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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Aller-vers » les situations de grande marginalité sociale, les effets sociaux d’un champ de pratiques sociales

Article de Evelyne Baillergeau, Hans Grymonprez

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 117-136.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Marginalité, Milieu urbain, Éducateur de rue, Prévention de la délinquance, Vulnérabilité, Terrain, Amérique du Nord, Europe

En tant que démarche d’approche et d’immersion auprès des populations restées à l’écart des politiques sociales et de santé publique, l’« aller-vers » a irrigué divers pans de l’intervention sociale tout au long du XXe siècle, tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Il constitue même, dans divers pays, le cœur d’un champ de pratiques : le travail de rue. Cet article s’interroge sur les effets sociaux de ce champ de pratiques et sur sa capacité à remettre en cause des frontières symboliques qui affectent les relations entre la société et sa marge. Les auteurs prennent pour cela appui sur des recherches qualitatives menées en Belgique flamande, au Canada et aux Pays-Bas.

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L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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Se remettre debout : marcher pour se sentir vivant

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 15-21.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Activité physique, Loisir, Sédentarisation, Sens, Lien social, Jouissance, Corps, Technologie, Communication, Travail social, Bien-être

Dans les années 1950 en France, on marchait en moyenne sept kilomètres à pied par jour. Aujourd’hui, à peine trois cents mètres. La sédentarité est un souci majeur de la santé publique. Marcher, c’est reprendre corps dans son existence, retrouver une jouissance du temps, renouveler sa curiosité, se déconnecter pour se sentir vivant. C’est certes une pratique de santé, mais surtout une jouissance du monde.

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Debout, encore

Article de Thierry Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 140-142.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Musique, Handicap mental, Liberté, Art, Langue, Différence, Culture, Chant

À travers un moment très particulier vécu lors d’un concert de jazz avec les résidents d’un foyer de vie, l’auteur questionne notre rapport au langage, à la beauté, à l’art. Il raconte comment la mise en liberté du langage peut être dérangeante mais aussi ouvrir tout un chacun à une autre considération de la différence.

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« Vous leur fîtes seigneur, en les croquant, beaucoup d’honneur »

Article de Françoise Boudou

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 135-139.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sujet, Souffrance psychique, Psychanalyse, Société, Enfant placé, Colère, Psychothérapie, Travail social

Deux textes réunis dans un même article par les affects que le travail dans un cadre thérapeutique malléable a suscités en moi. Il y est question de la paroi étanche qui semble assourdir l’écoute entre des intervenants institutionnels face aux personnes en difficulté sociale. Deux langues, semble-t-il. Deux mondes qui ne semblent plus pouvoir communiquer, qui s’ignorent. Confrontation avec une souffrance impensable qui en devient inaudible. Ces écrits témoignent de ma colère et de l’urgence de penser l’humain.
Inspirée par la psychanalyse groupale et familiale, je centre mon écoute sur ce qui se répète de l’histoire du sujet dans sa rencontre avec ce siècle.

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Considérations sur le déroulement de l’activité sculpture

Article de Daniel Caserotto

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 127-134.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sculpture, Métaphore, Art, Handicap, Foyer de vie, Travail social, Projet éducatif

Considérations sur l’aspect éducatif d’une activité sculpture engagée auprès de personnes vivant en foyer. Proposition est faite de n’utiliser que des matériaux jetés ou abandonnés et récupérés pour les assembler dans de nouvelles configurations. Cette technique est choisie pour sa puissance évocatrice, métaphore de la reconstruction de soi et du monde pris ensemble. L’accent est mis en priorité sur l’effort de production de forme, plutôt que sur une recherche ou un résultat artistique.

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La boxe éducative au service des adolescents pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse

Article de Farouk Ferchichi

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 101-105.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Sport de combat, Santé, PJJ, Santé mentale, Émotion, Corps, Bien-être, Image de soi, Intégration, Travail social

La boxe éducative est présentée dans cet article comme un outil à destination des jeunes pris en charge par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). À travers des situations concrètes rencontrées dans le cadre de cette pratique sportive, ce récit tente de démontrer comment sport et santé s’articulent pour apporter des réponses à des adolescents rencontrant des problématiques de santé physique et psychique.

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Les réseaux sociaux et la vie sociale : une synthèse de la connaissance

Article de Josiane Versini

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 179-187.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Réseau social, Sociabilité, Travail social, Précarité

Ce texte, après avoir rappelé la définition des réseaux sociaux (notamment de Facebook) et l’histoire de leur développement au cours de ces dernières années, étudie leur impact en termes de sociabilité en particulier pour des populations en situation de précarité. Il s’appuie pour cela sur certains travaux notamment réalisés au Québec. Il pointe l’utilité de ces nouveaux médias pour les pratiques des professionnels de l’insertion sociale.

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L’usage d’outils numériques dans les pratiques professionnelles du champ social et médico-social : opportunités ou risques ?

Article de Quentin Chibaudel, Véronique Lespinet Najib, Karima Durand

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 105-120.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Travail social, Compétence professionnelle, Usager, Établissement social et médicosocial, Handicap mental, Vieillissement, Suivi médical

Les outils numériques, de plus en plus utilisés, notamment dans le champ des établissements sociaux et médico-sociaux, présentent de multiples intérêts : aide dans l’accompagnement des usagers, transmission de l’information facilitée, assistance pour établir un diagnostic ou encore propositions de modes de communication adaptés. Pour autant, ces outils ne doivent pas constituer des obstacles, ni être sources d’appauvrissement des compétences, ni accentuer des inégalités déjà présentes. L’enjeu réside alors dans leur appropriation et leur utilisation par l’ensemble des usagers concernés, c’est-à-dire les professionnels, mais également les personnes en situation de fragilité et leurs familles, en prenant en compte l’ensemble des contraintes (économiques, organisationnelles, humaines, etc.). Cet article propose une réflexion sur le développement et l’appropriation des outils numériques dans les établissements sociaux et médico-sociaux en intégrant l’ensemble des usagers, leurs besoins, leurs envies et leurs attentes. À travers différents exemples relatifs à l’accompagnement d’une population fragile spécifique (les personnes en situation de handicap mental avançant en âge), les auteurs montrent comment ces outils peuvent être des supports facilitateurs pour différents aspects comme la formation, la communication et la transmission d’informations. Pour cela, les usagers doivent être accompagnés et les outils proposés doivent s’intégrer dans le parcours de vie et de soin des personnes concernées.

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