PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 4, juin 2016, pp. 232-239.
Mots clés : Identité sexuelle, Prise en charge, Adolescent, Accompagnement, Genre
Les dysphories de genre à l’adolescence et durant l’enfance sont étudiées depuis de nombreuses années dans la littérature médicale. En France, les demandes émanant d’adolescents et de leur famille sont de plus en plus fréquentes et l’âge de cette demande de plus en plus jeune, avec une demande de prise en charge spécialisée par les équipes pluridisciplinaires s’occupant du sexualisme.
Article de V. Fougeret Linlaud, N. Catheline, F. Chabaud, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 4, juin 2016, pp. 216-233.
Mots clés : Harcèlement moral, École, Établissement scolaire, Enfant, Empathie, Dynamique de groupe, Étude de cas, Évaluation, Prévention, Médiation, Vienne
La notion de harcèlement scolaire, qui est la traduction de school bullying, est un concept récent. On parle de harcèlement scolaire lorsqu’un élève est soumis de manière répétée et à long terme à des comportements intentionnellement agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser, le mettre en difficulté et établir une relation dominant–dominé de la part d’un ou plusieurs élèves. L’échec de la dynamique de groupe, l’incapacité à verbaliser ses émotions, la difficulté à se mettre à la place de l’autre sont des éléments clefs dans le harcèlement scolaire.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 55, n° 2, avril-juin 2016, pp. 68-76.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Statut social, Différenciation sexuelle, Identité sexuelle, Égalité, TRANSSEXUALISME, Représentation sociale, Décision, Genre, John Money
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 55, n° 2, avril-juin 2016, pp. 88-96.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Suicide, Évaluation, Prévision, Prévention sanitaire, Passage à l'acte, Risque, Principe de précaution
Dans cet article, on vise à explorer l’effet du genre de l’agressé, du genre de l’agresseur et du contexte, sur le degré de légitimité perçue de la violence, chez un échantillon représentatif de la population tunisienne (N = 720). La recherche a consisté à soumettre les sujets à une série de scenarii décrivant des situations violentes combinant systématiquement les différentes modalités des variables indépendantes. Les résultats mettent en évidence un effet de genre de l’agresseur et de l’agressé ainsi qu’une modulation par l’effet du contexte, de l’homo/hétérogénéité de l’appartenance sexuelle des acteurs et de l’appartenance sexuelle de l’évaluateur de la violence.
Cet article propose une synthèse des résultats d’un certain nombre d’enquêtes françaises et internationales récentes portant sur les relations entre la police et le public en France, en s’appuyant sur la théorie de la justice procédurale. Les enquêtes d’opinion convergent pour montrer que ce sont les jeunes et les membres des minorités visibles qui ont l’image la plus négative de la police et lui font le moins confiance. L’article rapproche cette image négative des enquêtes qui se sont intéressées aux relations concrètes de ces groupes avec la police, marquées par l’hostilité réciproque et la discrimination policière. L’article propose ensuite une explication de cette situation en se fondant sur l’histoire de la police française et s’efforce de cerner ce qui fait la spécificité du « style » policier français dans le domaine de la sécurité publique.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 2, juin 2016, pp. 227-244.
Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Représentation sociale, Sociologie, Imaginaire, Pouvoir, Symbolique, Droit pénal, Rancière (Jacques), Castoriados (Cornelius)
Nous procédons dans un premier temps à une lecture critique de certaines des contributions majeures du champ de la sociologie de la punition afin de penser la peine au-delà de ses dimensions juridiques et sécuritaires, comme « institution sociale » complexe mobilisant des dimensions symboliques. Ces approches limitent toutefois la question du « sens » à celle de son « utilité » au sein d’un modèle théorique ou encore à celle qu’elle obtient des discours dominants dans un ensemble social. En nous inspirant de la pensée de Cornelius Castoriadis et de Jacques Rancière, nous proposons un programme théorique autour de la notion d’« imaginaire pénal » et de son pouvoir « instituant ». Il s’agit de favoriser une posture théorique en mesure d’accorder une valeur analytique réelle aux significations sociales de la punition qui sont produites au sein des espaces sociaux marginalisés. L’idée abstraite d’« imaginaire pénal » peut être opérationnalisée à partir d’une analyse discursive du « parler ordinaire » des espaces sociaux marginalisés.