PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 89-100.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Autonomie, Conditions de travail, Culpabilité, Établissement pour personnes âgées, Établissement public, Gériatrie, Gestion, Individualisation, Organisation du travail, Pouvoir, Qualité, Recherche, Soin, Travail, Personne âgée, Prise en charge, Emprise, Québec
Les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), organisations accueillant des personnes en forte perte d’autonomie, peuvent être analysés comme des organisations paradoxantes. Le personnel préposé y subit une emprise idéologique qui se déploie autour de deux axes : d’une part, on observe un accroissement des contradictions entre les normes de qualité et la charge de travail ; d’autre part, on assiste à une individualisation du rapport à l’activité et aux normes qui produit chez les préposés un fort sentiment de culpabilité, compte tenu de leur incapacité à respecter les prescriptions. Les préposés peuvent créer et utiliser des stratégies pour jouer avec les prescriptions, mais ce jeu tend davantage à profiter à l’organisation, accentuant le sentiment de culpabilité des préposés.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Accompagnement, Déficience cognitive, Dignité, Empathie, Identité, Liberté, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Qualité de la vie, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement
L’évolution inévitable des troubles cognitifs dans les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, interroge les modalités et les finalités des soins apportés aux personnes atteintes de ces pathologies. Elle justifie l’acquisition d’un regard holistique et humaniste pour préserver au centre des préoccupations la personne dans sa globalité. Les soins centrés sur la personne répondent à cette exigence, en s’enracinant dans une relation favorisante.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 28-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Dépendance, Enquête, Méthodologie, Personne âgée, Précarité, Prévention, Prise en charge, Recherche, Vieillissement, Vulnérabilité, Toulouse
Aujourd’hui, un des axes de prévention de la dépendance de la personne âgée est la prise en soins des personnes fragiles. Cette dernière et leur repérage interviennent dans le cadre d’une prévention de proximité. Ce dispositif doit, pour être efficace, aller au cœur même des lieux de vie et de rencontre, au-delà de la référence classique de prise en charge des fragilités en hôpital de jour ou en consultation.
Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas, Gérard Chandès
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 15-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Appartenance sociale, Care, Discrimination, Éthique, Exclusion sociale, Inégalité, Isolement, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Représentation sociale, Sémiologie, Souffrance psychique, Santé publique, Technologie de l'information et de la communication, Vieillissement
La précarité des personnes âgées est une menace, surtout lorsque maladies, incapacités et handicaps s’installent. L’accès aux soins devient alors un impératif. Les difficultés de la mise en place des mesures palliatives et de soutien conduisent à une précarisation croissante. Leurs défauts ont des conséquences graves sur la qualité de vie des personnes âgées, et retentissent dans les domaines intersubjectifs et subjectifs, puis sur la thymie des plus vulnérables. Les mécanismes sous-jacents à la précarisation peuvent être analysés et des mesures préventives et palliatives proposées en utilisant l’analyse sémiotique.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 29-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Agressivité, Démence sénile, EHPAD, Émotion, Équipe pluridisciplinaire, Gériatrie, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement
La prise en charge de l’agressivité et de l’agitation chez les personnes âgées démentes peut être envisagée sous l’angle de certaines modalités. Certaines thérapeutiques, en particulier l’usage des neuroleptiques, doivent être évitées. Il faut insister sur la nécessité de mettre des limites aux traitements non pharmacologiques.
Article de Jan Chrusciel, Aude Letty, Stéphane Sanchez, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 12-14.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Animal, Autonomie, Bien-être, Démence sénile, Dépendance, EHPAD, Étude de cas, Isolement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Psychothérapie, Qualité de la vie, Robot, Vieillissement, Zoothérapie
Les interventions assistées par l’animal ont pour finalité le bien-être des personnes. L’objectif est de faire le point sur les études concernant cette pratique dans la population des anciens vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La thérapie assistée par l’animal, utilisable par un personnel préalablement formé, pourrait être un outil adapté à la personne âgée institutionnalisée souffrant de solitude.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 63-86.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Autonomie, Personne âgée, Handicap, Action sociale et médicosociale, Territoire, Prise en charge, Innovation sociale, Coordination des services sociaux, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Individualisation, Insertion sociale, Décentralisation, Landes, Gironde
Un nouveau vocable est apparu pour désigner l’action sociale et médico-sociale en direction des personnes âgées et des personnes handicapées : on parle aujourd’hui de « politiques de l’autonomie ». Il s’agit non seulement d’embrasser de manière plus large les traditionnelles filières, mais aussi de situer l’action dans sa dimension locale, territoriale et, par-là, de la référer au paradigme de la société inclusive. Assiste-on pour autant à une véritable transformation cognitive du côté des acteurs de terrain ? Sur la base d’une étude empirique des politiques, des dispositifs et des pratiques d’accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées dans deux départements français, le présent article propose une réponse nuancée : les politiques locales envers ces publics semblent bien mues par des volontés d’innovation et de transformation des modes traditionnels de prise en charge. Les organisations et les services se décloisonnent, se rapprochent des usagers ; les territoires se mobilisent. Ces dynamiques se heurtent toutefois aux logiques de filières spécialisées, toujours prégnantes, et il s’avère difficile en pratique de construire une action en partant de l’individu, de ses besoins propres et de son projet de vie.