PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Bernard Dupré, Daniel Masson, Benjamin Berges, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 68-74.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Prise en charge, Individualisme, Individualisation, Solidarité, Épanouissement, Handicap, Foyer de vie, Foyer d'hébergement, Législation, Travail social
Les lois de 2002 et de 2005 ont modifié profondément la prise en charge des personnes adultes en situation de handicap, insistant sur la prise en compte du besoin des individus. Nous posons la question de savoir si le balancier tout individualisation, personnalisation accrue n’est pas en train de perdre de vue la richesse du vivre ensemble pour privilégier la seule prise en compte des besoins et des attentes de l’individu. Nous souhaitons apporter des éléments de réflexion afin que chacun, de la place qu’il occupe, puisse réfléchir et agir afin de trouver le bon ou le juste équilibre.
Article de Virginie Halley des Fontaines, Pierre Czernichow
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 104, septembre 2018, pp. 7-50.
Mots clés : Santé-Santé publique, Administration pénitentiaire, Prison, Détenu, Statut, Santé, Santé mentale, Soin, Accès aux soins, Hospitalisation, Maladie infectieuse, Dépistage, Prise en charge, Psychopathologie, Suicide, Addiction, Politique sanitaire, Réinsertion sociale, GENEPI, France, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Belgique
En publiant l’avis sur l’évaluation de la stratégie santé des personnes placées sous main de justice, le Haut Conseil de la santé publique a rappelé que ces personnes devaient bénéficier de la logique globale de la stratégie nationale de santé, privilégiant la promotion de la santé, la prévention, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins, la qualité de ces soins, leur sécurité et leur pertinence. Dire que les états de santé conditionnent la réinsertion des personnes placées sous main de justice est une évidence. Il s’agit donc de leur garantir un accès aux soins équivalent à celui dont bénéficie par principe la population générale. Cela implique, si la population sous main de justice est exposée à des risques spécifiques, qu’ils soient identifiés, que l’information soit connue, et que la réponse apportée soit adéquate.
Longtemps on a parlé de la santé des seuls détenus sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. L’expression « personnes placées sous main de justice » élargit la focale et englobe toute « personne confiée » aux services de la justice, selon le terme choisi par l’administration en charge de la protection de la jeunesse [...].