PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 24/2620, Semaine du 20 au 26 juin 2022, p. 42.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Sport, Activité physique, Quartier prioritaire, École, Insertion sociale, Politique de la ville, Jeune en difficulté, Accompagnement social, Innovation, Partenariat, Var
Communauté d'agglomération Estérel Côte d'Azur (Var) : grâce à un partenariat signé par l'interco, l’Éducation nationale et un club professionnel, les élèves de CM2 ont suivi un stage de hand.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 306, juin 2022, pp. 30-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Affectivité, Apprentissage, Confiance, Éducation, École maternelle, Relation adulte-enfant, Relation pédagogique, Jeune enfant
L'organisation pédagogique de l'école maternelle est en pleine mutation. Depuis la promulgation de la loir sur l'instruction obligatoire dès 3 ans, l'institution cherche à mettre en place des pratiques plus respectueuses du tout-petit. Pour ce faire, elle s'appuie, à l'image des professionnels de la petite enfance, sur les connaissances sur le développement et les besoins de l'enfant et recherche les conditions et les facteurs les pus favorables à ses apprentissages. Adossée à la théorie de l'attachement, l'affectivité y prend ainsi une place de plus en plus importante.
La "classe à douze" semble être pour les élèves qui la vivent, un lieu privilégié d'émancipation individuelle individuelle et collective qui respecte leurs besoins essentiels et leur donne les moyens de se construire en tant que personnes et futurs citoyens pour s'insérer dans un plus grand groupe.
Article de Jean Ecalle, Emilie Dujardin, Hélène Labat, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 195-216.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Lecture, Enfant, Âge, Genre, Réussite scolaire, Évaluation, Parents, Niveau scolaire, Acquisition des connaissances
Cette étude longitudinale présente l’examen de données de 2767 enfants suivis sur deux ans, évalués en littéracie précoce à 4 ans (HabLit4a) puis en lecture à 6 ans (HabLec6a). HabLit4a a été évaluée à partir de trois épreuves, connaissance du nom des lettres, habiletés phonologiques et vocabulaire, et HabLec6a avec quatre épreuves, segmentation phonémique, lecture de mots, compréhension orale, compréhension écrite. Le poids de trois variables socio-démographiques, niveau d’éducation parentale (NEP), le revenu familial (RF) et les pratiques parentales de littéracie (PrParLit) et de deux variables individuelles, âge et genre a été également examiné. Les résultats issus d’une analyse en équations structurelles montrent un lien puissant (.68) entre HabLit4a et HabLec6a. Toutes les variables impactent directement les performances à 4 ans et c’est le NEP qui a le poids le plus élevé (.25) sur HabLit4a. L’effet de l’âge sur les habiletés est en faveur des enfants les plus âgés et en faveur des filles. Les cinq variables ont également un effet indirect sur HabLec6a via HabLit4a :.17 pour NEP et l’âge. Au-delà des résultats attendus, conformes à ce qu’on observe dans d’autres langues, il est à souligner la prise en compte de deux variables socio-économiques, NEP et RF distinguées dans cette étude : les résultats montrent que c’est le niveau d’éducation parentale qui a le poids le plus important sur le niveau de lecture atteint en CP.
Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 233-253.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Trouble du langage, Enfant, Lecture, Expression écrite, Vocabulaire, Acquisition des connaissances, Apprentissage, Déficience cognitive
L’article s’intéresse à la spécificité des déficits linguistiques chez les enfants présentant un trouble développemental du langage (TDL) et/ou un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture (TSAL). Un premier objectif est de présenter l’état actuel des connaissances sur le rôle du vocabulaire dans le TDL et le TDLE. Celui-ci a un double impact : d’une part, sur la compréhension écrite, d’autre part, sur les procédures d’identification des mots écrits. Un second objectif est de suggérer que certaines différences relevées entre les enfants présentant un TDL ou un TSAL proviennent de choix méthodologiques. C’est ainsi que, dans les études sur le TSAL, le niveau de vocabulaire est une variable de contrôle, supposée ne pas différencier le groupe des enfants avec TSAL de celui des lecteurs typiques, et les évaluations portent alors le plus souvent sur les procédures d’identification des mots écrits. En revanche, c’est le niveau de compréhension du langage oral (du mot, à la phrase et au texte) qui est au centre des études sur les TDL. On peut donc penser que le vocabulaire et la compréhension écrite sont des variables pertinentes qu’il conviendrait de prendre en compte dans la compréhension de ces deux troubles.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 215-227.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Enfant, Autisme, Méthode pédagogique, Atelier, Cirque, Compétence, Espace, Effet de la loi dans le temps, Relation interpersonnelle, Milieu ordinaire, Communication, Image, Inclusion, TEACCH (Méthode)
Dans cet article, l’auteur décrit deux ateliers cirque. Le premier, a été réalisé dans des structures médico-sociales et dans des écoles de cirque auprès d’enfants ayant un TSA. Le second, dans des écoles élémentaires auprès d’enfants tout venant de CM2 dans le cadre d’actions de sensibilisation à l’autisme. L’auteur souligne l’importance qu’ont eue les méthodes TEACCH et PECS dans la conceptualisation de ces deux ateliers, notamment en termes de portée éducative et d’impact sur le bien vivre ensemble à l’école.
Ces deux actions, élaborées conjointement et chacune enrichie des expériences de l’autre, s’inscrivent dans une continuité éducative et témoignent de leur complémentarité, mais également, de leur impact sur l’inclusion des enfants avec un TSA.
Article de Dominique Lahanier Reuter, Clotilde Granado
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 149-162.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Famille en difficulté, Pauvreté, Précarité, Établissement scolaire, Enseignant, Relation famille-institution, Partenariat, Innovation, Création, Représentation sociale, Pair aidant, Expertise, ATD Quart Monde
Le mouvement ATD Quart Monde noue des partenariats avec les acteurs de terrain et leurs hiérarchies respectives : l’Éducation nationale, les communes etc., autour de questions vives concernant en particulier les relations entre les écoles et les familles en situation de grande pauvreté. Une des démarches soutenant ces projets est celle du croisement des savoirs et des pratiques avec les personnes en situation de pauvreté, une démarche originale qui autorise les confrontations des savoirs des différents groupes d’acteurs et qui a pour objectif l’élaboration de nouveaux savoirs. Au travers de deux projets, nous décrivons certaines règles et principes de ces démarches, au travers des déroulés, des obstacles et des succès que les travaux menés dans ce cadre peuvent rencontrer : modifications des représentations, inventions de dispositifs pédagogiques etc., en insistant particulièrement sur les tensions auxquelles sont soumis tous les acteurs de ces expériences, professionnels, parents, accompagnateurs, etc.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 85-103.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Association, Établissement scolaire, Famille en difficulté, Précarité, Accompagnement, Approche systémique, Partenariat, Coopération, Pratique professionnelle, Recherche-action, Interaction, Inclusion
Cette contribution aborde la mobilité institutionnelle dans l’angle de la formation des acteurs et examine notamment la question du développement professionnel qu’elle peut induire. Nous situant dans une approche interactionniste, nous analysons le déploiement d’une recherche-action-formation prenant appui sur la pratique réflexive (Schön, 1994 ; Perrenoud, 1996). Nous montrons que l’analyse de la pratique, notamment en vue d’accroître la participation des parents à l’éducation des enfants en s’attaquant aux inégalités et aux problèmes induits par l’origine familiale, revêt des enjeux à la fois individuels, organisationnels et territoriaux. Le public d’étude est celui des acteurs de l’éducation populaire investis dans une recherche-action-formation portant sur la co-éducation et le partenariat entre les parents et l’école. La contribution est élaborée à partir de l’analyse du corpus constitué dans le cadre de cette démarche. La discussion des données suggère que la pratique réflexive et par extension le développement professionnel est un processus systémique dépassant de ce fait le niveau micro-social de l’activité des participants.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 229-244.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, Enfant, Adolescent, TRANSSEXUALISME, Établissement scolaire, Discrimination, Accueil, Accompagnement, Acteur scolaire, Formation, Cyberharcèlement, Inclusion
Si les questions de genre et de sexualité ont fait leur entrée, parfois timides, dans les politiques éducatives françaises, celle plus spécifique des élèves trans en est encore à ses balbutiements. À travers une série de participations observantes dans plusieurs établissements scolaires accueillant des jeunes trans n’ayant pas atteint la majorité et par l’analyse périodique des rares politiques en la matière, cet article vise à comprendre quelles sont les réticences à l’inclusion réelle des élèves trans dans les écoles françaises (de l’école primaire au lycée).
Article de Marie Brégeon, Vincent Michaud, Thomas Magnain
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 177-192.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Enfant handicapé, Élève, Scolarisation, Milieu ordinaire, Discrimination, Innovation, Sport, Accessibilité, Réussite scolaire, Pédagogie, Posture professionnelle, Inclusion
La pratique du sport partagé se situe dans une réflexion autour de la lutte contre les discriminations en milieu scolaire vis-à-vis des élèves en situation de handicap. Son objectif est à la fois de proposer un environnement propice à l’exercice des pleins potentiels de chaque élève tout en offrant les conditions de la réalisation d’un projet collectif. À travers les témoignages de chefs d’établissements et d’enseignants, l’article vise à mettre en lumière les enjeux de cette pratique sportive à l’école. Ils s’inscrivent dans une perspective de mobilité institutionnelle par une recherche constante de personnalisation des apprentissages, de progrès réalisés grâce à une adaptation aux capacités et aux compétences individuelles. Le sport partagé parait transformer profondément l’approche traditionnelle de l’enseignement. Il se conçoit dans un paradigme d’ouverture de l’école à son écosystème autant territorial que partenarial, avec l’ambition que cette pratique sportive irrigue l’ensemble des temps scolaires et périscolaires.