PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 41-44.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Interculturel, Médiation, Interprétariat, Institution, Usager, Soin
Les questions de cultures et de religion font souvent peur aux professionnels en contact avec le public, quel que soit leur secteur d’activité. Mais les occulter ne peut déboucher que sur des malentendus, voire des conflits préjudiciables et douloureux pour tous. Il existe pourtant de nombreuses pistes pour aborder sereinement ce sujet.
Article de Ariane Pommery de Villeneuve, Micheline Claudon, Michael Besse
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 37-40.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Suivi médical, Pair aidant, Expérience
Toutes les appellations autour du patient expert telles que patient-intervenant, patient-partenaire, patient-tuteur, patient-ressource, patient-enseignant… créent un flou qui nuit à la compréhension de sa place et de son rôle. Une psychologue clinicienne, une patiente experte et un cadre administratif, à l’origine de la création d’un dispositif de patients experts dans le parcours de soin du service d’addictologie de l’hôpital Bichat, donnent quelques points clés issus de leur expérience afin de permettre à chacun d’entamer ou de poursuivre une réflexion personnelle et institutionnelle.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 145, décembre 2020-janvier 2021, pp. 30-37.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Prise en charge, Témoignage, Héroïne, Prescription médicale, Alcoolisme, Suisse
Sur les hauteurs de Lausanne, en Suisse, le service hospitalier du professeur Jean-Bernard Daeppen, spécialiste des addictions, accueille les alcooliques sans leur faire la morale et propose aux héroïnomanes un programme révolutionnaire. Surtout, c’est le lieu où se croisent des humains dont les trajectoires bouleversées nous invitent à réfléchir à nos propres dépendances.
Le qigong ou travail du souffle, qualifié de technique corps-esprit, est apparu dans le champ de la recherche médicale en France depuis 2010, sous la dénomination mac, médecine alternative complémentaire. Le qigong entre à l’Assistance publique--hôpitaux de Paris dès 2012 et nous venons d’obtenir le premier programme de recherche clinique national, phrc-n qica, dédié au qigong.
Cet article s’intéresse à l’introduction du qigong dans le champ de la recherche contemporaine et aux enjeux de ce programme pour la prise en charge des problématiques de sevrage, notamment la réduction du risque de rechute.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 287-298.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Accompagnement, Mère, Grossesse, Relation enfant-parents, Fœtus, Parentalité, Résilience, Sevrage, Enfant placé, Attachement, Psychotrope, Famille d'accueil
Notre expérience clinique ainsi que la recherche montrent que la consommation de produits stupéfiants a un impact sur la grossesse, sur le fœtus, sur le lien que les parents construisent entre eux et avec leur enfant. Les parents souffrant d’addiction vivent souvent la grossesse et la naissance comme une nouvelle façon de répondre à leur besoin d’apaiser leurs souffrances que, jusque-là, ils géraient à l’aide des consommations. Le risque est que l’enfant devienne le porteur de cette attente d’apaisement. Nous exposerons ici l’état des recherches au sujet de l’effet des consommations sur le fœtus ainsi que l’impact de la grossesse puis de la naissance sur le comportement addict et sur le couple.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 374, février 2020, pp. 74-78.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Addiction, Émotion, Groupe thérapeutique, Jeu
Comment aider des personnes en souffrance, mais peu capables d’investir les relations individuelles soignant/soigné ? Et si tout n’était qu’une question de symbolisation ? L’auteure de cet article a mis en place un dispositif de soin original, en mettant au cœur d’un groupe de médiation thérapeutique… un jeu de cartes. Ce dispositif a été proposé à des personnes volontaires, concernées par des problématiques addictive et judiciaire.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 26, n° 4, 2020, pp. 37-52.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Alcoolisme, Narcissisme, Psychanalyse, Sevrage, Histoire familiale, Traumatisme, Temps
Envisager les phénomènes addictifs à travers la question du narcissisme peut s’avérer être une démarche pertinente. Ce concept est précieux pour comprendre le fonctionnement psychique des sujets addictés et ses avatars puisqu’il permet d’approcher le rapport au monde du sujet et ses relations d’objets. Souvent, le manque d’amour s’exprime à travers le discours de ces patients. Sans tarir l’énigme que cette plainte renferme, nous proposons d’entendre l’addiction à l’alcool comme une réponse à cette vulnérabilité narcissique. Grâce à la psychothérapie d’inspiration psychanalytique, cette vulnérabilité pourrait se faire entendre et se transformer notamment grâce à la rythmicité des séances institutionnellement réglée. Nous nous appuyons sur l’exemple clinique de Daniel, sujet alcoolodépendant. Un squelette temporel organiserait ses consommations, il lierait le syndrome de sevrage à la réalcoolisation et cette articulation, entendue comme procédé autocalmant, serait traumatolytique. C’est à travers cette hypothèse de sens que nous entendons la plainte de ce patient, adressée à la mère.