Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 71 à 80 sur un total de 114

Votre recherche : *

Réorientation temporelle par la médiation des fêtes calendaires

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 6, novembre-décembre 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Fête, Médiation, Animation sociale, Maladie d'Alzheimer, Stimulation, Mémoire, Rythme, Temps, EHPAD

Face à des personnes de plus en plus dépendantes à leur entrée en Ehpad, les professionnels ont dû s'adapter. Pour stimuler les fonctions cognitives impactées par les démences, lorsque cela est encore envisageable, l'animateur est souvent sollicité et doit faire montre d'imagination. Pour adapter ces exercices stimulatoires, il est de plus en plus accompagné par un psychologue ou un aide-soignant formé en gérontologie. Ce binôme professionnel contribue à améliorer la qualité des prises en soin auprès des résidents.

Le marché de Noël, prétexte à l'ouverture

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 6, novembre-décembre 2016, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Animation sociale, EHPAD, Animateur, Maladie d'Alzheimer, Fête, Stimulation, Mémoire, Temps, Rythme, Sens, Personne âgée

De plus en plus d'Ehpad organisent tous les ans, en décembre, un marché de Noël au sein de leurs murs. C'est l'occasion d'ouvrir la structure sur l'extérieur et d'offrir aux résidents un prélude haut en couleur aux festivités de fin d'année. Ils peuvent ainsi participer à l'organisation du marché et profiter d'une journée particulière, propice aux échanges, à la résurgence de souvenirs et à la stimulation des sens. Cet évènement marque aussi un repère temporel désormais attendu.

Adapter ses pratiques aux besoins spécifiques à domicile comme en institution

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Anne Chervet, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Dépendance, Besoin, Pratique professionnelle, Adaptation, Observation, Maintien à domicile, Établissement pour personnes âgées, Formation, Équipe soignante, EHPAD, Écoute

Chaque personne est singulière, a ses habitudes et rythmes de vie... mais aussi ses besoins. Comment apporter des réponses individualisées et se positionner compte tenu des contraintes institutionnelles, que ce soit les plans de soins ou encore les plannings si prenants ?... Si pendant longtemps, la réponse était systématiquement stéréotypée pour être la même pour tous... depuis quelques années, d'autres approches se développent pour justement proposer un accompagnement personnalisé. C'est d'ailleurs un des enjeux du plan de maladies neurodégénératives....
Les pratiques évoluent. Plus question de suivre un plan préétabli mais de l'adapter face aux besoins des personnes : celles qui se couchent tard et se lèvent plus tard, celles qui refuseront la douche ou privilégieront une toilette au lavabo, celles qui choisiront de rester seules ou celles qui préfèreront les activités collectives. Pour y parvenir, à domicile comme en institution, les outils sont toujours les mêmes : l'observation et la connaissance de la personne accompagnée. L'objectif est d'écouter la personne, d'évaluer ses besoins, ses capacités et ses difficultés pour s'adapter à elle. Les professionnels doivent encore et toujours faire preuve d'imagination mais aussi s'appuyer sur une alliance de compétences pour instaurer des stratégies d'accompagnement adaptées à chacun. Le travail d'équipe, la cothérapie ou encore la prise en charge pluridisciplinaire sont autant de pistes qui conduisent à un regard pluriel qui va permettre de décrypter au mieux une personne et de s'adapter à chaque situation, sachant que ses besoins vont évoluer au fil du temps, au fil de sa perte d'autonomie et qu'il faudra alors réévaluer son accompagnement.

Chacun sa route, chacun son chemin...

Article de Florence Braud

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Rythme, Équipe soignante, Relation soignant-soigné, Besoin, Projet individualisé, Soin, Vulnérabilité

En Ehpad, comme dans tous les établissements, l'organisation rythme l'accompagnement des résidents. Mais ces plans de soins sont-ils au service des résidents ? Des soignants ? L'efficience est évidemment recherchée, mais dans la pratique les besoins des personnes vulnérables sont-ils suffisamment pris en compte et entendus ? A l'heure où tous les professionnels parlent de la prise en charge individualisée, est-ce vraiment une réalité sur le terrain ?

L'alimentation au coeur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Cécile Bacchini, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 9-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Cuisine, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Plaisir, Aidant familial, Équipe soignante, Autonomie, EHPAD, Goût

Aujourd'hui dans les institutions, le plaisir de manger doit être une priorité pour tous. La loi de 2002 mais aussi le Conseil national de l'alimentation rappellent que l'alimentation doit être compatible avec les attentes des personnes qui y vivent, ce qui signifie que le projet de restauration doit comporter deux éléments essentiels : le désir et le plaisir. Ce plaisir de manger, que ce soit à domicile ou en établissement, doit être au cœur de l'accompagnement. C'est d'ailleurs l'enjeu face à des personnes vieillissantes, sujettes aux troubles de déglutition, aux modifications du comportement à table, aux déambulations, à une satiété rapide et durable, à une anorexie ou à des usures qui conduisent à un risque élevé de dénutrition et au syndrome de glissement.
Pour justement redonner l'envie aux personnes âgées, les aidants qu'ils soient professionnels ou familiaux ont un rôle important à jouer. Les repas ne doivent pas se limiter à des aliments, sans goût, ni texture. L'enjeu est de redonner sa place à la personne, son rôle en l'associant et en favorisant son autonomie... C'est aussi pour ces raisons que de plus en plus d'établissements misent sur des ateliers culinaires et sur des repas thérapeutiques avec la volonté de créer une ambiance chaleureuse porteuse d'échanges... Face aux situations multiples, les professionnels doivent toujours observer pour identifier le problème, trouver la solution adaptée et ensuite personnaliser l'accompagnement et donc le repas.

Le manger-main pour un retour de l'autonomie

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 16-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Stimulation, Main, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, EHPAD, Autonomie, Plaisir, Maladie d'Alzheimer

Le "manger-main", également appelé "finger-food", désigne un repas cuisiné de telle façon qu'on puisse le déguster sans utiliser de couverts. L'utilisation de mets à picorer avec les doigts en EHPAD n'est pas nouvelle, puisque les premiers essais "officiels" datent des années 2000. Mais force est de constater que son recours se développe dans un nombre croissant d'établissements. Divers essais sont testés par les équipes, des formations sont proposées aux professionnels, des publications apparaissent. Effet de mode ou adaptation des pratiques ?

Le corps envie ?

Article de Cécile Bacchini

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Image du corps, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Maladie, Aidant familial, Évaluation

Que peut-on observer du corps au grand âge ? Est-il devenu plus lent, les gestes ne sont-ils plus ce qu'ils étaient ? Qu'en est-il du rapport à son corps lorsque le sujet âgé devient plus fatigable, mal entendant, mal voyant, voire démuni de ses fonctions cognitives ? Les normes sociétales imposent-elles des codes de bonnes conduites ? La retraite des plus âgés rime-t-elle vraiment avec ce repos si attendu ? Ce n'est pas si sûr ! Ce corps est l'objet d'évaluation, mesuré, pesé, analysé, "giré", comme on peut l'entendre dans le secteur du médico-social.

Le toucher, pas si simple

Article de Cécile Guermonprez

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Personne handicapée, Toucher, Hygiène, Équipe soignante, Intimité, Nudité, Pudeur

Toucher l'autre. Se faire toucher. Quand on y réfléchit, pas si simple que cela. Dans notre vie, c'est une permission que l'on n'accorde qu'à peu de personnes ; ce sont des gestes d'affection voire d'amour. Nous permettons à l'autre d'entrer dans notre bulle de protection, où nous cultivons notre liberté, notre indépendance et intimité. En EHPAD, le contact est quotidien. Les soignants doivent toujours avoir à l'esprit que ces gestes ne sont pas anodins.

L'animation et le corps

Article de Magaly Hilaire, Cécile Aguesse

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Massage, Soins corporels, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Animation, Image du corps, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile

Avec l'avancée en âge, le rapport au corps se modifie, parce que souvent le schéma corporel s'est délité en mémoire lorsque la personne est institutionnalisée en EHPAD. Tout l'intérêt du travail de l'animation est de permettre la réminiscence des différentes parties constitutives du schéma corporel afin d'en reprendre conscience. L'utilisation d'outils comme le massage, l'automassage ou encore la mobilisation corporelle peuvent réactualiser ce support identitaire.

Les animaux en institution

Article de Alexandra Marquet, Anne Chervet, Stefane Hedont Hartmann, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Animal, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, État dépressif, Thérapie, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Lien social, Zoothérapie

Depuis quelques années, certains établissements autorisent les résidents à conserver leur animal de compagnie lors de leur entrée dans l'institution ; d'autres privilégient un animal de mascotte et des structures font appel ponctuellement à des animaux venant de l'extérieur pour des activités conduites par des experts en lien avec les animateurs. L'EHPAD, qui souhaite mettre en place ce type de thérapie, doit bien réfléchir en équipe à ce projet qui est un véritable engagement, car l'animal est un être vivant dont il faudra toujours s'occuper. Du côté des bienfaits, ils ne sont plus à démontrer tant aux niveaux social, affectif que cognitif. L'animal familier est un facilitateur de lien social pour des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il favorise le souvenir d'expériences passées, souvent liées d'ailleurs aux animaux. On parle alors de réminiscence.