PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 11-17.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Cadre de l'intervention sociale, Pratique professionnelle, Crise, Changement, Valeur
Les évolutions économiques et sociales rendent l’humanisme, cette référence majeure du travail social, instable, abstrait, creux, tandis que les protocoles, voire le protocolisme et autres dispositifs de gouvernance s’imposent de plus en plus. Les pratiques quotidiennes s’en trouvent sévèrement déstabilisées. La nostalgie semble alors de mise, qui regrette des temps autrefois simples et clairs – qui en fait n’ont jamais existé. Car la complexité est l’ombre portée du travail social. C’est pourquoi il convient de revisiter quelques lieux communs et de rectifier quelques erreurs de perspective qui contribuent à alourdir davantage une situation effectivement difficile. Ce n’est pas le travail social qui est aujourd’hui en cause, mais ses rationalisations humanistes. Nous sommes, individuellement et collectivement, pour quelque chose dans ce qui arrive aujourd’hui. Nous pouvons donc l’être également dans l’ouverture à des possibles.
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Pratique professionnelle, Lien social, Évolution
Il n’y a sans doute que de bonnes raisons pour se donner l’occasion de réfléchir à nos métiers, à leur sens, à leurs contraintes aussi. Celle des cinquante ans du DEES a cet avantage de nous amener à considérer l’écoulement du temps et ses effets sur les réalités éducatives et nos positionnements professionnels. Comment penser l’articulation de l’acte éducatif aux modalités de lien social d’aujourd’hui ?...
Paru dans la revue Sciences & Actions Sociales, n° 7, mai 2017, 12 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Pratique professionnelle, Solidarité, Protection sociale, Droit social, Intervention sociale, Recherche en sciences sociales, Castel (Robert)
Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 32-43.
Mots clés : Travail social : Métiers, ISIC, Travail social, Changement, Recherche, Pratique professionnelle, Partenariat, Travailleur social
Cet article interroge la question du changement produit par l’ISIC. Comment le définir ? Quels sont ses caractéristiques selon les acteurs en présence ?
Sont analysés, à partir d’un matériel de pratiques, les changements les plus fréquents mentionnés par les usagers du travail social, les travailleurs sociaux eux-mêmes et les institutions qui les embauchent.
Article de Véronique Bordes, Christine Mias, Ina Motoi, et al.
Paru dans la revue Sciences & Actions Sociales, n° 5, octobre 2016.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intervention sociale, Recherche en sciences sociales, Protection de l'enfance, Formation professionnelle, Travail social, Professionnalisation, Pratique professionnelle, Travailleur social, Recherche-action, Courant de pensée, Québec, France
Ce numéro a pour objectif de mettre en lumière des travaux de recherche s'intéressant à l'intervention sociale et à la place de l'éducation dans ce champ pris au sens le plus large...
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle
Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.
Article de Alain Bozza, Henri Santiago Sanz, Jean Luc Marchal, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 14-81.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Travail social, Psychiatrie, Santé, Transmission, Pratique professionnelle, Formation, Approche clinique, Précarité, Infirmier psychiatrique, Usager, Parole, Inspection du travail
Le travail social et la psychiatrie sont riches de leur passé, de pratiques forgées par des générations de professionnels-militants. Les tendances gestionnaires et normatives d’aujourd’hui viennent les mettre en cause. « Résister » afin de les préserver est devenu central pour de nouveaux professionnels, et pour ceux de la vieille garde qui défendent toujours ce qu'ils ont contribué à inventer. Les nouvelles pratiques (action humanitaire collective, psychiatrie de rue, Groupes d'entraide mutuelle, maraudes de rue, SAMU social, "logement d'abord"...) qui se développent s'inscrivent-elles dans ces filiations ? En quoi sont-elles différentes ? Sur quelles références théoriques s'appuient-elles ? Comment les professionnels d'aujourd'hui s'inscrivent-ils dans cette dynamique d'appropriation et de transformation ?
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 85-95.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Usure professionnelle, Négociation, Récit de vie, Institution, Temps, Relation d'aide, Partenariat, SDF, Chômage de longue durée, Empowerment
L’empowerment étant souvent approché sous l’angle des destinataires des prestations sociales, cet article l’aborde sous celui des travailleurs sociaux. Au travers d’exemples tirés de nos recherches sur l’aide à
l’insertion socioprofessionnelle (Zwick Monney, 2015) et l’aide aux sans-abri (Grimard, 2011, 2016), nous montrerons comment les professionnels, afin de construire la relation face à des situations paraissant sans solution, développent un ensemble de capacités et de stratégies reposant sur différentes formes de transactions sociales. Les professionnels font en effet face à un processus permanent d’arrangements, d’ajustements, de recherche de compromis, qui se concrétisent notamment sous la forme de coproduction des récits de vie et de mobilisation de ressources privées. Ces capacités d’agir étant aujourd’hui terminantes dans l’intervention sociale, la question de leur développement est également abordée.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération
Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 51-61.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Travail social, Changement, Formation, Coordination, Protection de l'enfance, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
En raison de la complexification du monde professionnel, les champs d’expertise se démarquent les uns des autres et ils tendent à se cloisonner et à se hiérarchiser. C’est un moyen de contrôle des savoirs qui se renouvellent sans cesse ; il a pour effet d’interdire toute vision holistique. Les usagers des services médicaux et sociaux risquent de recevoir des soins spécialisés fournis par des professionnels entretenant peu de relations entre eux. Les systèmes de communication entre les différents secteurs et services dysfonctionnent souvent, avec des conséquences désastreuses. En dépit de multiples réformes bien intentionnées, des services formellement dédiés au maintien du bien-être des personnes et des populations sont incapables de se coordonner régulièrement et de répondre convenablement aux urgences des usagers. Une formation interprofessionnelle pourrait être un remède.