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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Curiosité et séduction : investissements et contre-investissements dans le psychodrame psychanalytique d'investigation

Article de Alexandre Morel

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 119-144.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychodrame, Adolescent, Anorexie, Théâtre, Cadre thérapeutique

Curiosité et séduction : investissements et contre-investissements dans le psychodrame psychanalytique d’investigation. Entre curiosité et séduction suscitées par le dispositif psychodramatique, l’usage massif de contre investissements peut être de mise avant que ce même dispositif apparaisse propre à favoriser l’associativité et un jeu conflictualisé ouvrant aux représentations fantasmatiques. A partir de l’expérience analytique avec une adolescente durant les quelques séances d’un psychodrame dit « d’investigation et de mobilisation », nous cherchons quelles modalités de mise en forme de l’excitation pulsionnelle déterminent les conditions d’empêchement et de déploiement associatifs.

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Groupe d'écriture thérapeutique pour patients hospitalisés dans une maison des adolescents

Article de Claire Viardot, Alice Titia Rizzi, Jonathan Lachal, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 173-207.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Écriture, Adolescent, Émotion, Hospitalisation, Corps, Groupe thérapeutique, Analyse de contenu, Méthodologie

Groupe d’écriture thérapeutique pour patients hospitalisés dans une maison des adolescents. Cet article s’intéresse à un groupe thérapeutique d’écriture émotionnelle destiné à des adolescents hospitalisés. Nous avons analysé les productions de 131 patients sur une durée de six mois. Notre méthode est qualitative, utilisant l’« interpretative phenomenological analysis ». Explorant les récits d’expériences des patients et la manière dont ils écrivent et décrivent leurs émotions, nos résultats permettent de rendre compte de l’évolution de leur narrativité. L’hôpital et le temps d’hospitalisation sont utilisés comme des moyens de médiation dans la recherche du semblable et du différent. Les écrits nous montrent les différentes tentatives de maitrise émotionnelle ou à l’inverse les débordements qui sont l’un comme l’autre à comprendre comme une lutte contre la dépendance affective et l’impossible indépendance. La place du corps et ce qu’il représente pour le patient est centrale dans la description du vécu émotionnel au cours de l’hospitalisation. Enfin, les investissements et contre investissements groupaux nous éclairent sur la manière dont les patients abordent le temps de soin. Ces résultats nous permettent de saisir comment se rejoue le processus de séparation-individuation pour l’adolescent, au cours de l’hospitalisation, et comment le groupe d’écriture permet la mise en place d’un processus thérapeutique par le traitement des émotions.

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« Papa, Maman, bobos… »

Article de Marie Rajablat, Vésiane de Truchis Ramière

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 85-91.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Hospitalisation, Parentalité, Psychiatrie infantile, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Adolescent

L’unité Esquirol est une unité d’hospitalisation à temps complet pour enfants et adolescents. Notre travail inclut une juste et nécessaire proximité avec les familles. Pour ces jeunes patients, famille rime avec famille d’origine, famille recomposée, décomposée, adoption, famille d’accueil, services sociaux, etc. Alors comment transformer l’accueil de ces jeunes et leurs parents en une rencontre nouvelle et créatrice où chacun a une place et où la proximité des êtres devient moins insoutenable ?

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Aux prises avec des pensées venues de l’enfance : les schémas cognitifs des adolescents en difficulté

Article de Mael Virat

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 93-101.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfant en difficulté, Enfant, Adolescent, Trouble du comportement, Trouble de la personnalité, Accompagnement, Approche cognitive

Chercheur en psychologie, Mael Virat défend dans ce texte une approche cognitive des troubles de la personnalité et, plus globalement, des problèmes de comportement. L’attention va donc être ici portée sur les pensées des adolescents, c’est-à-dire sur le sens qu’ils donnent à ce qu’ils vivent. Toutefois cet écrit, très référencé en matière de recherche, ouvre aussi des pistes en termes d’accompagnement éducatif.

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Le meurtre du « mort récalcitrant » : quand la justice des mineurs participe au crime

Article de Olivier Chevrier

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 70-75.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Violence, Généalogie, Histoire familiale, Secret, Famille, Délinquance

D'’une observation faite en 2008 alors qu’il était éducateur en milieu ouvert, Olivier Chevrier a tiré cet article. Particulièrement intéressant du point de vue de la genèse des difficultés d’un adolescent, ce texte laisse entrevoir l’importance de la généalogie et de la question du secret de famille dans l’émergence de la délinquance ; au point où certains auteurs parlent du crime comme d’une « maladie de traces ».

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La nécessaire recherche de l'alliance thérapeutique

Article de Murielle Henry, Christelle Humblot, Philippe Nielsen

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 102-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Jeune en difficulté, Adolescent, Prévention, Addiction, Thérapie, Protection de l'enfance, MDFT (Multi Dimensional Family Therapy), Genève

Je peux t’aider à te débarrasser de ton juge ! » C’est ainsi que Philip Nielsen, psychologue, psychothérapeute et responsable du Centre Phenix Mail accueille les jeunes qui viennent le rencontrer. Ses locaux, chaleureux, sont installés rue des Rois à Genève et c’est avant de « croquer un morceau » que ce spécialiste de la prévention et du traitement des addictions, répondra à nos questions. Il nous donnera également matière à détailler ce qui fait la spécificité d’une des approches thérapeutiques des addictions : la mdft (Multi Dimensional Family Therapy ou thérapie familiale multidimensionnelle).

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Validation de la version française du FACES IV auprès d’une population d’adolescents francophones issus d’un échantillon populationnel et clinique

Article de Julien Desautels, Mélanie Lapalme, Luc Touchette, Robert Pauzé

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 95-113.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Famille, Relation familiale, Modèle, Évaluation, Méthode, Outil, Adolescent, Conflit, Crise, FACES IV, Québec

Le FACES IV (Olson, Gorall et Tiesel, 2006) est un instrument de mesure du fonctionnement familial utilisé dans plusieurs milieux de recherche et de pratique au Québec. L’étude a pour but de valider la structure factorielle de la version française du FACES IV et d’examiner sa cohérence interne, sa fidélité test-retest et sa validité concomitante auprès de 123 familles (parents et/ou adolescents) de la population générale et 256 familles recevant des services d’intervention de crise. La structure factorielle de l’outil présente des indices d’ajustement adéquats auprès des parents et des adolescents. Il possède des propriétés psychométriques satisfaisantes et pourrait être utilisé tant auprès d’une population générale que clinique. Toutefois, les résultats invitent à la prudence dans l’utilisation de l’outil auprès des adolescents.

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Étude sur l’attachement et les troubles du comportement à l’adolescence chez des jeunes placés en institution

Article de H. Lemoust de Lafosse, R. Blanc

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 93-101.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Attachement, Trouble du comportement, Adaptation, Adolescent, Placement, MECS

Cette étude cherche à montrer l’existence d’un lien entre les troubles du comportement et les compétences sociales chez les adolescents placés dans une Maison d’enfants à caractère social avec une défaillance au niveau de l’attachement avec leurs figures d’attachement. Nos hypothèses sont que l’attachement de ces jeunes va être en majorité de type insécure, qu’ils ont des troubles du comportement et une mauvaise adaptation sociale et que cet attachement insécure est corrélé aux troubles du comportement et à la mauvaise adaptation sociale.

La déscolarisation : étude rétrospective d’une cohorte de 63 patients soignés en ambulatoire dans un secteur de pédopsychiatrie

Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas

Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.

Les adolescents (et ce qu'ils ont de) difficiles

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation

Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?

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