Comment parler aux enfants pour qu’ils nous écoutent, nous parlent et nous estiment ? Des outils existent afin d’aider parents et professionnels à développer leurs capacités relationnelles et comportementales pour instaurer une communication efficace, c’est-à-dire qui aide l’enfant à être confiant dans la relation à l’adulte et à se sentir reconnu pour favoriser la coopération et l’acceptation du message. Entretien avec Delphine Payerne, sophrologue et formatrice, pour en savoir plus sur cette approche.

Il est primordial de sensibiliser les puéricultrices au rôle des réflexes archaïques et de leur intégration chez les jeunes enfants pour un meilleur équilibre émotionnel, cognitif et physique.

En Belgique, la pratique de la gestation pour autrui ne fait l’objet d’aucune réglementation ni interdiction formelle. Toutefois, en structure hospitalière, un ensemble de règles existent visant à prohiber toute démarche marchande et à faire appliquer les lois de la filiation juridique. Une recherche en psychologie clinique a eu pour objectif de dégager les processus de parentalité et de filiation ainsi que leurs enjeux relationnels entre les différents protagonistes et à l’égard du bébé à naître.

Le soutien à la parentalité est l’un des axes du travail de l’infirmière puéricultrice. Certains parents rencontrés sont hyperinformés sur tout ce qui concerne leur enfant ; ils cherchent des réponses. Face à ce savoir engrangé, la professionnelle qu’ils sollicitent doit réfléchir à sa façon d’intervenir auprès d’eux afin d’ajuster sa réponse et de percevoir les fragilités qui se cachent derrière leur apparente assurance. En effet, cette “expertise parentale” n’est pas gage de confiance en soi. Dans un monde où les relais familiaux sont de moins en moins présents, l’infirmière puéricultrice a une place prépondérante et subtile à prendre pour réassurer ces parents souvent perdus.

Les enfants en situation de famille homoparentale ont vu leur nombre croître sans discontinuer depuis plus de trente ans. Cette progression devrait se poursuivre, notamment avec l’ouverture à toutes de la procréation médicalement assistée (PMA) en France. Les nouvelles parentalités questionnent les stéréotypes concernant les rôles des hommes et des femmes. L’homoparentalité est la suite logique d’une série d’évolutions sociétales et scientifiques, qui ont dans un premier temps dissocié sexualité et procréation, puis procréation et parenté. Les cartes du “devenir parent” ont été redistribuées avec les nouvelles méthodes de PMA.

Les cercles de parents sont nés d’un appel à projets dans le cadre de la politique des 1 000 premiers jours. Cette action collective de soutien à la parentalité sur trois départements de Bourgogne-Franche-Comté correspond à un besoin sociétal fort. Les infirmières puéricultrices, de par leurs compétences, ont pensé ce projet pour qu’il corresponde au plus près à la demande et aux besoins des familles et qu’il vienne s’inscrire dans l’offre de soins déjà existante.

La parentalité, concept qui concerne tout un chacun, semble pour autant difficile à définir. Et pour cause, les évolutions de la famille tout au long de l’Histoire ont fait naître différents styles parentaux et éducatifs, qui peu à peu ont paru s’éloigner du modèle normé du couple biparental hétérosexuel. Les professionnels se mobilisent pour soutenir les familles dans les évolutions sociétales et leur idéalisation de la parentalité.

Au deuxième rang des accidents de la vie courante dont sont victimes les moins de 4 ans, les ingestions et intoxications alimentaires sont un enjeu de santé publique. Le phénomène s’est accentué durant les périodes de confinement liées à la Covid-19, avec une hausse des passages aux urgences pour ce motif. La puéricultrice est un acteur majeur dans le rôle de prévention active auprès des parents, en soutenant leurs compétences parentales.

La vaccination des 5-11 ans n’a pas eu, trois mois après sa mise en place fin 2021, le succès observé en comparaison de celle des 12-17 ans après neuf mois. Aucun effet secondaire spécifique n’a pourtant remis en cause l’utilisation du vaccin. Les données de la littérature confirment son efficacité pour limiter le risque d’hospitalisations, même si celui-ci a diminué avec l’arrivée du variant Omicron. La vaccination des jeunes n’a pas eu l’impact attendu sur la réduction de la circulation virale. La crainte d’une augmentation forte du nombre de syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques, qui justifiait en partie la vaccination des 5-11 ans, n’a pas eu lieu. Il est cependant trop tôt pour dresser un bilan complet, notamment sur le nombre de formes graves de Covid-19 évitées ou sur la santé mentale des enfants.

Le syndrome du bébé secoué, aussi appelé traumatisme crânien non accidentel, est une maltraitance infligée volontairement à l’enfant par un adulte, parfois dans le déni de la gravité de cet acte. La recrudescence de cas, alarmante, en partie due aux confinements, a inscrit cette forme de violence dans un programme d’informations et de prévention largement diffusé depuis janvier 2022, dans le cadre du dispositif des 1 000 premiers jours.