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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La place de la famille en supervision d’équipe ou en analyse des pratiques professionnelles

Article de Denis Mellier

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 95-112.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Supervision, Analyse de la pratique, Famille, Équipe, Groupe, Approche clinique, Institution, Psychanalyse, Balint (Michael)

La problématique familiale peut être un risque ou une possibilité de travail en supervision d’équipe ou en analyse de la pratique. L’auteur s’appuie sur sa pratique clinique groupale. Il indique d’abord le risque du « familialisme » qui consiste à réduire l’institution à une famille ou à interpréter sans écart le problème des professionnels selon leur histoire personnelle. Il montre au contraire l’importance de considérer la place des familles des personnes accueillies dans l’institution car elles font partie des alliances et des organisateurs institutionnels. Après avoir indiqué comment ces deux dispositifs d’analyse sont centrés sur la professionnalité à l’instar d’un groupe Balint, il montre comment l’attention et les associations de points de vue des participants permettent de transformer le « négatif » de la problématique familiale des accueillis lors de la « construction de cas ».

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La confiance institutionnelle des jeunes en Europe : quel effet de l'action publique ?

Article de Tom Chevalier

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 13-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Institution, Union européenne, Jeune, Citoyenneté, Comportement politique, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Depuis le début de la crise économique, les partis radicaux ont engrangé de plus en plus de voix partout en Europe, notamment chez les jeunes. Et les électeurs de ces partis, qu’ils soient de droite ou de gauche, partagent un faible niveau de confiance politique, notamment dans les institutions. Or les niveaux de confiance institutionnelle des jeunes diffèrent grandement d’un pays à l’autre en Europe. Comment donc rendre compte de ces différences ? Nous affirmons dans cet article que ces différences sont dues à l’action publique. À partir d’analyses multiniveaux sur les données de l’European Social Survey, nous montrons que plus les politiques de citoyenneté économique sont inclusives et/ou plus les politiques de citoyenneté sociale sont individualisées, et plus la confiance à l’égard des institutions est prononcée chez les jeunes en général.

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Évaluation du soin institutionnel et intersubjectivité : « l’art de birlibirloque »

Article de Louis Ruiz, Loïc Loidreau

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 74-81.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Évaluation, Soin, Institution, Psychisme, Enfant, Psychothérapie institutionnelle, Psychanalyse

L’évaluation clinique du soin institutionnel apparaît aussi impossible que nécessaire. À partir des notions d’intersubjectivité, de symbolisation et de la proposition originale de l’art de « birlibirloque », l’auteur propose une formalisation de la démarche évaluatrice du soin.

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Les trajectoires des femmes sans domicile à travers le prisme du genre : entre vulnérabilité et protection

Article de Marie Loison Leruste, Gwenaëlle Perrier

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 77-110.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Vulnérabilité, Genre, Interaction, Exclusion sociale, Violence, Statut social, Sécurité, Institution, Sociologie

Moins nombreuses que les hommes sans domicile, moins souvent évoquées dans la littérature académique portant sur l’exclusion ou sur le genre, moins repérables dans les représentations sociales et très peu souvent sans-abri, les femmes sans domicile sont relativement invisibles. Cet article combine des analyses qualitatives et quantitatives pour comprendre, dans une perspective de genre, les trajectoires de ces femmes et leur prise en charge institutionnelle. Les femmes sans domicile sont exposées à des formes spécifiques de violences, structurantes dans leurs trajectoires de vie, mais bénéficient également de formes de protection particulières via une prise en charge institutionnelle différente de celle des hommes. Ces violences et ces formes de protection sont fondées sur le genre, qui constitue donc à la fois un facteur de vulnérabilité et de protection pour les femmes sans domicile.

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Le vécu de l'appartenance à l'institut : de l'expérience d'un "chez-soi" chez les enfant de Loczy

Article de Katalin Hevest

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 321-341.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Institution, Jeune enfant, Groupe d'appartenance, Pouponnière, Hongrie

L’article présente les conditions essentielles pour qu’un petit enfant se sente chez lui dans une institution et montre avec des exemples comment l’Institut Pikler (dit « Lóczy ») a réussi à les mettre en pratique, en établissant une relation intime et harmonieuse entre les enfants et les nurses qui s’occupent d’eux ; en créant un environnement et un mode de vie où ils – même les bébés – peuvent s’y retrouver. Les enfants plus grands apprenaient à connaître, surtout par des occasions organisées, toute la maison, les personnes qui y travaillent, et comprendre au fur et à mesure le fonctionnement de l’ensemble de l’Institut. Chez les enfants de 4-7 ans on pouvait trouver des signes d’identification avec les habitudes et les principes éducatifs de l’Institut

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Violence en formation

Article de Philippe Robert

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 63-74.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Violence, Formation, Université, Transmission, Sujet, Groupe, Institution, Psychanalyse

La formation interroge de façon paradigmatique les croisements entre réalité interne/réalité externe et entre le sujet et le groupe. La formation convoque ainsi les processus de transmission censés permettre une véritable appropriation par le sujet. Il peut exister une forme de violence intrinsèque dans ce processus, éventuellement majorée par des fonctionnements institutionnels défavorables. Le socius pouvait partiellement les contenir en permettant leur inscription. Avec l’affaiblissement des métacadres, la violence se renforce plus qu’elle ne se lie. L’université, avec ses groupes d’appartenance, ses conflits de territoire, ses impasses administratives…, peut être, au moins partiellement, une illustration de cette perte de sens.

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Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités

Article de Dominique Lhuilier, Elise Pestre, Karen Akoka, Etienne Tassinet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 25, printemps 2018, pp. 9-203.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accompagnement, Conditions de vie, Conflit de loyauté, Exil, Expérience, Identité, Identité culturelle, Idéologie, Institution, Migration, Mineur isolé étranger, Mixité sociale, Politique sociale, Pratique professionnelle, Résilience, Sévice corporel, Souffrance, Stigmatisation, Traumatisme, Réfugié, Vulnérabilité

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).
Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…, aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.
Dans ce numéro, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

- La double face de l’exil - Dominique Lhuilier et Élise Pestre
- Réfugiés ou migrants ? Les enjeux politiques d’une distinction juridique - Karen Akoka
- Condition migrante et existence humaine - Étienne Tassin
- Praxis inventives et subjectivantes dans les camps d’exilés - Goda Burksaityte et Élise Pestre
- La danse comme foyer d’asile. Circulation, corps et institution - Zornitza Zlatanova et Laure Wolmark
- Voix d’exils. Réplique à l’épreuve d’invisibilité - Alexandra Felder
- Devenir mère sans papiers. À propos d‘une pratique clinique en PMI - Christine Davoudian
- Un « bouquet de fleurs » dans la clinique transculturelle - Daria Rostirolla
- L’accompagnement : entre idéalisation, épuisement et créativité - Dominique Lhuillier
- Voies de « resubjectivation » chez les demandeurs d’asile victimes de torture - Gail Womersley et Laure Kloetzer
- Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française - Abdelhak Qribi et Sébastien Chapellon
- Accueil et protection des mineurs isolés étrangers : injonctions institutionnelles et paradoxes - Claire Rollet
- Traumatismes et secrets : les enjeux de la relation clinique avec les mineurs non accompagnés - Alexandre Sinanian et Florence Robin-Poupard
- Mobilisation citoyenne et interculturation : l’engagement d’étudiants auprès de réfugiés - Mathilde Vié, Julia de Freitas Girardi et Gesine Sturm

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La résistible institutionnalisation de la cause des femmes

Article de Soline Blanchard, Alban Jacquemart, Marie Perrin, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 223, juin 2018, pp. 4-92.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Féminisme, Genre, Égalité, Institution, Mémoire collective, Professionnalisation, Employé familial, Égalité professionnelle, Agriculteur, Administration, Direction, France, Inde, Egypte

Dans de nombreux pays, l’égalité des sexes est devenue, notamment sous l’impulsion des mouvements féministes, une cause endossée par des acteurs et actrices au sein d’institutions variées (administrations, partis politiques, syndicats, entreprises, ONG, etc.). Cette institutionnalisation de la cause des femmes est au coeur de ce dossier, qui s’intéresse tant aux processus par lesquels des institutions s’emparent de cette cause qu’aux effets de cette institutionnalisation.
En rompant avec une perspective qui pose a priori une rupture entre militantisme et institutions et en s’appuyant sur des études empiriques dans différents contextes nationaux (France, Inde, Égypte), il s’agit d’abord de repenser la question de la dépolitisation à partir d’une analyse des conditions historiques et sociales d’émergence et de diffusion de la cause des femmes dans différents sites institutionnels et pays. En outre, l’attention portée aux propriétés sociales des actrices et acteurs, ainsi qu’aux contraintes institutionnelles pesant sur elles/eux, permet de mettre en évidence les effets ambivalents de ces processus : la définition-même de la cause des femmes est l’objet de renégociations pouvant affecter son contenu et sa diffusion au sein des institutions demeure toujours fragile et réversible.

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Des usagers en santé mentale chercheurs en sciences sociales

Article de Claude Deutsch

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 197-213.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Recherche-action, Empowerment, Handicap psychique, Usager, Chercheur, Communication, Institution, Expérience, Advocacy France

Cet article relate l’expérience en cours de la recherche « De la disqualification à la prise de parole en santé mentale. Recherche sur les conditions d’émergence, de reconnaissance et de prise en compte de la parole des personnes dites handicapées psychiques par les décideurs publics », initiée et menée par l’association Advocacy France, association d’usagers en santé mentale. Cette recherche-action consiste à faire réaliser par des personnes concernées un travail d’enquête sur les situations de communication avec les institutions. Il s’agit de révéler à la fois les difficultés de communication rencontrées par les personnes pour s’exprimer et les difficultés pour les institutions d’entendre la parole des personnes en situation de handicap psychique. Le défi de cette recherche est de s’appuyer sur les usagers en santé mentale eux-mêmes pour repérer ces obstacles et préconiser des bonnes pratiques permettant de les dépasser.

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Lorsque la recherche avec les personnes accompagnées en protection de l’enfance se confronte aux défis démocratiques

Article de Anna Rurka, Patrick Rousseau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 133-147.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Usager, Protection de l'enfance, Recherche sociale, Participation, Enquête, Démocratie participative, Travail social, Institution

Cet article discute les liens entre la participation des personnes accompagnées dans le champ de recherche en travail social et la participation civile au processus décisionnel à différents niveaux de la gouvernance. Ce domaine de la sphère publique est traversé par plusieurs tensions contradictoires qui influencent les politiques publiques et qui invitent les chercheurs à se positionner à travers les choix épistémologiques ou méthodologiques opérés. Il s’agira aussi de présenter un dispositif de recherche qui, étant confronté à des univers normatifs différents et aux configurations relationnelles changeantes, peut créer un espace délibératif contribuant à la démocratisation des connaissances produites.

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