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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 628

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La sélection à l’entrée des formations en travail social : quelle place pour la clinique ?

Article de Fabien Clouse, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 67-76.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Sélection, Approche clinique, Éducateur spécialisé, Organisme de formation, Législation, Admission

Cet article se propose de discuter des enjeux relatifs aux processus de sélection à l’entrée des Établissements de Formation en Travail Social (EFTS) en procédant à une revue systématique des textes
réglementaires et des travaux consacrés à cette thématique dans la littérature spécialisée. Il s’appuiera également sur les expériences de formateurs des auteurs dans des dispositifs de sélection au sein de plusieurs EFTS d’envergure régionale sur l’ensemble du territoire au fil des réformes engagées depuis les années 1990.

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Clinique des réformes et réformes de la clinique

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 59-66.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Approche clinique, Observation, Réforme, Éducateur spécialisé, Analyse de la pratique, Médiation, Formation alternée, Groupe

Quelle place pour la Clinique dans la succession des réformes qui impactent la formation des travailleurs sociaux ? Cette notion qui tend à disparaître du paysage de la formation a‐t‐elle toujours « voix au chapitre »? C'est à travers les notions d'observation, de réflexivité, d’alternance et de groupe de formation que nous essayons de répondre à ces questions avec le souci d'une vigilance renforcée face au mouvement de normalisation en cours, sans pour cela avoir le sentiment de participer d'une idéologie appartenant au passé qu'il serait opportun d'abandonner.

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De l’intérêt d’une formation hybride entre universités et centres de formation au travail social face au défi de la complexité des métiers de l’encadrement

Article de Pascal Fugier

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité

Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.

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Entre clinique et savoirs : le pari de la formation des éducateurs spécialisés à l’université

Article de Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 40-48.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Éducation spécialisée, Université, Savoir, Approche clinique, Réforme, Approche historique, Référentiel, Professionnalisation, Compétence professionnelle, Certification, Bureaucratie

L’article soutient la nécessité des références à la clinique et aux savoirs dans la formation des travailleurs sociaux. Partant d’une approche historique du diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé, l’auteur
dénonce les risques de technocratisation des formations et des pratiques induits par les réformes 2007 et 2018. L’article s’ouvre sur un pari : celui de la formation des éducateurs à l’université, comme possibilité de relance de la dialectique clinique‐savoirs et mode de subversion des logiques de compétences à l’œuvre dans les référentiels DE.

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Le socle commun des compétences et des connaissances du travail social : un couteau suisse au mode d’emploi problématique

Article de Patrick Lechaux

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 24-39.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Réforme, Formation, Référentiel, Transversalité, Professionnalisation, Diplôme, Organisme de formation, Travailleur social, Culture professionnelle, Formateur

Cet article porte sur la figure la plus emblématique de la réforme des diplômes d’État de métiers achevée en 2018 censée refonder la formation à l’aune d’un projet politique récurrent visant à imposer la
primauté du « travail social » sur les métiers : le socle commun des compétences et des connaissances. Partant de l’expérience des formateurs de terrain aux prises avec ce socle commun introuvable, l’article cherche à démonter les ressorts de cet opérateur de transversalité. Outre les approches du « commun » relevant de registres politiques de justification qui apparentent le socle commun à un couteau suisse au regard de sa multifonctionnalité quasi magique, la question se pose de la conception de la référentialisation par les compétences. Procédant paradoxalement par mise à distance de l’activité réelle du travail, elle ne peut que paralyser la professionnalisation par la formation.

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Les visages du sans-abrisme en France : la modélisation de la carrière de sans-domicile comme substitut de la catégorisation actuelle

Article de Aurélien Carotenuto Garot, Elsa Monténégro Marques

Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 3-18.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Typologie, Représentation sociale, Travailleur social, SIAO, Accueil d'urgence, Sociologie, Exclusion sociale, CHRS

En France, l’actuel système de catégorisation des personnes sans-domicile, auquel se réfèrent les acteurs du secteur de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion (le secteur AHI) présente plusieurs biais épistémologiques qui impactent négativement l’action sociale à destination des populations SDF. L’objet de cet article est donc, dans un premier temps, de déconstruire les catégories utilisées par le secteur AHI, afin d’appréhender leurs fondements, leurs principales limites et leurs conséquences sur la qualité de l’aide portée aux personnes sans-domicile. Dans un second temps, cet article présentera les intérêts et quelques aspects de la typologie développée dans le cadre de ma thèse, afin de proposer un nouveau système de catégorisation des populations sans-domicile qui soit plus opérationnel que celui actuellement utilisé.

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Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Multiplication des acteurs et coordination dans l'accompagnement à domicile

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 57-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Aidant familial, Travailleur social, Maintien à domicile, Aide à domicile, Intervention à domicile, Participation, Empowerment, Coordination, Intégration, SESSAD, Soins à domicile, SAAD, SAVS, SAMSAH, AGGIR (Grille)

Dans l'ensemble du secteur social et médico-social, les entrecroisements entre tous les acteurs n'ont pas cessé de se complexifier. L'augmentation du nombre de personnes identifiées comme étant en risque, voire en situation avérée de perte d'autonomie, a conduit ces dernières années à une prise de conscience collective quant à de nouvelles formes de solidarité, fondées sur la proximité avec l'environnement immédiat et les lieux de vie ordinaires. Dans ce cadre, le rôle des proches est d'autant plus important à prendre en considération que la pression croissante de la demande sociale oblige à intégrer cette problématique dans les réflexions sur l'accompagnement à domicile, y compris dans sa dimension économique, mais aussi sur les conditions pratiques entraînées par la présence, au sein d'un même lieu, de plusieurs intervenants professionnels et non professionnels.
En effet, pour une grande partie des personnes accompagnées chez elles, les formes d'aide sont mixtes : elles associent des professionnels et des aidants informels. Hugues Joublin avait déjà montré que pour une personne âgée sur cinq à domicile, l'aide est uniquement formelle, c'est à dire émanant de professionnels exclusivement rémunérés. Pour les quatre autres, l'aide est uniquement informelle ou mixte.

Les habitats collectifs et accompagnés en santé mentale à l’épreuve de la pandémie de Covid-19 : entre protection vis-à-vis du virus et soutien à l’autonomie

Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise

Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.

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Penser la formation comme une condition de l’intervention en protection de l’enfance

Article de Anne Devreese, Julie Chapeau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, pp. 103-116.

Mots clés : Travail social : Formation, Protection de l'enfance, Pratique professionnelle, Formation, Recherche, Travailleur social, Émotion, Distance

Tandis que la littérature scientifique et institutionnelle pointe régulièrement l’inadéquation de la formation des professionnels de la protection de l’enfance aux exigences du secteur, tant sur le plan managérial que sur celui des pratiques, les évolutions attendues peinent à se concrétiser. Dans un contexte de transformation profonde du dispositif de protection de l’enfance, poussée par un cadre législatif renouvelé et l’apport croissant de connaissances sur l’enfant et son développement, comment repenser la formation des cadres et des travailleurs sociaux comme levier d’amélioration de l’intervention conduite auprès des familles, mais aussi des conditions d’exercice des professionnels ? Porteur d’une politique volontariste en matière d’accompagnement des acteurs de terrain, le département du Nord fait le pari d’une meilleure prise en compte des spécificités de cette mission dans l’organisation des formations, mais plus encore de réconcilier ces dernières avec la recherche et les pratiques professionnelles.

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