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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 103

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Quels changements du fait de l’intervention sociale d’intérêt collectif ?

Article de Cristina de Robertis

Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 32-43.

Mots clés : Travail social : Métiers, ISIC, Travail social, Changement, Recherche, Pratique professionnelle, Partenariat, Travailleur social

Cet article interroge la question du changement produit par l’ISIC. Comment le définir ? Quels sont ses caractéristiques selon les acteurs en présence ?
Sont analysés, à partir d’un matériel de pratiques, les changements les plus fréquents mentionnés par les usagers du travail social, les travailleurs sociaux eux-mêmes et les institutions qui les embauchent.

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Les savoirs du travail social

Article de Jean Marie Bataille

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 263, décembre 2016, pp. 102-107.

Mots clés : Travail social : Formation, Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Savoir, Formation, Libéralisme, Université, Théorie, Modèle, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Recherche, Plan d'action en faveur du travail social et du développement social

Les Etats généraux du travail social et le plan d'action en faveur du travail social et du développement social qui en résulte indiquent vouloir revaloriser le travail social par, notamment, une réforme des formations impliquant une coopération avec l'Université. Nous livrons ici quelques réflexions sur les conditions de constitution d'une discipline de travail social, qui sont plus des questions sur un sujet sans doute majeur pour l'avenir du travail social. Ce texte est un parti pris quant à la question des savoirs du travail social.

Apprendre à évaluer

Paru dans la revue Education permanente, n° 208, septembre 2016, pp. 2-136.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Évaluation, Apprentissage, Formation, Formation professionnelle, Formateur, Enseignant, Méthodologie, Théorie, Recherche, Pratique professionnelle, Expérience pédagogique, Compétence, Outil

Restituer des résultats de recherche en soins

Article de Sophie Trukriel

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2016, pp. 8-12.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Infirmier psychiatrique, Recherche, Transmission, Savoir, Soin, Pratique professionnelle

A l'issue d'une recherche sur les soins informels dans les soins infirmiers, qui a permis de repérer finement les fonctions des savoir faire ou savoir être des infirmiers en psychiatrie, l'auteur s'interroge sur la communication de ces éléments et sur leur transcription dans les pratiques. Elle expose comment elle réintègre ces résultats, en s'adressant de manière spécifique à des collègues expérimentés, aux étudiants en soins infirmiers et à des équipes de l'hôpital. Avec ce dernier groupe, elle réalise des temps d'immersion afin de leur faire des retours sur leur pratique.

Passeurs et passerelles : le cas du Diplôme d'Etat d'Ingénierie Sociale

Article de Alexandre Pagès

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 82, juin 2016, pp. 105-115.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Formation supérieure, Travailleur social, DEIS, Ingénierie sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Recherche, Théorie, Pratique professionnelle, Cadre de l'intervention sociale

Avec le DEIS, il s'agirait de renforcer des complémentarités (l'image de passerelle est encore ici prégnante) entre des savoirs académiques et des savoirs en acte...

« Une approche ethnographique des Centres éducatifs fermés : méthode, enjeux scientifiques et retours sur la formation »

Article de Catherine Lenzi

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Travail social : Formation, Organisme de formation, CEF, Enquête, Professionnalisation, Travailleur social, Recherche, Recherche sociale, Pratique professionnelle, Formation

Le présent article porte sur l’expérience d’une recherche pilotée au sein d’un institut de formation en travail social et interroge ce que faire de la recherche dans un tel contexte veut dire. Pour ce faire, le propos développé se fonde sur une enquête ethnographique en Centres éducatifs fermés, menée sur deux ans par un collectif composé de chercheurs disciplinaires et de formateurs professionnels. Les éclairages visés portent autant sur la manière concrète dont s’est structuré et organisé le programme (démarche et méthode) que sur les enjeux que pose ce type de démarche en termes d’utilité scientifique et d’usages sociaux, notamment dans les apports de connaissances qui peuvent servir la formation et la professionnalisation des travailleurs sociaux.

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Une enquête ethnographique en centre d’hébergement : démarches collaboratives et implications réciproques du chercheur et des professionnels.

Article de Delphine Bruggeman

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enquête, Équipe éducative, Chercheur, Pratique professionnelle, Interaction, Recherche, CHRS, Gens du voyage, Scolarisation, Coopération

A partir d’une recherche ethnographique réalisée dans le cadre d’une réponse à un appel d’offres de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED) en 2012, cet article se propose d’analyser les rapports entretenus par le chercheur avec une équipe socioéducative dont le travail éducatif mené dans un centre d’hébergement avec des familles migrantes roms a constitué l’objet central de la recherche. Nous décrivons comment le chercheur à qui une association a commandé un regard sur les questions de scolarisation mène son enquête dans un contexte institutionnel et professionnel complexe dans lequel les relations et interactions, à des niveaux hiérarchiques différents, peuvent peser sur le recueil et le traitement des données. Comment parvient-il à concilier l’indépendance et la scientificité de sa démarche avec les attentes du commanditaire et celles des professionnels désormais impliqués dans sa recherche ? Quelles démarches collaboratives et quelles implications réciproques se déploient tout au long de l’enquête ? Quels en sont les effets sur son identité de chercheur et sur les pratiques des professionnels ?

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Négocier sa place de chercheur dans une "approche collaborative" : entre exigences scientifiques et attentes professionnelles

Article de Naoual Boumedian

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, AEMO, Enseignement secondaire, Bien-être, Travailleur social, Recherche, Chercheur, Méthodologie, Pratique professionnelle, Compétence, Recherche-action, Coopération, Belgique

Cet article présente les étapes qui ont émaillé la constitution d'un « espace collaboratif » entre, d'une part, des chercheurs et, d'autre part, des professionnels impliqués dans le milieu de l'Aide à la jeunesse en Belgique. Le contexte est celui d'une recherche-action commanditée par ces professionnels auprès d'un opérateur de recherche, qualifié par eux de « scientifique » (c'est-à-dire relevant de la « sphère académique »). L'article mettra en avant les étapes (voire les « outils ») méthodologiques et épistémologiques qui ont permis aux professionnels susmentionnés de s'impliquer dans la démarche de recherche. Simultanément, l'article mettra en avant les garde-fous que nous, en tant que chercheurs, avons défendus pour « faire science ». L’article propose de réfléchir, à partir de cette expérience, aux conditions qui rendent possibles les « espaces collaboratifs » entre chercheurs et professionnels impliqués autour d'un même objet de réflexion.
L'objet de la recherche a porté sur le « bien-être » des élèves à l'école (niveau secondaire, c'est-à-dire après l'école primaire et avant le niveau supérieur). L'objectif de la recherche tel qu'énoncé au départ par les commanditaires a visé à l'élaboration d'un « guide » des « bonnes pratiques » en matière de « bien-être » à l'école. Nous expliciterons comment l'« espace collaboratif » a permis de réorienter cet objet initial, tout en inscrivant des effets sur le monde social (dimension « performative » des « recherches collaboratives »). Dans cette perspective, nous aborderons également la question des limites rencontrées dans l'« espace collaboratif » et des conditions pour, peut-être, les dépasser à l'intérieur même de cet espace.

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Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.

Etude des pratiques des travailleurs sociaux en situations interculturelles

Article de Margalit Cohen Emerique

Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 21-34.

Mots clés : Travailleur social, Interculturel, Pratique professionnelle, Formation, Recherche, Action sociale, Culture, Communication, Représentation sociale, Interaction

C’est par de nombreux allers et retours entre des pratiques de formation et la recherche en utilisant la méthode des « chocs culturels » également dite « des incidents critiques », à la fois méthode de recherche et outil de formation qu’ont pu émerger des connaissances théoriques concernant la multiplicité et la complexité des facteurs qui interfèrent dans la rencontre interculturelle et qu’ont pu être cernées les zones sensibles dans les interactions à visée d’aide et d’accompagnement des migrants en difficulté. Cet article présente une approche d’intervention sociale et l’élaboration d’une méthode : celle du choc culturel, qui ont permis toutes deux d’accéder à des pratiques d’action sociale auprès des migrants plus adéquates. Il s’agit d’une part de « l’approche interculturelle », concept plus large et plus dynamique que la notion de « compétence interculturelle », trop détachée des contextes sociaux et des statuts des protagonistes de l’interaction. Cette « approche interculturelle » parcourt trois étapes spécifiques : tout d’abord,
la prise de conscience par le professionnel de son propre cadre de références par un processus de décentration ; la deuxième étape consiste en la découverte du cadre de références de l’Autre . Et la dernière, son investissement dans un véritable dialogue interculturel, en particulier sous forme de négociation-médiation pour résoudre les conflits de valeurs inhérents à certaines interactions interculturelles. L’approche interculturelle demande une formation. D’autre part, est présentée ici la méthode des chocs culturels, à la fois outil de recherche et méthode de formation.