PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2016, pp. 5-35.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Soins à domicile, Crise, Scolarité, Prévention, Souffrance psychique, Enfant, Prise en charge, Gériatrie
Comme le souligne le serment d'Hippocrate : "Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades", la clinique, du grec klinê : le lit, signifie pour le médecin être auprès du malade alité, là où il s'est incliné, là où sa santé et ses forces déclinent.
A l'aube du XIXe siècle, le cadre clinique de l'hôpital psychiatrique s'est construit, tout comme celui de l'hôpital moderne, autant dans un souci d'efficacité que de démocratisation. tenon voulait que l'hôpital soit une "machine à guérir", mais également que ces machines soient accessibles à l'ensemble de la population française.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 342, novembre 2016, pp. 44-48.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Concept, Mécanisme de défense, Prise en charge, Psychothérapie
Le concept de dissociation traumatique a représenté une évolution majeure dans la compréhension des mécanismes à l’œuvre dans l’apparition d’un trauma. Aujourd’hui, la méthode de l’Intégration du cycle de vie (ICV) propose la prise en charge de cette dissociation en favorisant l’intégration de l’histoire traumatique et le développement d’une meilleure capacité de régulation émotionnelle.
La souffrance psychosociale est devenue une préoccupation publique à partir des années 1980, d’abord définie dans le cadre de l’émergence des problématiques de l’exclusion. Depuis quelques années, la diffusion de la préoccupation pour ce type de souffrance s’est développée sur un ensemble varié de scènes sociales dont celles des politiques de la ville, de la psychiatrie, du travail, de l’école… À partir d’une recherche action basée sur la méthode d’analyse en groupe d’acteurs et d’un diagnostic réalisé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville sur un territoire de relégation sociale de Toulouse, l’article fait un point sur les problèmes rencontrés par les intervenants sociaux pour prendre en charge des souffrances qui relèvent moins de la psychiatrie que de l’articulation des interventions sociales.
Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.
Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Article de Agnès Brion, Thierry Faivre, Roger Godbout, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 205, février 2016, pp. 22-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du sommeil, Psychopathologie, Psychiatrie, Sommeil, Schizophrénie, Rêve, Psychose, État dépressif, Médicament, Prise en charge, Psychologie clinique, Suicide, Risque, Relation soignant-soigné, THERAPIE COMPORTEMENTALE
En psychiatrie, les troubles du sommeil s'accompagnent souvent d'une aggravation des symptômes de la maladie mentale. Compte tenu des enjeux pronostiques, ces troubles sont à rechercher systématiquement. Aujourd'hui, des prises en charge adaptées, en particulier non médicamenteuses, peuvent avoir des effets positifs sur le cours de la maladie. État des lieux des connaissances.