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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Après le confinement, les aidants sont exténués

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3163, 5 juin 2020, p. 11.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Crise, Épidémie, TIERCE PERSONNE, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie, Soutien psychologique, Fatigue

Épuisement, isolement, détresse. Après trois mois de pandémie, de crise sanitaire liée au coronavirus, la situation des proches aidants reste difficile. Alors qu’ils estiment n’avoir pas suffisamment été entendus par les pouvoirs publics, ils font part de leur ras-le-bol.

Covid-19 : les invisibles de la crise

Article de Antonin Amado

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3155, 10 avril 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Travail social : Métiers, Non-recours, Adulte en difficulté, Épidémie, Crise, Précarité, Alimentation, Exclusion sociale, Territoire, Personne âgée, Personne handicapée, Maintien à domicile

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L'adaptabilité en jeu...

Article de Alexandra Marquet, Marcel Nuss, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 57, février-avril 2020, pp. 7-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Adaptation, Aide à domicile, Autisme, Capacité d'adaptation, Contrat de professionnalisation, Employeur, Salarié, Formation, Tutorat, Handicap psychique, Maintien à domicile, Personne âgée, Personne handicapée

Des personnes âgées en perte d'autonomie qui sont accompagnées jusqu'à la fin de leur vie. Des personnes en situation de handicap encore actives et qui ont une vie sociale. D'autres qui sont atteintes d'un trouble psychiatrique... Des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Autant de profils et de personnes qui sont aujourd'hui accompagnées à domicile. Force est de constater qu'à l'heure où les Français plébiscitent le domicile aux dépens des établissements médico-sociaux et où l'inclusion est sur toutes les lèvres, la notion d'adaptabilité des professionnels du domicile est au cœur des missions sur le terrain. Et pour cause, chaque nouvelle intervention nécessite une adaptation compte tenu des imprévus et des surprises (souvent mauvaises) qui se présentent aux équipes. Pour des salariés souvent recrutés sans diplôme, leur accompagnement est indispensable pour justement savoir quelle attitude adopter. Pour garantir une prise en charge de qualité des usagers et de ne pas mettre en difficulté des professionnels déjà isolés dans leurs interventions, les directions misent sur la formation par des pairs, le tutorat, les contrats de professionnalisation, la spécialisation des services, la création des pôles ou encore les rencontres entre les équipes. (...) (Présentation de l'éditeur)

Les travailleurs sociaux au cœur de la crise

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3152, 20 mars 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Travail social : Métiers, Personne âgée, Personne handicapée, Adulte en difficulté, Manque, Ressources humaines, Fatigue, Accompagnement

Mieux épauler les accueillants familiaux

Article de Paul Alexis Racine Jourdren

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 244, février 2020, pp. 30-32.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accueillant familial, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée

Depuis trois décennies, le législateur a créé le dispositif d'accueil familial, une alternative d'hébergement des personnes âgées ou en situation de handicap à mi-chemin du maintien à domicile et de l'établissement permettant de cumuler les avantages de l'un (vie de famille) et de l'autre (accompagnement). Or cette formule, bien que plébiscitée par de nombreuses personnes, a bien du mal à se développer. L'un des écueils principaux est la précarité de l'exercice pour les familles d'accueil, ne disposant pas de protection sociale en cas d'interruption d'activité et soumises par ailleurs à une très forte astreinte de présence. Si la forme salariée de cette activité pourrait permettre de résoudre ces inconvénients, elle s'avère très complexe à gérer. Quelques départements ont tenté d'en créer une forme, en salariant des accueillants familiaux via des établissements médico-sociaux, mais cela a eu peu de succès.
Avec une formation d'économiste et un militantisme provenant d'une situation vécue, Paul-Alexis Racine-Jourdren a créé en 2016 une entreprise sociale et solidaire nommée CetteFamille, qui propose une nouvelle formule originale pour encadrer l'accueil familial des personnes âgées et des personnes handicapées. L'idée est de constituer une structure employeuse des accueillants familiaux, permettant de concilier protection sociale des accueillants et continuité de service pour les accueillis, dans une logique de développement local. Ce projet porté par une structure privée, soucieuse de pérenniser son économie en diversifiant ses ressources, pourrait dans les années qui viennent conférer à l'accueil familial un essor qui jusqu'à présent lui a fait défaut. D'ores et déjà le groupe Malakoff-Humanis, la région Normandie et trois départements seraient intéressés par la démarche.

Rester citoyen en établissement

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Marcel Nuss, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 25, janvier-février 2020, pp. 8-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Citoyenneté, Établissement social et médicosocial, Personne âgée, Personne handicapée, Vote, Utilité sociale

Les mots ont du sens. Résidents, usagers, autant de termes employés pour désigner les personnes âgées ou en situation de handicap qui vivent en établissements médico-sociaux. Citoyens ? Il est moins utilisé et pourtant. La loi 2002 a ouvert l'ère de la démocratie sociale. D'autres textes législatifs ont suivi depuis. L'usager ou plutôt le citoyen s'est retrouvé au cœur du dispositif... avec des droits à faire valoir. Oui, mais comment ? Penser, discuter, échanger, donner son avis, faire des choix, voter, sortir... certes, mais quand la dépendance s'installe, que les troubles cognitifs s'intensifient, que la pathologie fragilise, ne permet pas ou plus de s'exprimer, autant de situations bien réelles vécues quotidiennement par les professionnels. Est-ce que des mesures de protection ou la fragilité ne sont pas compatibles avec la citoyenneté ? Evidemment que non... Mais le défi est de trouver des solutions, savoir décrypter, pour que les personnes accompagnées soient actrices de leur vie et puissent s'exprimer autour de choix anodins comme : "Comment ai-je envie de m'habiller ? De quoi ai-je envie de manger ?", ou d'autres plus difficiles "Ai-je envie de vivre avec untel ?". A l'heure où la prise en charge a été remplacée par l'accompagnement, où les personnes ne sont pas placées mais vivent dans des établissements qui sont leur "chez soi", où les établissements s'ouvrent, où l'inclusion est sur toutes les lèvres... le cadre de vie change. Mais à l'intérieur ? L'architecture des structures n'est pas encore adaptée à la vie affective des résidents-citoyens. Les chambres doubles ne sont pas encore la norme. Et que dire de la différence d'accès aux soins ? Sur le terrain, des initiatives sont prises, des expérimentations essaiment. Et surtout depuis quasiment deux décennies, les pratiques ont évolué autour des droits et des devoirs des résidents qui ne sont pas des "objets de soins", mais bien des citoyens à part entière.

Un nouveau souffle pour l'habitat inclusif

Article de Sophie Bourlet

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 170, février 2020, pp. 32-34.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Habitat, Habitat collectif, Personne âgée, Personne handicapée, Financement, Loyer, Loi, Accompagnement, Inclusion

La loi Elan aborde pour la première fois la notion d'habitat inclusif pour les personnes âgées et handicapées. 15 millions sont prévus pour financer des habitats partagés et accompagnés. Les porteurs de projets sont déjà convaincus de leur impact social pour peu que l'accompagnement soit durable.

Combattre les solitudes

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, René Raguenès, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 56, novembre 2019-janvier 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aide à domicile, Maintien à domicile, Formation, Personne handicapée, Personne âgée, Isolement, Lien social, Vulnérabilité, Intergénérationnel

A l'heure où rester à domicile, coûte que coûte, est devenu la priorité n° 1 des Français vieillissants, qui rejettent la vie en établissement, force est de constater que la perte d'autonomie chez soi n'est pas la panacée. Les pathologies, les troubles cognitifs, le veuvage, l'éloignement des proches ou encore la raréfaction de la "cohabitation intergénérationnelle" se sont soldés progressivement par un sentiment de solitude voire plus grave par une situation d'isolement. Face à une population vulnérable, repliée sur elle-même, les aides à domicile peuvent rencontrer des difficultés pour trouver leur place, créer du lien et tout simplement intervenir en toute sérénité. Dans ces situations plus compliquées, les professionnels de terrain seuls ne peuvent pas s'appuyer sur un collègue, sur une psychologue ou un responsable qui les conseillerait ou reprendrait la main. D'où un sentiment de ne pas toujours être à la hauteur, de ne pas savoir comment réagir qui laisse place à la frustration. S'ils interviennent pour une aide à la toilette ou au repas, des courses, c'est avant tout le lien social qui est recherché par l'usager. Or, cet objectif passe (parfois) à la trappe, faute de formation et de temps. Et pourtant, des solutions existent, des expérimentations sont menées pour justement combattre cette double solitude qui mine la population et le secteur. (...)

Les proches aidants ou des solidarités en action

Article de Sandrine Chambaretaud, Sandrine Danet

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 109, décembre 2019, pp. 10-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Statut, Statistiques, Typologie, Santé, Santé mentale, Besoin, Politique sociale, Législation, Congé, Innovation sociale, Technologie, Maintien à domicile, Formation, Infirmier, Personne âgée, Personne handicapée, Cancer, Addiction, Education thérapeutique

Près de 10 millions de personnes aident un proche en raison de son état de santé : on les appelle les proches aidants. Qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins ? Des dispositifs sont mis en place pour reconnaître le rôle des proches aidants, mais aussi pour améliorer leur qualité de vie. Soutenir les aidants est un enjeu majeur dans un contexte de vieillissement de la population et de développement des soins en ambulatoire.

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