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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Accompagnement social. Une crise mais de quoi ?

Article de Nathalie Levray, Roland Janvier, Cédric Routier

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 166, octobre 2019, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Intervention sociale, Accompagnement social, Crise, Travail social, Participation, Relation équipe éducative-famille, Réfèrent

Un récent rapport de l’Igas diagnostique une inquiétante crise de sens pour l’accompagnement social. La question de son efficacité se pose d’autant plus fortement dans un contexte de saturation des dispositifs et de massification des besoins. Selon l’Igas, « l’État social du XXIe siècle » doit passer à l’animation de réseaux pour soutenir des interventions sociales à visée d’émancipation individuelle et collective. Plutôt que d’évoquer une crise du travail social, les professionnels préfèrent parler de malaise alors qu’ils font face à des problématiques structurelles dont la résolution ne peut reposer sur le seul individu, et à l’absence de solutions de la part des pouvoirs publics.

Livrer les batailles que l’on peut remporter

Article de Saül Karsz

Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 11-17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Cadre de l'intervention sociale, Pratique professionnelle, Crise, Changement, Valeur

Les évolutions économiques et sociales rendent l’humanisme, cette référence majeure du travail social, instable, abstrait, creux, tandis que les protocoles, voire le protocolisme et autres dispositifs de gouvernance s’imposent de plus en plus. Les pratiques quotidiennes s’en trouvent sévèrement déstabilisées. La nostalgie semble alors de mise, qui regrette des temps autrefois simples et clairs – qui en fait n’ont jamais existé. Car la complexité est l’ombre portée du travail social. C’est pourquoi il convient de revisiter quelques lieux communs et de rectifier quelques erreurs de perspective qui contribuent à alourdir davantage une situation effectivement difficile. Ce n’est pas le travail social qui est aujourd’hui en cause, mais ses rationalisations humanistes. Nous sommes, individuellement et collectivement, pour quelque chose dans ce qui arrive aujourd’hui. Nous pouvons donc l’être également dans l’ouverture à des possibles.

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