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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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50 ans de SES

Article de Christophe Laviallle, Michel Lallement, Yves Déloye, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 195, mars 2019, 78 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Sociologie, Discipline scolaire, Enseignement, Approche historique, Presse, Théorie, Savoir, Méthode pédagogique

Ce numéro spécial retrace cinquante ans de SES à travers les quatre disciplines fondatrices : l’économie, la sociologie, la science politique et l’histoire. Il est complété par les témoignages de mes prédécesseurs, Henri Lanta et Pascal Combemale, de collègues qui ont vécu l’évolution de la discipline sur cette période et d’un hommage rendu à Marcel Roncayolo, véritable père fondateur des SES.

Le paradigme de l'inclusion ou la société des singularités pour horizon

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 11-24.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Sociologie, Intégration, Altérité, Égalité, Inclusion

La notion d’inclusion indique une nouveauté qui semble recouper certains travaux sociologiques sur la « société des singularités ». Penser une société inclusive offre une occasion de reconsidérer l’égalité démocratique à l’aune de l’unicité de chacun de ses membres. Cet article se propose de croiser cette recherche sociologique sur l’égalité avec la philosophie de Levinas sur l’altérité. La notion d’intégration comme assimilation de l’altérité fera place à celle d’inclusion au service d’une quête d’un commun d’humanité. Renversant l’antériorité de l’identité sur l’altérité, les tendances à l’homogénéisation et à l’identitarisme sont revisitées pour orienter des chemins qui pensent la diversité comme le ferment de notre production du commun.

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Formes contemporaines d'organisation et de travail : évolutions, révolutions ?

Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail

Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?

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Regard analytique sur le groupe social

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 139-143.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Jouissance, Psychanalyse, Consommation, Subjectivité, Groupe, Idéal du moi, Société, Sociologie, Anxiété, Narcissisme

Selon Freud en 1914, certains sujets ne veulent pas renoncer à la perfection narcissique de leur enfance et ils chercheront à la regagner dans une forme nouvelle de leur idéal du Moi. Qu’en est-il en 2016 ? Face à la société de consommation et du virtuel, que pouvons-nous dire de ses effets ? Existe-t-il des changements psychologiques et des répercussions symptomatiques ? À partir de travaux sociologiques, cet article tentera d’élaborer une brève traversée analytique.

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Malgré la progession de l'emploi qualifié, un quart des personnes se sentent socialement déclassées par rapport à leur père

Article de Tiaray Razafindranovona

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 68-73.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mobilité sociale, Sociologie, Économie, Évolution, Statistiques, Perception, Catégorie socioprofessionnelle, Classe sociale

Le sentiment de déclassement social, tout comme celui de l'ascension sociale, concerne tous les milieux sociaux : environ un cadre sur cinq estime de sa position sociale est moins élevée que celle de son père ; environ un employé ou ouvrier non qualifié sur cinq considère occuper une meilleure position que son père...

C’est normal docteur ? Normal et pathologique en médecine générale

Article de Anastasia Meidani

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 465-499.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Médecine générale, Santé, Norme sociale, Pathologie, Entretien, Médecin, Relation soignant-soigné, Déviance

Le présent article se propose d’interroger le processus de normalisation à l’œuvre, au sein de la médecine générale, à partir d’un triple corpus des données recueillies dans plus de 800 articles de la revue Prescrire et une série d’entretiens auprès des médecins généralistes exerçant en libéral (N = 20) et étudiés en amont dans le cadre des séances d’observation in situ dans leur cabinet médical (N = 100h). L’ambition dépasse le seul cadre d’une sociographie des pratiques des soins et rend compte du contexte normatif qui cherche à réguler la production du pathos porteur de label médical. Étudiées au prisme des normes véhiculées dans la revue Prescrire, les relations soignants/soignés en œuvre dans les cabinets des généralistes participent de la fabrique des « anormaux », au même titre que les représentations qui parcourent les récits de ces soignants. L’article montre alors la place centrale que la médecine générale occupe au sein de ce processus, face à l’obsession contemporaine de la normalité, recouvrant à la fois l’élaboration collective des conduites individuelles, jugées non conformes selon un état de santé estimé pathologique, et le projet sociomédical de les « corriger ». Signaler la déviance biologique suffirait-il alors pour générer de la déviance sociale ?

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Ce que le big data fait à l'analyse sociologique des textes : un panorama critique des recherches contemporaines

Article de Jean Philippe Cointet, Sylvain Parasie

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 533-557.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intelligence artificielle, Internet, Technologie numérique, Analyse de contenu, Écrit, Sociologie, Enquête, Méthode quantitative

Depuis les années 2000, de nouvelles techniques d’analyse textuelle font leur apparition au croisement des mondes informatiques, de l’intelligence artificielle et du traitement automatique de la langue. Bien qu’élaborées en dehors de toute préoccupation sociologique, ces techniques sont aujourd’hui mobilisées par des chercheurs – sociologues comme non-sociologues – dans le but de renouveler la connaissance du social en tirant parti du volume considérable de matériaux textuels aujourd’hui disponibles. En dressant un panorama des enquêtes sociologiques qui reposent sur la mise en données et le traitement quantitatif de corpus textuels, cet article identifie à quelles conditions ces approches peuvent constituer une ressource pour l’enquête sociologique. Les trois conditions qui émergent de notre analyse concernent : 1) la connaissance du contexte de production des inscriptions textuelles ; 2) l’intégration à l’enquête de données extérieures au texte lui-même ; 3) l’ajustement des algorithmes au raisonnement sociologique.

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Comment fabriquons-nous les rêves ?

Article de Claude Tapia, Bernard Lahire

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 359, juillet-août 2018, pp. 68-72.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rêve, Sociologie, Psychanalyse

Bien avant la théorie freudienne de l’interprétation des rêves, les humains ont cherché à comprendre ce que racontaient leurs songes. Le sociologue Bernard Lahire est allé explorer en amont de ce mystère : il s’est interrogé sur la manière dont les rêves sont fabriqués, dans ce tissage singulier entre vie sociale, vie psychique et personnalité. C’est sur cette réflexion, exposée dans son dernier livre, L’Interprétation sociologique des rêves, que nous l’avons interrogé.

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