PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Esprit, n° 466, juillet-août 2020, pp. 135-139.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Usager, Action sociale, Droits des usagers, Coopération, Intégration
Coopérer avec les personnes accueillies à la conception, à la mise en œuvre et l’évaluation de l’action sociale permet une meilleure inclusion sociale de ces personnes. Mais une organisation bureaucratique et une culture caritative s’y opposent.
Paru dans la revue Esprit, n° 466, juillet-août 2020, pp. 113-117.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Crise, Santé publique, Travail social, Usager, Coopération, Savoir, Droits des usagers, CORONAVIRUS
Comment le champ professionnel du travail social, pourtant un rouage démocratique central, pourrait-il intégrer enfin la participation ? Le dossier plaide pour une communauté d’expertise (scientifique, professionnelle et usagère) concernant les conditions d’existence, de fonctionnement et d’évolution du travail social.
Paru dans la revue Esprit, n° 466, juillet-août 2020, pp. 119-123.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Droits des usagers, Bénéficiaire
Le concept de participation, au cœur de l’idéal démocratique, se décompose en trois moments : prendre part (s’engager), apporter une part (contribuer) et recevoir une part (reconnaissance). Ils peuvent servir de critères à l’enquête sociale et permettent d’identifier différentes variétés d’injustice.
Paru dans la revue Esprit, n° 466, juillet-août 2020, pp. 125-128.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Usager, Droits des usagers, Pratique éducative, Projet de recherche
La participation des usagers, devenus « usagents », permet à des programmes de recherche coopératifs de bénéficier de leur expertise usagère et de valoriser les pratiques institutionnelles d’accompagnement. Elle signale un nouvel âge des solidarités.
Citation :
« La période qui s’ouvre est celle de l’usagent : néologisme désignant le dépassement de l’usager. Nous la faisons débuter en 2015 avec la publication du plan interministériel d’action en faveur du travail social et du développement social."
Paru dans la revue Esprit, n° 466, juillet-août 2020, pp. 129-133.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Usager, Droits des usagers, Personne handicapée, Épistémologie
Les recherches en coopération avec des personnes en situation de handicap exigent des ajustements importants des conditions matérielles et des manières de travailler, mais elles permettent une grande créativité.
Article de Olivier Vallerand, Amélie Charbonneau, Kévin Lavoie, et al.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 117-127.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intervention sociale, Genre, Atelier, Recherche, École, Évaluation, Qualité, Montréal
Depuis 1994, le Groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal (GRISMontréal) réalise des ateliers de démystification de la diversité sexuelle et de genre dans les écoles primaires et secondaires. L’expérience acquise avec le temps et les recherches menées par l’organisme ont permis d’améliorer sa méthode d’intervention, entre autres en outillant ses bénévoles afin que leur intervention mette davantage l’accent sur la déconstruction des stéréotypes de genre. En utilisant l’exemple de l’évaluation qualitative d’un projet de semaine d’activités pour les écoles primaires, cet article présente comment l’organisme utilise la recherche communautaire afin d’adapter son travail aux besoins des populations rencontrées.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 77-89.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Dynamique de groupe, Coopération, Chercheur, Recherche, Profession médicale
Cet article rend compte d’une démarche de recherche collaborative et de ses effets transformateurs, engagée depuis huit ans de manière participative et continue avec plusieurs groupes composés de professionnels de la santé répartis sur le territoire français. Notre étude montre que les interactions entre les membres des équipes de recherche et avec leur objet constituent une source d’apprentissage combinant de manière transformatrice la dialectique engagement et distanciation (Elias, 1983). La dynamique des groupes de recherche s’apparente à celle des communautés de pratique (Wenger, 2005), où l’interaction entre pairs est une source d’apprentissage. Nous pouvons dès lors comprendre la manière dont le collectif, qui réinvente sans cesse sa propre organisation, développe une activité transformatrice de ses membres et de lui-même.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 54-65.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Qualité, Méthode, Changement, Concept, SDF
Dans le cadre de cet article, nous ambitionnons d’interroger les différents défis que comporte un processus de recherche-action et les pistes de solutions que nous envisageons pour y répondre. L’articulation entre le « savoir » et l’« agir » en constitue l’un des piliers fondamentaux. À cet égard, nous souhaitons mettre en avant en quoi les méthodes qualitatives sont essentielles pour la mise en œuvre
d’une recherche-action. Par le biais d’une revue de littérature, cet article débute par un rappel des grandes balises qui définissent le concept de recherche-action. Par la suite, c’est notre expérimentation de ce processus, au sein du secteur de la lutte contre le sans-abrisme et l’exclusion du logement en Belgique francophone, qui nous permet de mettre en lumière les mécanismes sous-jacents de la recherche-action. Les enjeux autour de la légitimité des savoirs de chacun, et la nécessité de construire et nourrir des relations de confiance sont deux défis au regard desquels nous approfondissons notre analyse au départ de ce terrain.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 43-53.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Pluridisciplinarité, Recherche-action, Qualité, Méthodologie, Santé mentale, Migration, Expérience, Brésil, Portugal
Cet article examine deux cas d’investigation qualitative afin de signaler quelques pistes pour une analyse qualitative rigoureuse, au-delà des frontières disciplinaires. Le premier cas est celui d’une recherche-intervention participative en santé mentale, menée par des psychologues au Brésil ; le deuxième, celui d’une recherche biographique collaborative en anthropologie sur l’expérience migratoire au Portugal. Dans chaque cas, la frontière d’une dichotomie est interrogée : entre subjectivité et objectivité pour le premier cas, entre singularité et collectivité pour le deuxième. L’article propose une discussion sur deux notions qui sont importantes pour l’analyse qualitative : celles d’expérience et de sujet. L’analyse qualitative dépend de la considération de l’expérience et de l’inclusion des participants dans l’appréciation critique de la connaissance produite.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 31-42.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enquête, Sport, Équipe, Anthropologie, Secret, Posture professionnelle, Amitié
Cet article est basé sur une expérience de recherche ethnographique dans un milieu caractérisé par le familier et le proche, où le « vivre ensemble » communautaire régit les sociabilités. À travers un certain nombre d’exemples, les enjeux méthodologiques liés à une forte proximité entre membres d’une association et chercheur·e·s sont discutés. Y sont soulevées également les interrogations quant au statut accordé à des données sensibles, comme les confidences ou les médisances. Que faire des « commérages », des manifestations d’inimitié, notamment lorsqu’ils arrivent aux oreilles des chercheur·e·s ? Cet article permettra d’ouvrir la discussion sur la posture des chercheur·e·s et ses conséquences sur les résultats de leur recherche.