PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 33-45.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Débat, Violence, Presse, Femme, Violence conjugale, Féminisme, Parole, Expertise
Ma contribution porte sur la place de la parole des femmes victimes de violences dans un corpus d'articles féministes proposant de mettre en question des éléments de représentations tenus pour évidents sur le thème de la violence. A partir de ma recherche de doctorat en cours sur les discours de déconstruction dans la presse féministe, je m'intéresse aux manières dont la parole des femmes victimes de violences est relayée dans ce contexte. Mon analyse logico-discursive montre que si ces femmes sont au cœur des articles, ces derniers ne rapportent que modérément leur parole de manière explicite.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. XIV-XVI.
Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Pratique éducative, Relation enfant-père, Jeu de rôles, Parole, Accompagnement
François, éducateur spécialisé, accepte de jouer. Pour un temps, un court instant, il sera « Papa ». Mais les règles du jeu sont mal définies. Elles s’écrivent sur le moment, au présent. Les contours en sont troubles et flous. Jeu dangereux, nécessaire, mais qui semble ancré dans l’impossible, si l’adulte peine à s’y trouver à son aise, l’enfant, lui, semble quelque peu en saisir les limites.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 141, 1er trimestre 2019, pp. 11-70.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Langue étrangère, Langue maternelle, Bilinguisme, Identité culturelle, École maternelle, Tradition, Échec scolaire, Interculturel, CMP, Langue régionale, Parole, Quartier, Jeune, Territoire, Apprentissage, Droit d'asile, Intégration, Racisme, Interprétariat, Analyse de la pratique
Qui dit migration et exil dit très souvent questions de langue. Quelle langue parler : celle(s) du pays d’origine ou celle de la France ? Langue maternelle mais aussi langue de dominé, quelle fierté possible de sa langue ? Que penser du bilinguisme familial dans la petite enfance ? Comment et qui traduit ? Une langue véhicule une culture. Quand on la parle mal, quand on la comprend mal, comment se comprendre vraiment ? Une langue maternelle, c’est aussi une identité. Alors que faire avec les parlers créole et kanak dans les ex-territoires colonisés de la République ? Continuer à les nier ou à les considérer comme des sous-langues après les avoir interdits, comme ont été niés les parlers régionaux métropolitains ?
Le travail social, le soin sont une relation d’échange avec une personne. Alors, comment prendre sa langue en compte puisqu’elle contribue à la constituer comme sujet ?
Paru dans la revue Esprit, n° 452, mars 2019, pp. 103-113.
Mots clés : Lien social-Précarité, Parole, Groupe de parole, Démocratie, Démocratie participative
Comment la parole politique peut-elle se remettre en mouvement et composer la chose publique ? Aujourd’hui, des muets s’adressent à des sourds. Le nouveau régime climatique impose de décrire les territoires dont nous dépendons avant de pouvoir débattre.
Article de Claude Tapia, Olivier Manceron, Claudine Haroche, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 365, mars 2019, pp. 14-50.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Féminisme, Inégalité, Psychanalyse, Abus sexuel, Viol, Parole, Femme, Démocratie
Le précédent dossier sur le féminisme 1 avait eu essentiellement pour vocation de reconstituer le cheminement du mouvement féministe à travers ses multiples manifestations, depuis le début du XXe siècle, les unes expressives de revendications spécifiques (contraception, avortement, procréation médicalement assistée, etc.), les autres plus clairement idéologiques ou politiques, en tout cas antisexistes, comme celles des Femens visant le conservatisme politique et culturel. En l’espace de deux ans, les luttes proféministes se sont intensifiées, entraînant des manifestations de plus en plus nombreuses, aux objectifs pas toujours convergents
Paru dans la revue Forum, n° 156, février 2019, pp. 7-15.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Intervention sociale, Travail social, Protection de l'enfance, Législation, Parole, Motivation, Partenariat, Expérimentation, Éthique, Placement, ATD Quart Monde
Le contexte législatif est depuis plusieurs années en faveur de la participation des usagers, impulsant la mise en place d’instances collectives participatives en direction de différents publics, y compris dans le champ de la protection de l’enfance. [...]
Article de Julia Boivin, Stéphanie Juré, Carole Lenfant, et al.et al.
Paru dans la revue Contraste, n° 49, 1er semestre 2019, pp. 7-212.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Parole, Communication, Enfant handicapé, Famille, Examen psychologique, Médecin, Relation soignant-soigné, Rééducation fonctionnelle, Relation enfant-parents, Communication verbale, Annonce du handicap, Silence, Nourrisson, Jeu, Livre pour enfant, Représentation sociale, Désir, Décision, Kinésithérapie, CAMSP, Myopathie, Corps
Parler à l’enfant de son handicap, écouter et faciliter sa parole sur le sujet : il existe un consensus sur ce principe. Mais l’appliquer n’est pas toujours aisé ! Ce numéro présente des réflexions de professionnels, des témoignages (de parents et d’adultes porteurs d’un handicap) et des textes de cliniciens (médecins, psychologues, rééducateurs) qui reflètent bien les échanges qu’ils ont avec les enfants.
C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 439-444.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Risques psychosociaux, Motivation, Travail, Usure professionnelle, Psychothérapie, Parole, Récit de vie, État dépressif
Le concept de diégèse issu de la critique cinématographique nous permet de conceptualiser qu’il y a des implicites derrière tout énoncé de problème. Nous prendrons l’exemple du burn out pour illustrer notre propos et montrerons qu’avec une investigation émique on peut aider le/les patients à passer de la diégèse du problème à celle des préférences de vie, en passant du récit du burn out à celui de la démoralisation au travail.
Partir du visuel et du sensoriel : couleur, objets métaphoriques, pour ouvrir sur une perspective émotionnelle offre une plus grande sécurité psychique. Alessandra Duc Marwood et Véronique Regamey utilisent depuis longtemps les mandalas des émotions dans le cadre de leur consultation des maltraitances intrafamiliales. Elles en donnent une belle illustration avec Marco : élaborer une représentation de ses émotions en couleur, visualiser l’ensemble au niveau métaphorique, et apporter alors des modifications à ce même niveau, lui permet de redescendre au niveau phénoménologique – le quotidien – et autorise une mise en sens de ses émotions.