PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 143-153.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Trouble du comportement, Psychisme, Thérapie, Anomalie génétique
Dans cet article, l’auteur décrit les étapes et l’évolution de la thérapie d’une enfant porteuse du syndrome de Smith-Magenis. Les enfants atteints de cette anomalie génétique présentent, parmi les troubles, d’importants problèmes de comportement qui ont une conséquence majeure sur leur vie relationnelle. Cette thérapie permet, grâce à la contenance psychique du thérapeute, de percevoir ce que l’anomalie génétique fait vivre à l’enfant et ouvre un autre regard sur la prise en charge psychologique d’enfants porteurs d’anomalies génétiques ou neurologiques.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 154-164.
Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Culture, Transmission
Souvent, en consultation adoption internationale, les parents comme les enfants nous parlent de culture. De la culture d’origine des enfants, et des représentations qu’ils y associent. Cet article est un travail clinique, auprès de Lila et de sa mère, qui tente de repérer ce que recouvrent ces éléments culturels, d’en saisir la fonction psychique. Puis nous tentons des hypothèses plus généralistes. La construction identitaire des enfants adoptés, via leur filiation comme leurs affiliations, se nourrit de représentations culturelles parfois écran, néanmoins point d’appui possible pour penser leur métissage.
Article de Annaïg Gilet, Maryline Quiniou, Myriam Tripon
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 99-107.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Enfant, Milieu urbain, Accompagnement, Thérapie, Sport
Cela a émergé au cours d’une prise en charge individuelle avec un jeune patient psychotique. Nous le recevions deux heures par semaines, deux heures autour d’une médiation centrée sur des activités manuelles. Il est rapidement apparu que ce dispositif ne fonctionnait pas, ce jeune passait son temps à courir autour du patio, monter et descendre inlassablement les escaliers, et il était difficile de contenir son agitation. Son discours était chaotique, il se sentait menacé. L’intérieur paraissait enfermant, angoissant. Les semaines se succédaient, et le même scénario se répétait sans cesse.
Le désir d’enfant a changé de nature au fil du temps. Jadis la question ne se posait pas : on faisait des enfants pour ses vieux jours, pour continuer la lignée et pour l’État. La maîtrise de la fécondité a radicalement changé la donne à partir des années 1970. La grossesse est aujourd’hui le résultat d’un choix qui a libéré les femmes, mais les a placées face à leur désir – ou à leur nondésir – d’enfant. Un désir individuel et multiforme, qui s’inscrit dans un parcours de vie personnelle et professionnelle et qui, avec l’aide des technologies de procréation médicalement assistée, peut se montrer impérieux. Quelles sont les limites à apporter au « droit à l’enfant » ? Que penser des parentalités tardives ? Comment expliquer l’infertilité dont les causes ne sont pas médicales ? Les grossesses précoces résultent-elles parfois d’un choix inconscient ? Ce dossier de L’école des parents se penche sur les questions que posent les désirs d’enfant au XXIe siècle.
Article de Jean François Chiantaretto, Catherine Chabert, Janine Altounian, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 224, mars 2016, pp. 10-104.
Mots clés : Enfance-Famille, Contre-transfert, Relation enfant-mère, Carence affective, Accueil, Haine, Pulsion de mort, Pulsion de vie, Enfant, Adoption, Narcissisme, Culpabilité, Traumatisme, Psychanalyse, Ferenczi (Sandor)
Carte blanche a été donnée à des analystes pour se confronter au texte de Ferenczi, qui donne son titre au numéro, dans l’actualité de leurs implications cliniques et théoriques. Ce texte, fondamental et pourtant encore trop méconnu, a été choisi pour sa capacité à interroger la place de son auteur, aujourd’hui, dans la pratique des analystes. Après avoir été longtemps rejeté, l’héritage ferenczien occupe désormais une place importante, pour une part liée à l’influence de Winnicott, qui a mis en évidence le rôle joué par la réalité de l’environnement dans la construction psychique du sujet. Ferenczi aborde dans ce texte le problème de l’autodestructivité propre aux enfants « non bienvenus », autodestructivité indissociable d’une irréductible culpabilité à être. L’activation archaïque de pulsions d’autodestruction, dans ce contexte, ouvre une perspective métapsychologique venant radicalement questionner le concept freudien de pulsion de mort, tel qu’il est mis en place avec la seconde théorie des pulsions.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 193, janvier-mars 2016, pp. 50-59.
Mots clés : Enfance-Famille, Développement local, CAF, Commune, Intercommunalité, Prestation familiale, Partenariat, Politique familiale, Nord Pas de Calais
Paru dans la revue Informations sociales, n° 193, janvier-mars 2016, pp. 24-33.
Mots clés : Enfance-Famille, Politique familiale, Politique sociale, Développement, Famille, Sociologie, OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques)
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 27-50.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie de couple, Psychothérapeute, Méthodologie, Pratique professionnelle, Formation, Conseiller conjugal, Cadre thérapeutique, Demande, Croyance, Savoir, Agressivité
Se basant sur dix ans d’expérience dans la formation de futurs conseillers conjugaux et familiaux, l’auteur énumère les « pièges » dans lesquels peuvent tomber les futurs thérapeutes conjugaux dans leur travail avec les couples : se centrer sur l’individu et oublier la relation, avaliser la première définition du problème, faire alliance avec un membre du couple, tenir le cadre de manière rigide, passer à côté de l’information pertinente, etc. A ces « pièges », l’auteur propose des pistes méthodologiques concrètes dans le maniement de la relation thérapeutique. Sans verser dans des recettes, l’article revisite les bases méthodologiques de la thérapie de couple sous la forme d’un questionnement : analyse de la demande, neutralité, cadre thérapeutique, profils de couple, etc. Il invite également le futur thérapeute conjugal à déconstruire certaines croyances à propos de l’acquisition de compétences thérapeutiques, du statut du « savoir » et de l’agressivité.