PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 41-46.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Médecin, Profession, Formation, Médecine libérale, Enquête, Méthodologie, Questionnaire
La gériatrie est une spécialité médicale récente en France, et l’exercice libéral, possible, reste minoritaire. Le diplôme d’études spécialisées, créé en 2017, prévoit la possibilité d’effectuer un semestre d’internat en libéral. Selon notre étude, 62 % des internes de gériatrie en formation envisageraient la réalisation d’un semestre hors de l’hôpital et 42,7 % de s’installer en libéral. Des proportions qui varient selon l’année de passage des épreuves classantes nationales et la subdivision d’internat.
Article de Patrick Manckoundia, Mélanie Dipanda, France Mourey
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 37-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Rééducation, Motricité, Sport, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Prévention, Prise en charge, Étude de cas, Recherche, Observation
Durant des décennies, la littérature a été sceptique sur la faisabilité d’une rééducation motrice et sur son impact tout comme sur celui de l’activité physique (AP) chez les sujets atteints de trouble neurocognitif majeur (TNCM), dont la maladie d’Alzheimer. Désormais, des auteurs rapportent plusieurs bénéfices de l’AP, physiques et cognitifs, en ce qu’elle favorise la perfusion cérébrale, la neurogenèse et la plasticité synaptique, et diminue le stress oxydatif et l’inflammation. L’AP devrait être recommandée en cas de TNCM.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 31-36.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, EHPAD, Activité, Qualité de la vie, Bien-être, Jardinage, Loisir, Environnement, Innovation, Stimulation, Cognition, Sens, Santé, Recherche, Concept
Les attentes sociétales soulignent l’importance d’offrir aux résidents en Ehpad un environnement favorable à la santé et à la qualité de vie. Les études expérimentales menées sur l’environnement enrichi ont montré des perspectives intéressantes, sans toutefois en réaliser la transposition au cadre de vie du sujet âgé. Le jardin enrichi est un concept innovant en gériatrie, issu de recherches translationnelles qui pourraient apporter des éléments de réponse encourageant sur l’amélioration du cadre de vie en institution psycho-gériatrique.
Article de Maxime Frelaut, Marion Aupomerol, Lena Degousée, Florian Scotté
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 21-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Soin, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Définition, Sexualité, Couple, Gériatrie, Recherche, Statistiques, Vulnérabilité, Suivi médical, Approche globale, Traitement médical, Qualité de la vie, Dépendance, Isolement, Espérance de vie
Les soins de support, dans un contexte de cancer du sein chez la personne âgée, relèvent de la prise en charge standard en oncogériatrie. Néanmoins, le renforcement multidisciplinaire de différentes équipes transversales peut venir soutenir l’approche globale, indispensable à la qualité des soins et du parcours de vie. L’évaluation se trouve à la base de cette prise en charge. Issue de celle-ci, l’approche de la santé sexuelle est une nouveauté souvent trop peu considérée chez les patients âgés souffrant d’une pathologie maligne mammaire.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 18-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Prise en charge, Soin, Traitement médical, Thérapie, Recherche, Statistiques, Risque, Dépistage, Étude de cas, Corps, Italie
La radiothérapie (RT) est un élément clé de la prise en charge des patientes âgées atteintes d’un cancer du sein. Cependant, les preuves de niveau I chez les malades âgés sont limitées. La sélection des patients doit inclure les comorbidités et l’évaluation gériatrique. Les progrès de la planification et de l’administration des rayonnements améliorent la couverture des cibles, réduisent la toxicité et élargissent l’admissibilité au traitement. Certaines techniques alternatives, comme le traitement en position latérale ou ventrale, peuvent réduire le risque de toxicité. Des cycles plus courts de RT hypofractionnée du sein entier sont sûrs et efficaces. Dans certains cas, une irradiation partielle du sein pourrait être une option.
Article de Céline Chedeville, Hortense Reynes, Katia Nobre, Marc Antoine Benderra
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 13-17.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Traitement médical, Thérapie, Soin, Chimiothérapie, Recherche, Statistiques, Innovation, Savoir
Bien que les patientes de plus de 65 ans représentent la majorité des malades du cancer du sein, nous disposons de données limitées sur la tolérance et l’efficacité des traitements oncologiques médicaux dans cette population. Leurs indications reposent avant tout sur des accords d’expert. Cette revue de la littérature aborde les données connues sur la tolérance et l’efficacité des principaux traitements médicaux du cancer du sein : chimiothérapie, inhibiteurs de kinases dépendants des cytokines 4/6, agents ciblant human epidermal growth factor receptor-2, nouveaux anticorps conjugués et immunothérapie.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 10-12.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Femme, Épidémiologie, Diagnostic, Sein, Recherche, Statistiques, Dépistage, Examen médical, Réduction des risques, Savoir
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment rencontré chez la femme. Les personnes âgées, dont le nombre augmente, constituent une population à part entière, du fait des nombreuses comorbidités que l’on retrouve chez elles. L’épidémiologie du cancer du sein, notamment chez les femmes âgées, est relatée ici, ainsi que le diagnostic et le bilan d’extension, qui ne diffèrent pas du reste de la population.
Article de Dominique Argoud, Maryse Bresson, Christian Jetté
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 129-146.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Âge, Référentiel, Groupe d'appartenance, Discrimination, Modèle, Coût, Autonomie, Vieillissement, Citoyenneté, France, Québec
Proposant une mise en perspective de l’évolution relative à deux systèmes sanitaires et sociaux différents, en France et au Québec, l’article met en évidence des similarités allant, notamment, dans le sens d’un moindre recours à l’âge dans la définition des politiques publiques. Si l’âge chronologique ne joue plus un rôle aussi structurant que par le passé, d’autres formes de catégorisation ont pris le relais : en particulier, celle, relativement binaire, tendant à dissocier les « jeunes vieux » des « vieux vieux » et renvoyant à deux référentiels d’action publique distincts. Pour autant, il nous semble que la critique à l’égard des effets stigmatisants induits par les catégories d’âge reste valable, même s’il paraît nécessaire de la réactualiser au regard de la perte de vitesse des critères d’âge et de l’émergence de catégorisations aux contours plus perméables, dont les conséquences en termes de discriminations sont sans doute plus importantes. C’est ce que cet article entend démontrer en prenant en compte l’évolution des politiques publiques tant en France qu’au Québec.
Créés en 1957, les logements-foyers ont été transformés en 2015 en résidences autonomie par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Le recentrage des missions de ces établissements autour de la prévention de la perte d’autonomie a construit l’image d’un habitat regroupant exclusivement des personnes âgées autonomes. Cette étude, issue d’une immersion d’un an dans une résidence autonomie et structurée autour d’entretiens avec les membres de l’équipe de l’établissement, présente une réalité plus contrastée. Les résidences autonomie accueillent un public hétérogène, parfois dépendant, au sens du référentiel réglementaire, ou qui interroge les contours de l’autonomie, notamment pour les habitants en souffrance psychique. Les représentations sociales structurées autour de l’idéal de la personne âgée active et autonome, partagées en partie par les acteurs participant au fonctionnement et au contrôle des résidences autonomie, entrent donc en contradiction avec la diversité des situations rencontrées et les besoins qu’elles engendrent. La mise en tension des équipes qui en résulte et l’absence de moyens adaptés questionnent la capacité de la résidence autonomie à s’adapter à ses habitants et, plus généralement, la catégorisation des personnes âgées dans le cadre des politiques du vieillissement.