PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Laurent Mucchielli, Ahmed Nordine Touil
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 8, novembre 2015, pp. 71-82.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Jeune, Enfance en danger, Délinquance juvénile, Prise en charge, Environnement social, Évolution, Justice des mineurs
N’y-a-t-il pas une confusion sur les processus de désignation et d’analyse des publics qui « délinquent » ? Les paradigmes opératoires mobilisés depuis une trentaine d’années pour appréhender les processus délinquants, ne supposent-ils pas d’être ré-interrogés ? Cet entretien se propose de revenir sur des éléments de contextualisation et d’analyse de cette jeunesse qui « délinquent » ainsi que sur les modalités de « traitement » de ces publics et des questions qu’ils nous posent.
Article de Delphine Goetgheluck, Sophie Jehel, Marie Danet, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 331, octobre 2015, pp. 26-64.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune, Psychisme, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Médiation, Relation interpersonnelle, Interaction, Attachement, Sujet, Narcissisme, Subjectivité, Psychothérapie, Déficience cognitive, Fil santé jeunes
Il est possible d'envisager le rapport à la réalité virtuelle comme aussi riche cliniquement que les observations qu'on peut effectuer par ailleurs.
Le virtuel engendre-t-il des difficultés ou troubles ou ne fait-il que les révéler ?
Quelle place la réalité virtuelle occupe-t-elle pour les générations nées avec ces outils technologiques ? De nombreuses recherches commencent à se pencher sur la question et à en proposer des analyses qui montrent bien que, ici comme aileurs, les usages pathologisants sont l'expression du mal-être du sujet, mais, pour le plus grand nombre, la multiplicité des expériences et relations autour de l'objet font la richesse et la singularité de chacun
Ce texte présente rapidement une histoire des bandes de jeunes depuis le début du XXe siècle. Il en trace les constantes et les grandes lignes du rapport de la société avec ces modes de socialisation.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 20-26.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Quartier, Ghetto, Stigmatisation, Contrôle social, Bande, Police, Violence, Prévention de la délinquance
Dans un contexte craintif à l’égard de la jeunesse populaire et des « bandes juvéniles », cet article interroge la production de la régulation sociale des désordres dans les cités ségréguées d’un point de vue social et ethnique. En mobilisant les résultats d’une enquête sur les jeunes des quartiers populaires considérés comme « dangereux », ce texte souligne que c’est avant tout l’existence de logiques sécuritaires agressives produites par les forces de l’ordre et le redéploiement du contrôle social local opéré par une pluralité de promoteurs de morale qui sont en cause dans l’éclatement de phénomènes de violences.
De nombreux professionnels de la santé ont vu ces dernières années, le nombre de consultations d’adultes en « burnout » monter en flèche. Nous sommes cependant frappée par leur jeune âge et l’arrivée croissante d’étudiants qui semblent présenter les mêmes symptômes que leurs aînés : ils sont déscolarisés, démotivés, fatigués, désocialisés, désabusés, indifférents à tout, souvent suicidaires. Cet article propose un regard systémique sur ce phénomène à partir d’une vingtaine de situations rencontrées dans notre cabinet privé, pour pouvoir, dans un article ultérieur, fonder des interventions thérapeutiques à partir de ces analyses.