PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3195, 05 février 2021, pp. 24-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CATTP, Milieu ouvert, Usager, Malade, Psychopathologie, Radio, Parole, Inhibition, Groupe, Outil, Thérapie, Équipe soignante
Au centre d’accueil thérapeutique à temps partiel d’Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne, les patients peuvent participer chaque semaine à une émission de radio. Lancée en 2015, la Radio Sans Nom est leur espace de liberté et d’échanges. Une manière d’exister.
Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 3, 2021, pp. 241-257.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Précocité, Attachement, Thérapie
Après une période d’alimentation parentérale prolongée, il peut être extrêmement difficile de reprendre l’alimentation orale chez un enfant. Nous rapportons le traitement plurimodal d’une fillette nourrie exclusivement depuis la période néonatale jusqu’à l’âge de 7 ans par une alimentation synthétique, délivrée par une sonde de gastrostomie. Trois axes thérapeutiques ont été utilisés au cours de ce traitement : un axe psychopharmacologique, un axe psychoéducatif et surtout un axe relationnel et affectif, issu de la clinique de l’attachement, et qui représente la base sur laquelle s’appuient les deux premiers axes. Le développement d’une relation d’attachement exclusif à une soignante a permis le début d’une alimentation orale autonome. Ceci s’est accompagné d’une reprise évolutive durable dans les autres secteurs du développement neuropsychologique et affectif de l’enfant, avec une régression quasi complète de la symptomatologie d’allure autistique initiale.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3190, 25 décembre 2020, pp. 8-15.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Art, Soin, Travail social, Personne handicapée, Hôpital psychiatrique, Souffrance psychique, Musique, Expression plastique, Cadre thérapeutique, Établissement social et médicosocial, Relation soignant-soigné, Soutien psychologique, Art-thérapie
Dossier composé de trois articles :
- L’art-thérapie, un soutien aux publics en difficulté
- Pratique encadrée pour profession émergente
- « Le sujet sait qu’il entreprend une démarche thérapeutique »
Notre équipe a mis en place il y a quelques années une recherche visant à évaluer l’effet thérapeutique de pratiques de réflexivité, standardisées sous forme d’une interview réflexive semi-structurée (cf. Auberjonois et al., 2011). Dans ce texte, nous souhaitons rendre compte de la manière dont la pratique de cette interview a été vécue par les thérapeutes impliqués dans la recherche. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les données d’une séance de focus group réalisée avec ceux-ci. Nous souhaitons également suggérer, au travers d’un bref rappel historique, que le questionnement sur la réflexivité en thérapie, bien que promu et souvent associé au courant dit « postmoderne », est présent dès les origines des thérapies familiales systémiques.
L’approche systémique des relations blessées, sur un mode autoréférentiel, nécessite un engagement du thérapeute avec tout ce qu’il est, notamment son histoire familiale et personnelle. Dans un groupe de supervision systémique, cette éthique implique une prise en compte, chez chacun-e, de ses propres cartes du monde. Le présent article modélise une forme de supervision que l’auteur a mise sur pied dès 2016 avec successivement six groupes de supervision. Chaque thérapeute, avant d’évoquer une situation clinique, esquisse au tableau son propre génogramme. Dans un deuxième temps, les participant-e-s, y compris le superviseur, s’expriment par des mots ou des métaphores, tout en devant évoquer une résonance dans leur histoire personnelle. Cette supervision, démocratique, « augmentée » par les apports personnels des thérapeutes, est discutée avec l’une des participant·e·s.
Le bien-être psychique devient une injonction culturelle. Mais de quoi s’agit-il ? Un essai iconoclaste de définition passant par les définitions de la santé et par l’identification de ce que devrait être son inverse, le mal-être psychique, aboutit à proposer que la réalisation du bien-être est dépendante à la fois des possibilités d’actions du sujet et de son intégration active dans un corps social.
L’auteure nous propose ici quelques réflexions émanant de sa pratique au sein d’un Institut médico-éducatif à travers des ateliers de manipulation d’argile. Les coanimatrices ont pu aborder et remobiliser des enjeux archaïques auprès d’enfants en difficulté, une manière de penser la terre comme un outil original de médiation thérapeutique afin d’accéder à des problématiques identitaires.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 369, juillet-août 2019, pp. 72-77.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Symptôme, Anxiété, Accès aux soins, Thérapie
L’anxiété, qui se manifeste sous forme de grande inquiétude, est un phénomène tout à fait normal de la vie. Lorsqu’elle prend un caractère excessif menant à une pathologie, il s’agit alors de troubles anxieux, affectant le comportement, les pensées, les émotions de la personne. S’ils peuvent être handicapants, ils sont, selon l’auteur, tout à fait abordables d’un point de vue thérapeutique. Comportant a priori un grand nombre d’états en apparence très différents, le point sur ces affections est ici proposé.