PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 23-25.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Coopération, Dépendance, Étude de cas, Évaluation, Expérience, Expérimentation, Formation, Infirmier, Innovation, Outil, Personne âgée, Prévention, Projet de vie, Technologie numérique, Télé-alarme, Télémédecine, Vieillissement
Avec la mise en œuvre du programme Icope, les infirmiers ont suivi une formation spécifique, théorique et pratique, qui leur a permis d’élargir leur champ de compétences. Cette démarche a été l’occasion d’agrandir et de consolider leur réseau professionnel de coopération tout en consolidant leur place, cruciale, dans la prévention au sens large auprès de la personne âgée. L’objectif du programme Icope est de proposer un suivi au long cours du senior, intégré à son projet de vie.
Article de Caroline Berbon, Maria Soto, Véronique Bezombes, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 20-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aide technique, Dépendance, Évolution, Gériatrie, Infirmier, Innovation, Médecin, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Prise en charge, Santé, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Télé-alarme, Télémédecine, Vieillissement, Dispositif
Le programme de l’Organisation mondiale de la santé Integrated care for older people implique le suivi au long cours des nombreux seniors inscrits. Cela est rendu possible par le télésuivi infirmier, mais nécessite l’appropriation de nouvelles compétences par les infirmiers qui le mettent en œuvre.
Article de Céline Mathieu, Cécile McCambridge, Dominique Jakovenko, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 16-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Adaptation, Aide technique, Autonomie, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Étude de cas, Expérience, Expérimentation, Gériatrie, Infirmier, OMS, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Prise en charge, Sens, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Télémédecine, Vieillissement, Vulnérabilité, Occitanie
Le dépistage (step 1) est le mode d’entrée dans le programme Icope. Cette étape préliminaire est principalement une initiative des professionnels de santé du premier recours, présents quotidiennement auprès des seniors. En Occitanie, dans le cadre du déploiement du programme Icope, infirmiers et pharmaciens d’officine, acteurs de santé de proximité, ont été invités à inclure le step 1 dans leurs pratiques. Ils ont pu bénéficier, s‘ils le souhaitaient, d’une formation gratuite en webinaire.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 12-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide technique, Aptitude, Autonomie, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Diagnostic, Évaluation, Expérimentation, Gériatrie, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Projet thérapeutique, Santé, Sens, Soin, Technologie numérique, Télémédecine, Test d'aptitude, Vieillissement, Dispositif
Le programme Icope proposé par l’Organisation mondiale de la santé pour diminuer le nombre de sujets dépendants se décline en cinq étapes réalisables dans la filière des soins primaires : dépistage, évaluation intégrée, plan de soins personnalisé, suivi du plan de soins, implication des collectivités et aide aux aidants. La population cible est celle des seniors autonomes de 60 ans et plus. Des outils numériques ont été développés pour faciliter l’évaluation et le suivi des sujets intégrés dans ce projet de soins.
Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 4-6.
Mots clés : Travail social : Métiers, Droit du travail, Conditions de travail, Financement, Ressources humaines, Comité social et économique, Dispositif relais, Soins à domicile, Dépendance, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, AIDANT
Le dispositif expérimental de relayage à domicile devrait être prolongé de deux ans jusqu'en décembre 2023. L'enjeu ? Mieux objectiver l'impact des dérogations prévues au droit du travail sur les services, et surtout sur leurs salariés. De leur côté, les structures pionnières tirent déjà un bilan de la première phase de test.
Article de Serge Guérin, Christiane Flouquet, Hervé Sauzay, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 424, décembre 2021, 15-95.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Consommation, Maintien à domicile, Aide à domicile, Logement, Habitat, Retraite, Autonomie, Dépendance, Temps libre, Loisir, Publicité, Grands-parents, Technologie numérique, Gérontologie, Intergénérationnel, Pouvoir d'achat
La vie après 60 ans garde aujourd'hui toutes ses couleurs. Elle reste riche de projets, de partages et de plaisirs à condition d'être accompagnée d'une bonne santé. Etre senior n'implique plus de se convertir à une existence austère faite de renoncements. Mais pour que cet âge de la vi se déroule dans les meilleures conditions, notre société doit mieux prendre en compte les besoins et aspirations des aînés dans de multiples domaines (travail, logement, transports, technologies…) Ce numéro explore ainsi les multiples aspects de la vie des seniors
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 45/2591, Semaine du 22 au 28 novembre 2021, pp. 8-10.
Mots clés : Autonomie, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Financement, Sécurité sociale, Protection sociale, Politique sociale, Élaboration de la loi, Maintien à domicile, Aide à domicile, EHPAD, Recrutement, Ressources humaines, Rémunération
Annoncée pendant quatre ans, la grande loi sur l'autonomie ne verra pas le jour avant la présidentielle. Le budget de la Sécurité sociale pour 2022 est donc un pis-aller et laisse de côté la gouvernance du secteur.
Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.