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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 3366

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De la formation au projet de vie

Article de Martine Fournier, Jean François Dortier, Philippe Carré, Martine Fournieret al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 41, décembre 2015-janvier-février 2016, pp. 1-78.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle continue, Projet de vie, Désir, Apprentissage, Auto-apprentissage, Éducation populaire, HISTOIRE, Université du temps libre, VAE, Orientation professionnelle, Formateur, Infirmier, Changement, Motivation, DUMAZEDIER (JOFFRE)

Apprendre, se former, c'est aussi se transformer. Les pratiques d'autoformation se démultiplient, facilitées par l'usage des technologies numériques. Se fixer des objectifs bien particuliers, changer de métier, ou même de vie, peuvent être issus de choix personnel correspondant à une quête de soi. Et engendrer des bifurcations professionnelles, dessinant des parcours inattendus, des histoires de vie originales...
Pourquoi ? Où ? Comment se forme-t-on? Et se transforme-t-on? Telles sont les questions auxquelles répond ce Grand dossier des sciences humaines.

"Nous sommes dans la droite ligne de notre passé colonial"

Article de Pascal Blanchard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2936, décembre 2015, pp. 32-33.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, HISTOIRE, Racisme, Société, Religion, BOUBEKER (AHMED), BANCEL (NICOLAS)

La France est-elle engagée dans un processus de repli sur elle-même ? L’historien Pascal Blanchard, qui publie « Le grand repli » avec Nicolas Bancel et Ahmed Boubeker, en est convaincu. Angoisses identitaires, néoracisme, stigmatisation des populations immigrées constituent pour lui autant de signes de cette logique mortifère, sur fond d’histoire coloniale mal digérée.

La généalogie du repli

Article de Gaye Petek, Rémi Féraud, Marie Poinsot, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1312, octobre-novembre-décembre 2015, pp. 106-128.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, HISTOIRE, Intégration, Travailleur immigré, Logement, Enfant de migrant, Transmission, Identité culturelle, Communauté, Citoyenneté, Vie politique, Turquie, France

50 ans de la présence turque en France. "Les Turcs en France représentent 600 000 personnes et constituent la quatrième population immigrée du pays", rappelle Gaye Petek. Son article "la généalogie d'un repli" revient sur l'histoire de l'immigration turque en France, les étapes de son installation, son intégration, les liens avec le pays d'origine, la visibilité ou invisibilité de cette immigration dans la société française, l'avenir de la 3e génération... Gaye Petek, sociologue, fondatrice de l'association Elele (1984-2010), membre du comité de rédaction de la revue durant plusieurs années, a dirigé deux dossiers de la revue : Immigrés de Turquie (1998) (disponible prochainement sur Persée) et dix ans après, un numéro bilan Les Turcs en France : quel ancrage ? (2009).

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Regards croisés sur le travail social juif : historiens et praticiens face aux dossiers personnels

Article de Laure Fourtage, Oyly Knafo, Claudine Salamon

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1312, octobre-novembre-décembre 2015, pp. 130-145.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, HISTOIRE, Aide sociale, Immigration, Discrimination, Judaïsme, Guerre, Accompagnement social, Intégration, Israël, Afrique du nord, France, Pologne, Hongrie, Egypte, 1945-1975

L'originalité réside dans le croisement des regards d'historiens et de praticiens sur un même matériau. Il s'agit pour chaque vague migratoire d'étudier à deux voix des dossiers d'individus ou de familles pris en charge entre 1945 et 1975 par le Comité juif d'action sociale et de reconstruction (Cojasor) ou le Comité de bienfaisance israélite de Paris (Cbip), devenu en 1963 le Comité d'action sociale israélite de Paris (Casip) ...

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Le concept du TDAH et la France de 1890 à 1980 : l'instabilité ou le village gaulois d'Astérix ?

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 609-663.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Classification, Psychiatrie infantile, Évolution, HISTOIRE, Hyperactivité, XIXEME-XXEME

Le concept d’« instabilité mentale » développé par des médecins français entre 1887 et 1910 est rarement mentionné, et souvent ignoré. Les textes de cette période montrent que l’« instabilité mentale » correspond au concept actuel de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), et a été introduite depuis 1887 sous l’impulsion de Bourneville à l’Hôpital Bicêtre à Paris, à partir de ses observations sur des enfants et des adolescents qui avaient été décrits comme des « anormaux » et placés dans des institutions médicales et éducatives. En complétant les observations de Bourneville au début du 20ème siècle, Paul-Boncour et Philippe ont décrit de manière plus précise l’« instabilité mentale » comme une entité pathologique spécifique comportant des symptômes évoquant la triade classique du TDAH parmi une population d’écoliers « anormaux ». Les différents modèles de l’« instabilité » de Dupré (1913), Heuyer (1914), Wallon (1925) et Abramson (1940) se sont intéressés à l’impact de l’immaturité du développement cérébral lié à des composantes motrices, cognitives et affectives. L’« instabilité » a été, à partir des années 1950, appréhendée par la majorité des psychiatres français en prenant en considération les principes sémiologiques de la métapsychologie freudienne et en s’intéressant aux dimensions de l’inconscient et au sens des conflits psychiques. L’impact du paradigme psychanalytique et l’intégration progressive récente des modèles neurobiologiques a conduit à une approche française originale durant la seconde partie du 20ème siècle tenant compte des facteurs psychiques et affectifs sous-jacents aux symptômes attentionnels et comportementaux.

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Une autre histoire de la Sécurité sociale

Article de Bernard Friot, Christine Jakse

Paru dans la revue Le Monde diplomatique, 62ème année, n° 741, décembre 2015, pp. 3.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Sécurité sociale, HISTOIRE, Syndicat, État, Résistance, Réforme

La création des UHSA : une nouvelle régulation de l'enferment ?

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 4, décembre 2015, pp. 429-553.

Mots clés : Justice-Délinquance, Enfermement, Prison, Internement psychiatrique, Détenu, Santé mentale, Prise en charge, Sociologie, HISTOIRE, Accès aux soins, Conditions de vie, Vie quotidienne

En 2010, à l’ouverture de la première UHSA (Unité hospitalière spécialement aménagée), destinée à hospitaliser en psychiatrie des personnes détenues, critiques sécuritaires et défenseurs d’un outil d’égal accès aux soins s’opposent. Notre analyse interdisciplinaire de ce développement controversé croise la force normative des règles autorisant l’enfermement, le contexte de leur élaboration et leurs usages sociaux. À partir de textes juridiques et administratifs et d’entretiens avec les acteurs, nous montrons que la régulation dichotomique issue du XIXe siècle et l’essor des services psychiatriques en prison éclairent comment les règles élaborées pour les UHSA participent aux recompositions contemporaines du sens de l’enfermement.

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De l’informalité à la « transparence » : institutionnalisation et statut de la critique dans les réformes de la rétention administrative des étrangers en France

Article de Nicolas Fischer

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 4, décembre 2015, pp. 455-476.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfermement, Centre de rétention administrative, Étranger, Immigration, Illégalité, Sociologie, HISTOIRE, Association, Droits de l'homme, Réforme, 1975-2010

En mobilisant des sources de presse et archivistiques, cette contribution propose un retour socio-historique sur trois séquences « critiques » de réforme de la rétention des étrangers en France. Le rapprochement de ces trois périodes – les années 1975-1984, le seuil des années 2000, et enfin la période 2007-2010 – révèle en premier lieu l’institutionnalisation de la rétention, pratique policière informelle progressivement codifiée et amplifiée. Elle souligne surtout la configuration particulière dans laquelle s’inscrit l’institution à chacune de ses réformes : dès les années 1980, chaque centre accueille en effet des militants associatifs officiellement mandatés pour assister les étrangers, mais qui conservent également la faculté de dénoncer publiquement certaines situations observées sur le terrain. Chaque réforme de l’organisation des centres de rétention est alors simultanément l’occasion de réexaminer les conditions de l’expression légitime de cette critique et les formats qu’elle peut adopter. Mais l’existence de cette critique associative « instituée » tend également à modifier les conditions dans lesquelles ces réformes mêmes sont débattues, en élargissant l’arène de discussion à de nouveaux acteurs ou de nouvelles thématiques.

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La construction sociale des maladies et du handicap

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Handicap mental, Handicap psychique, Représentation sociale, Société, HISTOIRE, Stigmatisation

Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre du diable, de l'inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. Au gré des mœurs, des préjugés, des découvertes scientifiques et des enjeux de société, notre perception des troubles mentaux et du handicap se transforme. Toute maladie est donc une construction sociale que l'on peut dater, tout comme le handicap. Certaines maladies font plus peur que d'autres, au point qu'aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer devient un marqueur de craintes collectives, au même titre que le cancer.

La pédopsychiatrie en héritage

Article de Loïc Loidreau

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 56-61.

Mots clés : Psychiatrie infantile, HISTOIRE, Héritage, Transmission, Témoignage, Identité professionnelle

Mieux comprendre l'héritage historique de la pédopsychiatrie française nous permet de mieux saisir l'identité professionnelle de cette discipline. Cet héritage peut se lire dans les traces écrites du passé mais se comprend mieux à travers ce dont "les anciens" peuvent témoigner. Cette identité continue à mûrir à travers son héritage anti-asilaire, antipsychiatrique, psychodynamique, autour d'une clinique française qui conserve toute sa pertinence. Nous nous devons cependant de retenir les leçons du passé quant au risque aliénant d'une pensée unique et d'une institution rigide.

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