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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 105

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La référence collective : une démarche en mouvement, des interactions dynamiques

Article de Catherine Martin, Bertrand Jeauneau

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 35-50.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeunesse-Adolescence, Éducation spécialisée, Accompagnement, Approche systémique, Groupe, Individu, Adolescent, MECS, Jeune majeur, Attachement, Identification, Relation enfant-parents, Psychologue, Chef de service éducatif, Travail d'équipe, Projet individualisé, Interaction

Deuxième prix des jeunes auteurs - Psychologue et chef de service dans deux structures éducatives distinctes, tant dans leurs projets que dans leurs localisations, mais accueillant toutes deux des adolescents, nous nous sommes retrouvés sur la nécessité d’interroger la pratique de la référence éducative, méthodologie couramment répandue, qui impacte considérablement la vie relationnelle dans nos services. La façon dont cette référence est désignée peut avoir un impact psychique important en lien avec la manière dont les relations, les interactions, interviennent dans la construction de l’individu. Ce nouveau paradigme que nous avons nommé « référence collective » utilise les relations privilégiées que le jeune pourrait lui-même développer. La mise en œuvre de la référence collective nous paraît pouvoir constituer un véritable outil systémique générateur de changements à différents niveaux.

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Le féminin dans les agirs violents d'adolescentes délinquantes

Article de A. Guérin

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 2, mars 2017, pp. 83-91.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Fille, Violence, Traumatisme, Passage à l'acte, Genre

Les recours à l'acte violent sont étudiés essentiellement chez les adolescents, alors que les souffrances des jeunes filles sont abordées en terme de mise à mal du corps propre, à travers des manifestations psychopathologiques singulières (troubles des conduites alimentaires, attaques du corps, scarifications...). La recherche concerne la place et le rôle du féminin dans les recours à l'acte violent d'adolescentes délinquantes, avec pour corollaire plusieurs interrogations concernant le sens que revêtent ces agirs violents, en tant qu'expression d'un éventuel changement de la symptomatologie actuelle et particulière de l'adolescence. La question d'une spécificité de la violence au féminin, notamment lors du processus adolescent, processus mettant particulièrement à mal les notions de normal et de pathologique, sera posée, ainsi que celle du lien entre traumatisme, féminin, et recours à l'acte. La référence théorique est la psychopathologie psychanalytique, dans ses deux dimensions, intrapsychique et intersubjective, prenant en compte le nouage entre l'architecture psychique du sujet et sa rencontre avec le socius. La méthodologie repose sur une démarche clinique, basée sur des entretiens et la passation d'épreuves projectives, auprès d'adolescentes ayant commis des actes délictueux. La présente recherche souligne la variété des fonctionnements psychiques dans lesquels se rencontrent les agir violents, la prépondérance des identifications dans l'accès à un féminin apaisé, tempérant l'impact des traumatismes, et l'importance du contexte socioculturel dans lequel se déploient ces actes violents.

Publier un journal avec des jeunes

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 175, janvier 2017, pp. 42-53.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Journal, Accueil collectif de mineurs, Jeune, Enfant, Adolescent, Identité, Citoyenneté, Opinion, Liberté d'expression, Pédagogie, Animation, Expression écrite

Réaliser un journal amène les enfants (à partir de 8 ans) et les ados à mieux comprendre ce que sont et comment fonctionnent les médias, avec l'idée de les accompagner dans la construction de leur identité citoyenne et de leur faire éprouver ce qu'est la liberté d'opinion. C'est un outil pédagogique indissociable de la démocratie.

C'est également un projet d'animation d'envergure qu'il faut mener en équipe et en gardant toujours à l'esprit le fait que cette activité n'est pas une simple somme d'apprentissages formels et scolaires.

On ajoutera que, pour avoir une véritable portée pédagogique, un journal doit être à l'image des jeunes, conçu en fonction de leurs centres d'intérêt, et avoir de vrais lecteurs réagissant avec l'équipe rédactionnelle.

La patiente anorexique a-t-elle encore une place dans la thérapie familiale ? Etat des lieux et recommandations thérapeutiques

Article de Solange Cook Darzens

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 327-344.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Thérapie familiale, Modèle, Méthode, Approche systémique, Individu, Fratrie, Père, Fille

Des liens privilégiés se sont tissés dès les années 1970 entre la thérapie familiale et les troubles du comportement alimentaire de l’adolescent. Les formes de thérapie familiale appliquées à ces troubles n’ont cessé d’évoluer, donnant naissance à des modèles très diversifiés, dont certains tendent à rétrécir la place accordée à la patiente (et à sa fratrie), voire à l’exclure du processus thérapeutique. De surcroît, les modalités thérapeutiques perçues comme aidantes par les patients (approches individuelles et thérapie familiale centrée sur les relations familiales) ne concordent pas avec les thérapies reconnues comme étant les plus efficaces (thérapie familiale conjointe et thérapie parentale centrées sur l’amélioration des symptômes), un décalage qui constitue une autre forme d’exclusion pour les patients. De manière synergique, ces deux types d’« exclusion » tendent à affaiblir l’efficacité de modèles de thérapie familiale, certes « probants » mais dont les taux de réussite restent modestes. Dans cet esprit, nous faisons plusieurs recommandations thérapeutiques qui redonnent pleinement sa place à la patiente et mobilisent ses ressources, dans le cadre d’un modèle de thérapie familiale souple, intégratif et modulaire. Des pistes de recherche sont également évoquées.

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« Radicalisation djihadiste » et psychiatrie de l’adolescent

Article de M. Ludot, R. Radjack, M.R. Moro

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 8, décembre 2016, pp. 522-528.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Islam, Religion, Adolescent, Psychiatrie, Identité, Précarité

La « radicalisation djihadiste » reste un sujet d’actualité brûlant, en ce milieu d’année 2016. Ce phénomène interpelle de nombreux spécialistes, parmi lesquels les sociologues, qui ont mis en évidence une diversification des méthodes de recrutement terroriste ces dernières années. Un nouveau profil de jeunes « radicalisés » émerge : celui de jeunes de classe moyenne, sans origine musulmane, qui se convertissent à l’islam avant de s’engager radicalement pour certains d’entre eux, venant ainsi rompre avec leur filiation.

Déni de grossesse et accouchement sous X à l’adolescence : quels liens ?

Article de P. Desaunay, F. Guénolé, G. Andro, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 455-463.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Déni, Grossesse, Adolescent, Accouchement sous X, Dépression post-partum

Les adolescentes représentent une proportion importante des femmes accouchant sous X en France, et ces accouchements font suite, le plus souvent, à des grossesses déniées. Nous présentons trois situations d’adolescentes ayant accouché sous X, suivies en psychiatrie périnatale pendant leur grossesse dès la levée d’un déni partiel pour deux d’entre elles, et en post-partum immédiat d’un déni quasi-total pour la troisième. Des mécanismes de défense persistent après la découverte de la grossesse chez ces trois adolescentes, parfois au-delà de l’accouchement. Ces grossesses sont vécues comme une difficulté pour ces adolescentes et également pour leurs parents, dans des contextes familiaux de souffrances psychologiques anciennes ou de relations troublées. Nous discutons les conséquences du déni sur les processus psychiques de la grossesse, et supposons que la durée longue du déni pourrait modifier la relation d’objet de la femme enceinte au fœtus. Après la levée du déni, de nouvelles pensées de l’adolescente, en lien avec la réalité de l’enfant ou les réactions parentales, favoriseraient la mise en œuvre de nouveaux mécanismes de défense. Nous discutons la place de ces mécanismes de défenses et de l’agir dans le choix de l’accouchement sous X à l’adolescence, en regard du libre arbitre et de l’autonomie de décision. Dans la perspective du processus de séparation–individuation de l’adolescence, ces grossesses fortuites pourraient être perçues comme risquant d’entraîner une rupture brutale des liens entre l’adolescente et sa famille. L’accouchement sous X permettrait alors de maintenir intactes les relations et le statut de chacun au sein de la famille. Au cours des suivis que nous proposons après la découverte d’un déni de grossesse, le souhait exprimé par certaines femmes d’accoucher sous X introduit une réflexion éthique dans l’espace de la consultation.

Un café gourmand avec des mineures incarcérées

Article de Pascale Giravalli, Cécile Thomas

Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence

Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.

Enfants en Cada - Un accueil à soigner

Article de Katia Rouff Fiorenzi, Olivier Jegou

Paru dans la revue Lien social, n° 1193, 13 au 26 octobre 2016, pp. 24-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Enfant, Immigré, Exil, CMP, Espace transitionnel, Adolescent, Parents, École, Formation, Intervention sociale, Primo Levi (Centre), Brou sur Chantereine

Victimes de la violence et de la guerre, les enfants qui vivent en centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) ont besoin d’écoute et de soutien. Les équipes en ont-elles les moyens ?
Enfants en Cada • Un accueil soigné.
Reportage • La vie, un drôle de jeu.
Chaque mercredi, le centre d’accueil de demandeurs d'asile (Cada) Nord -77 à Brou-sur-Chatereine (Seine-et-Marne) propose un espace aux enfants et aux adolescents. Objectif : s'amuser et "déposer" son vécu émotionnel.
Le paradoxe d’un accueil spécifique (entretien avec Olivier Jégou, AS).
Au Centre Primo Lévi, Olivier Jegou co-anime, en duo un psychologue, des formations proposées aux intervenants sociaux qui travaillent auprès des demandeurs d'asile, notamment en Cada.

Anorexie de l'adolescent et du jeune adulte

Article de Bertrand Welniarz, Maurice Corcos, Jacques Fortineau, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 55, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 143-170.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Psychopathologie, Hyperactivité, Image du corps, Esthétique, Homosexualité, État dépressif, Hystérie, Puberté, Trouble du comportement alimentaire, Boulimie, Adolescent