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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le sentiment d'efficacité chez les jeunes peut-il faciliter le passage à l'action collective ?

Article de Zuzana Scott, Jan Serek, Petr Macek

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 65-79.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychosociologie, Jeune, Participation, Groupe, Motivation, Perception, Identification, Émotion, Colère, Frustration, Discrimination, République tchèque

Dans ce chapitre, nous nous interrogeons sur les motivations de la participation à l’action collective parmi les membres de groupes minoritaires, en particulier les jeunes Roms et les jeunes Ukrainiens au sein de la République tchèque. Nous partons de la littérature, dans laquelle les désavantages des groupes sont vus comme une source possible de cette motivation. Dans notre étude, les jeunes des minorités identifient la discrimination comme étant le problème numéro un qu’ils rencontrent, associé à des sentiments de colère et de frustration. Il apparaît, sur base des réponses, que ces sentiments négatifs seuls n’ont cependant pas le potentiel pour rapprocher les gens vers l’action collective. C’est plutôt la conviction que le groupe en tant que tel peut améliorer les choses (conviction d’efficacité de l’action collective) qui détermine la participation. Néanmoins, lorsque les sentiments négatifs au sujet de la discrimination accompagnent un sens fort de l’efficacité collective, la participation a encore plus de chance de se produire. Ces résultats soutiennent l’idée que les émotions de colère et de frustration peuvent
servir de déclencheurs et conduire les personnes vers l’action collective.

Enjeux de citoyenneté et de participation politique des jeunes à la croisée des rapports sociaux

Article de Claire Gavray

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 23-46.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Enseignement secondaire, Vie politique, Vote, Opinion, Comportement politique, Fille, Garçon, Belgique

Une approche genrée d’un échantillon de jeunes belges francophones fréquentant l’enseignement secondaire et âgés de 16 et 20 ans (889 sujets dont 51.5 % de filles et 48.5 % de garçons) montre tout l’intérêt qu’il y a à croiser les rapports sociaux de sexe et de classe (via la section scolaire fréquentée) dans la compréhension du positionnement des jeunes face à la politique. On voit ainsi émerger une jeunesse largement consciente de sa chance de vivre en Europe et en Belgique, mais assez désillusionnée et critique par rapport à une vision classique et diffuse de la politique, ainsi que par rapport aux différents niveaux de pouvoir politique. Les jeunes se refusent à entériner des décisions et évolutions qu’ils perçoivent contraires à leurs intérêts et à la marche harmonieuse du monde.

Sens de l'efficacité, pré-requis au maintien d'une participation civique et politique : même logique pour les jeunes de la majorité et immigrants

Article de Sara Alfieri, Michel Born, Daniela Marzana

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 47-64.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Jeune, Participation, Citoyenneté, Démocratie participative, Motivation, Institution, Norme sociale, Enfant de migrant, Confiance, Belgique, Allemagne, Turquie

Un modèle prédictif de la participation et de la continuité de participation a été construit et testé dans deux pays (Belgique et Allemagne) auprès des jeunes autochtones et issus de l’immigration turque. Les questionnaires furent remplis par 1355 jeunes; 57,1 % à Liège (Belgique) et 42,9 % à Jena (Allemagne). La participation civique, et l’intention de continuer à participer, sont prédites par des motivations et des barrières, des normes sociales, l’exemple donné par la participation civique d’amis et de parents, l’intérêt et l’attention pour la politique, la confiance dans les institutions et, enfin, le sens de l’efficacité collective. Un tel ensemble de facteurs psychosociaux est à la base de la participation, au-delà des conditions
spécifiques qui caractérisent les pays et les jeunes issus de l’immigration turque dans ces pays.

Le rôle de la discrimination et d'autres facteurs dans la participation politique des jeunes d'origine immigrée

Article de Dimitra Pachi

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 11-22.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Personne issue de l'immigration, Jeune, Participation, Vie politique, Vote, Discrimination, Identité, Âge, Bangladesh, Congo, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

Cet article concerne les liens entre classes d’âge, identité ethnique et la parti-
cipation civique et/ou politique parmi les jeunes de minorités ethniques vivant
dans le Grand Londres. De jeunes britanniques originaires du Bangladesh et du Congo, âgés de 16-17 et de 20-26 ans, ont participé à des focus-groupes qui ont été analysés de manière thématique. L’analyse a fait ressortir une série de thèmes communs entre les deux groupes ethniques, comme le phénomène de double discrimination à l’encontre des jeunes et son intériorisation, la perception par les jeunes de l’inefficacité institutionnelle, ainsi que l’importance du rôle social féminin. Les thèmes spécifiques à chaque groupe ethnique comprenaient les relations avec les autres pays européens, l’islamophobie, l’action individuelle et le rôle de la culture. Les implications sont discutées à un niveau individuel et social.

Voter à 16 ans : une idée pour contrer l'apolitisme des jeunes ?

Article de Bernard Fournier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 119-130.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Lien social-Précarité, Jeune, Droit de vote, École, Rôle

L’idée d’abaisser le droit de vote à 16 ans ne constitue certainement pas aujour-
d’hui une revendication politique ou sociale. Et pourtant, elle poursuit de plus en
plus son chemin. L’Autriche, par exemple, l’a fait en 2007, l’Ecosse aussi pour son
référendum de 2014. Avant de juger de la pertinence d’un tel abaissement, tous les arguments, favorables ou non, doivent être connus et discutés. C’est ce que propose l’article, en démontrant finalement comment une tellement mesure, accompagnée d’activités pertinentes dans les écoles, permettrait de contrer le désintérêt de nombreux jeunes à la politique.

Prévenir la délinquance juvénile par l’éducation au droit et la Justice pénale de proximité : « En attendant Godot... »

Article de Marie Martine Bernard

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 18-24.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Droit, Parents, École, Justice des mineurs, Justice de proximité, Délinquance juvénile, Prévention de la délinquance

La prévention de la délinquance juvénile renvoie généralement à la prééminence du rôle des parents sur l’effectivité ou, au contraire, sur les défaillances de cette prévention. Relevant de la sphère privée et intime de la famille , l’éducation parentale constitue en effet un enjeu majeur dans la prévention de la délinquance potentielle des enfants qu’elle entend protéger de « la séduction d’un monde dangereux »
Elle s’avère être une tâche d’une ampleur considérable mise à la charge des parents assignés à donner au quotidien à leur enfant, le « mode d’emploi de la vie », des relations sociales par une adaptation et un apprentissage primaires commençant dans et avec la famille, dont on a dit qu’elle « sera toujours la base de la société » 

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Psychose et états limites

Article de François Richard, Piera Aulagnier, Philippe Givre, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 33, vol. 4, n° 94, décembre 2015-février 2016, pp. 713-924.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, État limite, Adolescent, Autisme, Identité, Enfant, Suicide

Les pathologies adolescentes ont souvent été comparées aux états limites dont elles seraient annonciatrices, mais il faut aussi s’interroger sur les possibles évolutions vers la psychose. Nous reproblématisons dans ce numéro ce questionnement en nous demandant quels sont les précurseurs, lors de l’enfance, à partir du paradigme de la psychose infantile, des états limites à l’adolescence. Une série de contributions cliniques approfondies d’auteurs tant français qu’étrangers témoigne de la nécessité de faire progresser les concepts et les modalités de prise en charge clinique, dans un esprit d’ouverture aux différents courants de la psychanalyse. Nous avons voulu, à partir de la clinique avec les adolescents d’aujourd’hui, vérifier la pertinence de la méthode freudienne classique, du breakdown selon M. et M. E. Laufer, du pubertaire selon Ph. Gutton, de la subjectivation selon R. Cahn, et de certaines approches familiales, narrativistes ou intersubjectives, afin de mettre en débat ces différents points de vue. Sans oublier la nécessaire réflexion sur le contexte d’une socialité, des liens familiaux et intergénérationnels en crise.

On trouvera en introduction un article devenu introuvable de P. Aulagnier qui précise bien sa conception de la potentialité psychotique dans son rapport à un arrêt de la subjectivation temporelle, suivi d’un commentaire très travaillé de Ph. Givre.

Une fois n’est pas coutume, figurent dans ce numéro des contributions théorico-cliniques qui étudient en détail les dysharmonies d’évolution et les fonctionnements limites chez l’enfant pour fixer leur écart avec les autismes et la psychose puis leur devenir lors de la puberté : les articles de B. Golse, C. Squires et F. Richard issus d’une journée scientifique à de l’Université Paris Diderot-Paris 7.

Nous publions aussi un dossier issu d’un colloque ayant eu lieu en 2014, la 27 ème conférence annuelle de la FEP à Turin. On y lira deux belles contributions de nos collègues italiens : A. M. Nicolò et L. Accetti, à partir d’une histoire de cas, font progresser la pensée des relations entre interprétation, narrativité, et autobiographie, tandis que V. Bonaminio, discuté par F. Richard, propose une perspective originale qui compare la prise en charge d’un même patient enfant puis adolescent par une équipe multifocale. Les textes de J.-P. Matot sur l’hallucination négative, de J. Jung sur la représentation de la mort, de F. Richard sur la tendance suicidaire et de G. Monniello sur le maniement du transfert dans les régressions majeures, se situent dans le prolongement de cette réflexion sur la négativité à l’œuvre dans la psychose et les états limites.

Les deux études, respectivement de I. Pirone et de F. Houssier avec X. Vlachopoulou, apportent en conclusion des éclairages complémentaires.

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L'accueil sans rendez-vous : une modalité d'accès aux soins psychiques pour adolescents

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 186-193.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Accès aux soins, Consultation, CMP

Les modèles de consultation pour adolescents évoluent et se précisent nécessairement, avec les connaissances des spécificités de cette tranche d’âge, les prises de consciences successives des pouvoirs publics et les pratiques thérapeutiques expérimentées ici ou là.
Nous abordons dans cet article la méthode avec laquelle un Centre médico-psychologique parisien pour adolescents a envisagé un dispositif d’accès aux soins permettant d’en favoriser la fréquentation par les patients les moins enclins à consulter. Une pratique d’accueil sans rendez-vous s’est ainsi bâtie pas à pas. L’élaboration d’un cadre rigoureux à cette modalité de rencontre réputée floue et informe nous a semblé être une condition nécessaire pour poser les jalons d’un éventuel processus thérapeutique à venir. Ce cadre s’articule autour de trois axes principaux : l’accueil en binôme, la continuité soignante avec le rendez-vous proposé et l’investissement de la tiercéité institutionnelle par le binôme de consultants qui s’alimente de la systématisation d’un temps d’échange en équipe pour définir les contours de la suite à donner à l’accueil.

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L'expérience de la précarité vécue par les jeunes homosexuel(le)s en rupture familiale

Article de Audrey Louisin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 171-185.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Homosexualité, Précarité, Adulte en difficulté, Isolement, Affirmation de soi

Chaque année en France, de nombreux jeunes gays, lesbiennes et transgenres sont rejetés par leur famille et se retrouvent brutalement sans domicile et livrés à eux-mêmes.
Une association nationale, reconnue d’utilité publique, le Refuge, propose un hébergement temporaire et un accompagnement pluridisciplinaire à ces adolescents en souffrance, victimes d’homophobie et/ou de transphobie. À travers l’expérience de cette structure, nous verrons quelles sont les conséquences physiques et psychologiques engendrées par la précarité et de quelle manière les professionnels peuvent agir contre l’isolement de ces jeunes.

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Les voi(x)es de la séduction : expressivité - affect - trauma

Article de Christophe Ferveur

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 103-116.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Voix, Séduction, Adolescent, Émotion, Musique, Écoute

De la séduction biblique originelle à la situation psychothérapique, le « grain » de la voix, sa matière, mobilise les enjeux complexes de la séduction, à la fois dans ce qu’il offre d’expressivité pour habiter une parole affectée, mais aussi dans ses potentialités d’évocation du trauma. Se laisser séduire, goûter au plaisir de l’écoute entre le son et le sens, est toujours promesse d’entendre autrement ce qui se dit sans se dire.

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