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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sociologie de l'alimentation

Article de S. Carof, M. Plessz, M. C Le Pape, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 67, n° 1, 2017, pp. 11-162.

Mots clés : Alimentation, Sociologie, Repas, Diététique, Niveau de vie, Norme, Corps, Femme, Exclusion sociale, Classe sociale

Si l’alimentation a été étudiée depuis les origines de la sociologie, elle n’a été que tardivement considérée comme un objet en tant que tel, peinant à trouver sa place entre les discours des sciences biologiques et psychologiques. Manger, cet acte qui pourrait sembler anodin et banal, constitue pourtant une pratique culturelle dont la compréhension est une porte d’entrée idéale pour saisir l’organisation d’une société. Parce que les pratiques alimentaires jouent le rôle de marqueurs identitaires et occupent une place centrale dans les processus de différenciation sociale, elles sont à la fois le reflet et la source de nombreuses inégalités sociales, qu’il s’agisse de ressources économiques, d’apparence ou encore de santé.

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Jeunesse(s) : les voies de l'autonomie

Article de Christian Papinot, Léa Rochford, Isabelle Danis, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 195, 2017, pp. 9-161.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Autonomie, Crise économique, Emploi, Dispositif d'insertion, Politique, Étudiant, Logement, Emploi jeune, Mission locale pour l'emploi

Depuis près de deux décennies, l'accès des jeunes à l'autonomie souffre de l'impact de difficultés économiques durables. celles-ci perturbent notablement la transition vers l'âge adulte. Trouver son premier emploi, concilier travail et études supérieures, accéder à un logement autonome sont autant d'épreuves pour les moins de 30 ans, au point qu'elles caractérisent cette phase de la vie. [présentation de l'éditeur]

Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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Cohénsion sociale et santé mentale

Article de Jacques Marescaux

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2017, pp. 3-89.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social, Citoyenneté, Solidarité, Handicap psychique, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Démocratie participative, Accompagnement

S’agit-il d’un simple glissement sémantique ou n’est-ce pas le signe d’un délitement du lien social ? La cohésion sociale signe-t-elle la fin de l’état providence, remettant en chantier ses modalités d’action devant la montée des logiques de privatisation du risque ? La cohésion sociale serait-elle seulement le parent pauvre de la solidarité née de la volonté collective des citoyens ? Ne serait-elle pas aussi l’occasion de nouveaux débats sur l’implication citoyenne où l’on retrouve les valeurs qui nourrissent nos pratiques ? Quelle peut-être dans ces débats la place des plus fragiles, celles et ceux qui sont malades et/ou en situation de handicap psychique ? Quels liens pouvons-nous construire pour renforcer cette cohésion ? Que pouvons-nous changer dans nos pratiques pluriprofessionnelles ou nos rencontres singulières, pour créer ces liens au quotidien, avec ceux que nous appelons patients ou usagers ? L’enjeu n’est-il que participatif ou doit-il concerner pleinement la représentativité des usagers citoyens ?

Autant de questions que les journées de Santé mentale France ont travaillées lors des journées annuelles qui se sont déroulées à Rennes en septembre 2016. À partir de tous les lieux, dans la cité ou dans les services de santé mentale, qui proposent de « petites fabriques de liens » les participants ont essayé de repérer et de promouvoir tout ce qui peut être facilitateur de cette cohésion sociale.

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L'intervention sociale collective et communautaire : réalités, atouts et limites

Article de Manuel Boucher, Michel Parazelli, Mathieu Bourbonnais, et al.

Paru dans la revue Sciences & Actions Sociales, n° 6, janvier 2017.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intervention sociale, Travail social de communauté, Démocratie participative, Recherche-action, Organisme de formation, Recherche en sciences sociales, Empowerment

La conférence de Marseille (sur l’invention sociale collective et communautaire organisée le 11 mars 2016) et ce numéro thématique ont souhaité approfondir ce questionnement en interrogeant plus particulièrement ce que recouvrent les dynamiques participatives et communautaires mises en œuvre, en particulier dans les quartiers populaires, par des acteurs qui, en faisant de l’intervention sociale collective et communautaire interrogent le « modèle » d’intégration sociale en France.

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