PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Patrick Rambourg, Thierry Pouch, Nadine Laïb, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 412, septembre-octobre 2019, pp. 15-93.
Mots clés : Santé-Santé publique, Comportement alimentaire, Approche historique, Cuisine, Goût, Consommation, Agriculture, Commerce, Production, Revenu, Environnement, Milieu rural, Développement durable, Législation, Risque, Santé, Alimentation
Les Français et leur culture alimentaire. Approche historique
La balance commerciale agroalimentaire française : excédentaire mais menacée
Le commerce de détail alimentaire et le rôle des réseaux d'enseigne
Revenus des producteurs, produits sains : l'essentiel de la loi alimentation 2018
Alimentation et environnement : quelle transition ?
Nos aliments sont-ils plus sains en 2019 qu'en 1905 ?
Etre représentations et pratiques, l'alimentation santé au cœur du débat
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 108, septembre 2019, pp. 14-52.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Médecine, Politique sanitaire, Information, Dossier médical, Éthique, Innovation, Prévention sanitaire, Plateforme, Télémédecine
Les services du numérique sont une opportunité de développement et d’amélioration de notre système de santé. On parle ici des moyens et services liés à la santé qui utilisent les technologies de l’information et de la communication. L’e‑santé regroupe un ensemble de domaines dont la robotique et la télésanté, notamment la télémédecine, la télésurveillance, la domotique, les applications pour smartphones ou encore les objets connectés. Porteuse de beaucoup d’espoirs, on devra veiller à ce que l’e‑santé soit accessible à tous et la protection des données garantie. Ce dossier dresse un panorama des possibles et des craintes…
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 11-33.
Mots clés : Santé-Santé publique, Courants de pensée en sciences humaines, Inégalité, Dépistage, Cancer, Épidémiologie, Sociologie, Classe sociale, Hiérarchie, Médecin
Cet article croise épidémiologie et sociologie pour réfléchir aux inégalités sociales présentes dans le dépistage des cancers gynécologiques (cancers du col de l’utérus et du sein). Il cherche à en préciser les logiques de prescription « ordinaires », en les référant à un système de prescripteurs, pour éclairer la fabrique des inégalités sociales en matière de dépistages gynécologiques. De la prescription, l’analyse remonte aux principaux acteurs professionnels, gynécologues et médecins généralistes, et examine comment leurs logiques d’action cohabitent, plus qu’elles ne s’articulent de façon synergique, pour produire des problèmes de pertinence et des gradients sociaux dans la réalisation des frottis et mammographies de dépistage. Le (dys)fonctionnement de l’organisation de l’offre de soins pour ces dépistages est le produit d’une histoire spécifique, saisie à un moment de tension particulier. L’analyse repose sur deux enquêtes originales autour des pratiques préventives des généralistes, dont nous mobilisons le volet dépistage des cancers gynécologiques, et est adossée à la littérature.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie
L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 149-158.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Soin, Besoin, Politique sanitaire, Haute autorité de santé, Qualité, Pratique professionnelle, Sécurité, Relation soignant-soigné, Usager, Information, Coordination, Prise en charge, Dossier médical, Éducation à la santé, Coopération
Le 14 novembre 2017, la Haute Autorité de santé (HAS) a organisé à Paris un colloque consacré à la pertinence des soins, intitulé « La pertinence, du concept à l’action ». L’objectif était de nourrir la réflexion sur cette dimension essentielle de la qualité des soins, et de déterminer les moyens de la renforcer. En rassemblant des experts scientifiques français et internationaux, des professionnels de santé, des usagers et des représentants des pouvoirs publics, cette journée a permis de cerner les enjeux, les obstacles et les leviers de la pertinence des soins dans toutes ses dimensions.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 139-148.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Soin, Hospitalisation, Besoin, Acte médical, Assurance maladie, Politique sanitaire, Haute autorité de santé, Danger
La notion de pertinence des soins (appropriateness) est apparue aux États-Unis à la fin des années 1990. La première définition à laquelle il est fait référence en général est celle formulée par la Rand Corporation : un soin est pertinent si « les bénéfices escomptés pour la santé excèdent les conséquences négatives attendues, avec une marge suffisante pour qu’il vaille la peine d’être prodigué ».
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 125-133.
Mots clés : Santé-Santé publique, Motivation, Implication personnelle, Santé, Droits des usagers, Accompagnement social, Haute autorité de santé, Évaluation, Relation d'aide
L’aspiration au renforcement démocratique des États modernes touche aussi les domaines du soin, des actions sociales et de l’offre médico-sociale. Chacun de ces États, fort de son histoire, de sa culture et des mobilisations de sa société règle cette ambition différemment. En France, nous avons fait prévaloir l’affirmation des droits et la représentation des associations aux dépens de ce que l’on appelle aujourd’hui l’engagement participatif en santé. Nous avons trop tardé à identifier ses principes et ses modalités. Nous devons le faire maintenant.
Article de Anne Line Couillerot Peyrondet, Isabelle Bongiovanni Delarozière, Olivier Scemama, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 113-124.
Mots clés : Santé-Santé publique, Hospitalisation à domicile, Soins à domicile, Outil, Décision, Suivi médical, Stratégie, Qualité, Sécurité
Alternative à part entière à l’hospitalisation traditionnelle, l’hospitalisation à domicile (HAD) peut être envisagée dans le cadre d’un parcours de santé coordonné afin d’éviter ou de raccourcir une hospitalisation conventionnelle avec hébergement.
Article de Maud Gelly, Paula Cristofalo, Clélia Gasquet Blanchard
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 71-90.
Mots clés : Santé-Santé publique, Courants de pensée en sciences humaines, Classe sociale, Décision, Accouchement, Césarienne, Secteur privé, Genre, Recherche en sciences sociales
Dans un contexte d’interrogation de la pertinence des pratiques autour de l’accouchement, nous analysons le choix de la césarienne comme produit des rapports de classe et de l’offre médicale. Par une enquête qualitative dans une maternité privée de type 1 accueillant une clientèle très aisée, et pratiquant la césarienne à des taux élevés, nous explorerons les logiques professionnelles et les logiques de classe qui contribuent à rendre compte de l’offre et de la demande de césarienne. L’article analyse les conditions sociales de possibilité d’une préférence pour la césarienne, du côté des femmes comme du côté des obstétricien·ne·s, et rend compte des modalités du choix de la césarienne par les femmes et de ses modalités de légitimation, par les obstétricien.ne.s, lorsqu’elle est pratiquée en dehors des critères définis par les recommandations médicales nationales.