Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 501 à 510 sur un total de 523

Votre recherche : *

Le concept du TDAH et la France de 1890 à 1980 : l'instabilité ou le village gaulois d'Astérix ?

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 609-663.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Classification, Psychiatrie infantile, Évolution, HISTOIRE, Hyperactivité, XIXEME-XXEME

Le concept d’« instabilité mentale » développé par des médecins français entre 1887 et 1910 est rarement mentionné, et souvent ignoré. Les textes de cette période montrent que l’« instabilité mentale » correspond au concept actuel de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), et a été introduite depuis 1887 sous l’impulsion de Bourneville à l’Hôpital Bicêtre à Paris, à partir de ses observations sur des enfants et des adolescents qui avaient été décrits comme des « anormaux » et placés dans des institutions médicales et éducatives. En complétant les observations de Bourneville au début du 20ème siècle, Paul-Boncour et Philippe ont décrit de manière plus précise l’« instabilité mentale » comme une entité pathologique spécifique comportant des symptômes évoquant la triade classique du TDAH parmi une population d’écoliers « anormaux ». Les différents modèles de l’« instabilité » de Dupré (1913), Heuyer (1914), Wallon (1925) et Abramson (1940) se sont intéressés à l’impact de l’immaturité du développement cérébral lié à des composantes motrices, cognitives et affectives. L’« instabilité » a été, à partir des années 1950, appréhendée par la majorité des psychiatres français en prenant en considération les principes sémiologiques de la métapsychologie freudienne et en s’intéressant aux dimensions de l’inconscient et au sens des conflits psychiques. L’impact du paradigme psychanalytique et l’intégration progressive récente des modèles neurobiologiques a conduit à une approche française originale durant la seconde partie du 20ème siècle tenant compte des facteurs psychiques et affectifs sous-jacents aux symptômes attentionnels et comportementaux.

Accès à la version en ligne

La prescription de psychotropes chez l'enfant : obstacles et motivations

Article de Céline Mouloubou, Louis Forgeard, Anne Villand, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 595-608.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychotrope, Enfant, Psychiatrie infantile, Contre-transfert, Représentation sociale, Psychiatre

Cet article a pour objet l’analyse des facteurs spécifiques impliqués dans la prescription des psychotropes pour enfants. Notre travail s’est construit à partir d’une étude qualitative auprès de neuf soignants de trois centres de jour pour enfants. Cette étude porte sur leurs représentations de la prescription du psychotrope aux enfants. Un invariant est ressorti de cette étude : le principe selon lequel la chimiothérapie ne doit être utilisée qu’en dernier recours. Cette idée peut être rattachée à des fantasmes angoissants de maltraitance de l’enfant et de condamnation à un avenir asilaire, qui constituent plutôt un obstacle à la prescription. Pour autant, la violence que renvoie dans certains cas la symptomatologie de l’enfant et le contre-transfert qu’il suscite chez le soignant motivent l’usage de la prescription, bien plus que tout rattachement théorique. La question de la prescription vient donc à la fois révéler la contre-violence du soignant tout en la mettant à distance.

Accès à la version en ligne

Embarras des psychoses dans le champ social et éducatif : entre déni et prise en compte

Article de Annie Birraux, Patrick Alecian, Jean Monod, et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 92, décembre 2015, pp. 11-211.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Psychose infantile, TED, Autisme, Schizophrénie, Hyperactivité, Manie, Infanticide, Symbole, Adolescent, Jeune en difficulté, Exclusion sociale, MECS, Ludothérapie, Thérapie, Psychanalyse, Éducateur de rue, CMP, Estime de soi, Insertion professionnelle, Médicament, Apprentissage, Mesure éducative, MDPH, Identité sexuelle, Maternité, Toxicomanie, Genre, France, Brésil

Accès à la version en ligne

Schizophrénie et fonctionnement social

Article de Bernard Pachoud, Alain Cochet, Aurélie Véhier, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 202, novembre 2015, pp. 21-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Prise en charge, Handicap psychique, Thérapie, Déficience cognitive, Approche clinique, Examen psychiatrique, Neuroleptique, Psychotrope, Psychothérapie institutionnelle, Ergothérapie, Groupe thérapeutique

Dans la schizophrénie, les troubles cognitifs et les troubles du fonctionnement social ont longtemps été considérés comme secondaires. Aujourd'hui, ils sont davantage pris en compte par les soignants et les chercheurs, et les stratégies de soins en sont modifiées. Il ne s'agit plus seulement de viser la rémission des symptômes et la prévention des rechutes mais de permettre aux patients d'améliorer leur fonctionnement social (autonomie, vie relationnelle, professionnelle, loisirs). Différentes approches peuvent être mobilisées pour atteindre cet objectif. Les GEM (Groupes d'entraide mutuelle) permettent à leurs membres de se mobiliser et d'enrichir leur vie sociale.

Faire confiance

Article de Vassilis Kapsambelis, Didier Bourgeois, Constance Gard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 201, octobre 2015, pp. 27-93.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatre, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Cadre thérapeutique, Approche clinique, Mécanisme de défense, Névrose, Psychose, Trouble de la personnalité, Transfert, Psychanalyse, Altérité, Estime de soi, Image de soi, Relation d'aide, Cadre, Management, Travail d'équipe, Hôpital psychiatrique, Lien social, Relation interpersonnelle, Philosophie, Concept

Pourquoi la psychiatrie fait-elle grand cas de la confiance, nécessaire à tout échange humain ? Plus que celle que les soignants cherchent à gagner, la confiance à accorder au patient constitue ici la véritable caractéristique de la relation thérapeutique. L'objectif reste de faire confiance à la partie "saine" du patient, momentanément ou durablement écrasée par la maladie, et qui attend un signe du soignant. Une clinique de la confiance qui reste difficile à déployer dans un climat social marqué par la peur et la défiance.

Psychose et accès aux soins oncologiques

Article de Michel Reich

Paru dans la revue Santé mentale, n° 201, octobre 2015, pp. 10-11.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cancer, Psychose, Schizophrénie, Accès aux soins

Lorsqu'ils sont atteints d'un cancer, les patients qui souffrent de psychose sont dépistés plus tardivement et accèdent aux soins plus difficilement que le reste de la population.

Schizophrénie : vivre son corps

Article de Gwenaëlle Daniel Le Borgne, Christelle Maillarbaux

Paru dans la revue Santé mentale, n° 201, octobre 2015, pp. 18-23.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Corps, Atelier, Psychomotricité, Approche clinique

Dans la schizophrénie, le rapport au corps, l'unité corporelle, le sentiment de soi...sont mis à mal par la maladie et les effets secondaires des psychotropes. Un centre de jour psychiatrique a élaboré l'atelier "vivre son corps" pour favoriser la conscience corporelle et l'unité psychomotrice. La psychomotricienne et l'infirmière qui le proposent le présentent, illustré d'exemples cliniques.