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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La transparence et l’évaluation, maîtres-mots de notre temps

Article de Lillian Boukhors Borocz

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 144-150.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Évaluation, Management, Exhibitionnisme, Consentement, Psychologie, Technologie de l'information et de la communication, Contrôle social, Bureaucratie, Procédure, Liberté, Secret, Vie privée

L’époque de Big Brother voit érigées en devise les deux notions interdépendantes de transparence et d’évaluation. L’évaluation devient le moyen pour atteindre la transparence, de façon obsessionnelle, fétichiste et sadique. L’auteur examine l’émergence et les origines de ces deux phénomènes, ainsi que d’autres comme la procédurisation, la simplification à outrance, et le consentement libre et éclairé. Il propose de comprendre, de sa lanterne de psychologue, les enjeux et risques sous-jacents, tout en gardant un esprit critique et constructif.

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Au travail avec les parents !

Article de Laurence Croix, Nicolas Rabain, Sandrine Clergeau, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 6-141.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Parents, Parentalité, Famille, Sexe, Genre, Mère, Père, Gestation pour autrui, Parenté, Filiation, Autorité parentale, Homoparentalité, Adoption, Enfant, Adolescent, Conflit, Partenariat, Droits de l'enfant, Santé mentale, Périnatalité, Relation travailleur social-usager, Juge des enfants, Écoute, ASE, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Groupe de parole, Autisme, Thérapie familiale

Quoi de neuf du côté des parents ? Les parents d’aujourd’hui sont-ils différents de ceux d’hier ? Inversement, pourquoi seraient-ils les mêmes ? La parentalité est-elle un invariant anthropologique ou un état sans cesse remodelé et redéfini par les sociétés et les individus ? Dans un contexte de changement rapide de la société, impossible de penser que rien n’a changé de ce côté-là, et tellement vite d’ailleurs que tout le monde s’y perd. Nouvelles configurations familiales, nouveaux modèles théoriques, bienpensance, nous conduisent à des questionnements éthiques inouïs : Comment définir la famille ? Qui fait famille ? Comment travailler avec les parents des enfants et adolescents dont nous nous occupons ? Les nouvelles modalités du faire famille nous conduisent à des réaménagements notables. À qui s’adresser pour cet enfant qui a deux mamans et deux papas ? Ou pour cet adolescent accompagné par son beau-parent ?

Par ailleurs, après avoir traversé l’époque de la responsabilisation des parents, sommes-nous passés à l’ère de la déresponsabilisation ? Le modèle psychogénétique des troubles de l’enfant est-il toujours à l’oeuvre ? Autrement dit, considère-t-on toujours les parents coupables, ou au contraire préfère-t-on les penser acteurs des prises en charge de leurs enfants ? De tout cela vont dépendre nos manières de nous adresser à eux, de les considérer, de les associer, ou de les mettre à l’écart de nos institutions et de leurs enfants : à l’hôpital, dans les lieux de soins, à l’école, dans le milieu judiciaire (pénal ou civil), dans les lieux d’accueil petite enfance, dans le champ du handicap ou celui de la prévention et de la protection de l’enfance. Ce numéro mettra au travail ces questions, par un abord multidisciplinaire, en explorant également ce qui s’expérimente dans d’autres pays.

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Internet ou le pluralisme radical

Article de Romain Badouard, Anne Lorraine Bujon

Paru dans la revue Esprit, n° 450, décembre 2018, pp. 70-76.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Internet, Parole, Idéologie

Internet a engendré une profusion des prises de parole publique qui a trois conséquences majeures : le pouvoir de filtrage de l’information, autrefois dévolu aux journalistes, revient désormais aux moteurs de recherche et aux réseaux sociaux ; la notoriété se substitue à l’autorité ; la frontière entre vie publique et privée tombe. Les plateformes en ligne favorisent un enfermement idéologique et une plus grande brutalité des échanges. La régulation se fait en toute opacité, avec à la fois un risque de privatisation de la censure et un risque que les architectures de surveillance se retrouvent à la disposition de régimes autoritaires.

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Les apories de la lutte contre les fake news

Article de Daniel Innerarity, Serge Champeau

Paru dans la revue Esprit, n° 450, décembre 2018, pp. 55-61.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Démocratie, Culture, Mensonge

La parole politique est moins marquée par sa vérité ou son objectivité que par son caractère rhétorique : elle offre des interprétations en conflit et suscite des passions contradictoires. De ce point de vue, il ne faut pas céder à la tentation de réglementer sur les fake news, parce que cela accorderait trop de pouvoir aux administrateurs de la vérité et saperait le débat démocratique.

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Quand les femmes fabriquent la masculinité : pouvoir féminin et construction sociale chez les Samburu du Kenya : une question d'observateur

Article de Maila Valentina Marseglia, Giordano Marmone, Alice Titia Rizzi

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 323-331.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Pouvoir, Identité, Classe d'âge, Matriarcat, Relation femme-homme, Kenya

Les études sur les sociétés pastorales d'Afrique orientale ont souvent mis l'accent sur leur organisation politico-militaire structuré autour d'un système à classe d'age qui créé et façonne l'homme social et en définit le statut. Les femmes ont longtemps été considérées exclues de cette machine de pouvoir par les observateurs, porteurs de perspectives de recherche androcentriques souvent influencées par leur contexte socio-historique d'origine, ce qui a a contribué à la production d'une représentation parfois purement dichotomique et hiérarchisée des relations de genre.

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Morts ou vifs ?

Article de Michèle Fiéloux, Geneviève Welsh, Anne Yvonne Guillou, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 263-322.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mort, Relation, Deuil, Rêve, Mémoire, Traumatisme, Génocide, Rite, Mortalité infantile, Mort-né, Corps, Gens du voyage, Cambodge, Burkina Faso, Madagascar, Lascaux

Ce dossier est consacré à l'exploration des relations fictives, imaginaires et rituelles qui peuvent s'établir entre les vivants et les morts, par des anthropologues et des psychanalystes. Plusieurs contextes sont évoqués : les morts du génocide cambodgien, l'Afrique de l'Ouest, les Gitans d'Andalousie, Madagascar, la préhistoire ...

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Pourquoi tant de sérendipité dans l'autisme ? Un aperçu de la littérature

Article de Christophe Gauld

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 307-315.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Épistémologie, Autisme

La sérendipité est l'art de savoir utiliser un heureux accident. Cette notion s'applique tout particulièrement à l'histoire de l'autisme qui a été ponctuée de diverses découvertes par sérendipité au fil du temps. Cependant, le concept va plus loin : il témoigne en réalité d'un champ de sciences dit "immature", duquel émane des coïncidences susceptibles d’être utilisées à bon escient. C'est ce glissement progressif de la science, permis par la curiosité et la sagacité des chercheurs, que nous allons mettre en lumière dans ce texte.

Aux sources de la radicalisation . Les espaces sociaux du djihadisme

Article de Mohamed Ali Adraoui

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 75-83.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Religion, Islam, Idéologie, Radicalisation, Terrorisme

Entre le terrorisme d’al-Qaïda dans les années 1990 et celui de l’Etat islamique, l’ennemi n’est plus l’Etat mais l’ensemble de la société, le djihad armé n’est plus la défense de l’islam mais l’utopie califale, et la stratégie ne consiste plus à commanditer des actions mais à susciter des carrières terroristes. Ce n’est pas l’offre idéologique qui génère une demande, mais certains profils sociaux qui s’emparent de la doctrine pour s’engager dans la violence.

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Constitution d’un groupe djihadiste français. La filière Cannes-Torcy

Article de Bartolomeo Conti

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 59-73.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Terrorisme, Jeune, Radicalisation, Délinquance juvénile

Le procès de 2017 contre une filière djihadiste permet d’interroger les processus qui poussent de jeunes Français à se radicaliser. Marqué par une grande diversité sociale, culturelle et religieuse (avec une moitié de convertis), de multiples ruptures et la délinquance, le groupe constitue une communauté de frères placée sous l’autorité d’un leader charismatique. La religion y joue un rôle d’apaisement avant de sacraliser la violence.

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Qu’est-ce qu’un dispositif de terreur ?

Article de Jacob Rogozinski, Andréas Wilmes

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 85-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Religion, Islam

Une religion est un dispositif de croyance qui peut s’employer dans le sens de l’émancipation ou être dévoyé par des dispositifs de domination, de persécution, voire de terreur. Les analyses du djihadisme sous-estiment trop souvent sa dimension religieuse, notamment messianique et apocalyptique.

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