PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3064, 8 juin 2018, pp. 20-24.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Profession, Usure professionnelle, Travailleur social, Reconnaissance, Accompagnement social, Conditions de travail, Formation, Représentation sociale
Dossier comportant 3 articles :
La boussole perdue
La mauvaise réputation
« Les travailleurs sociaux ont toujours été porteurs d’innovations »
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 79-85.
Mots clés : Travail social : Métiers, Écriture, Relation, Formation professionnelle, Approche clinique, Atelier d'écriture, Écoute, Observation, Travail social
Écrire confronte celui qui écrit à l’inconnu de sa pensée, qui se dévoile en écrivant. De là viennent certaines peurs d’écrire repérées dans les formations que je conduis auprès de professionnels de la relation.
Connaître le processus qui construit la pensée pas à pas permet de restaurer une relation vivante avec l’écriture. Alors on peut envisager l’écriture comme un dialogue entre ce que l’on pensait savoir et ce qu’un texte révélera, qu’on ne savait pas savoir. Alors la pensée clinique peut s’énoncer de façon ouverte, montrant le cheminement avec l’autre et les questions qu’il nous pose.
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 68-74.
Mots clés : Travail social : Métiers, Littérature, Éducation spécialisée, Écriture, Théorisation, Identité professionnelle, Action éducative
Qu’est-ce que les éducateurs ont à dire de particulier et comment peuvent-ils le dire, l’écrire ? Autour du récit d’une éducatrice qui raconte comment elle valide symboliquement le lien entre un père et son fils, on va apercevoir la singularité de l’action éducative : la mise en scène des enjeux, le jeu des places autour d’une médiation concrète font de l’ordinaire d’une activité vécue une expérience signifiante – un quasi-rituel de reconnaissance du lien. Pour donner à voir ce niveau d’intervention, il faut écrire nos « trouvailles », dans des récits précis et impliqués à la fois. Il faudra alors une théorisation douce de ce qu’a fait l’acteur lui-même, pour nommer le geste en question et se donner des repères communs – nos stratégies spécifiques, à nous qui devons faire avec la réalité hétéroclite : paroles, lieux, gestes, groupes… Commencera alors à se tisser une culture professionnelle, enfin partageable.
Paru dans la revue Direction(s), n° 165, juin 2018, pp. 38.
Mots clés : Travail social : Métiers, Mandataire judiciaire, Majeur protégé, Prise en charge, Vulnérabilité, Accompagnement social
Les mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM) peuvent effectuer leur activité selon différentes modalités : à titre individuel, en qualité de préposé d'établissement ou de délégué d'un service mandataire. A condition de respecter plusieurs règles.
Paru dans la revue Direction(s), n° 165, juin 2018, pp. 40.
Mots clés : Travail social : Métiers, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Famille en difficulté, Accompagnement social, Reconnaissance, Vulnérabilité
Les techniciens de l'intervention sociale et familiale (TISF) accompagnent des familles fragilisées par un évènement, ou de manière durable, dans la gestion de leur quotidien. Mais la profession, peu connue, souffre encore d'un manque de reconnaissance.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 269, juin 2018, pp. 84-86.
Mots clés : Travail social : Métiers, Changement social, Adaptation, Travail social, Service social, Valeur
Bien qu'il mobilise des moyens importants, le travail social peine à se faire entendre. Pourtant le monde qui change autour de lui exige qu'il évolue et s'adapte, ce qui suscite des réactions. C'est en restant fidèle à ses valeurs et en les réaffirmant que le travail social pourra accompagner le changement social. De par son histoire et la reconnaissance dont il bénéficie, le service social est bien placé pour faire valoir la parole du travail social.
Article de Christophe Dollet, Benoît Roche, Nadia Veyrié, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 90, juin 2018, pp. 3-97.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Technologie numérique, Interaction, Évolution, Usager, Inégalité, Risque, Anthropologie, Enfermement, Travailleur social, Pratique professionnelle, Communication, Formation, Étudiant
La revue s’attache à interroger la place et l’usage des outils de communication numériques dans le champ du travail, et plus particulièrement dans le travail social. Il s’agira, entre autres, d’analyser les usages sociaux du numérique ainsi que les transformations que cela engendre tant chez celui qui manipule ces outils que chez celui visé par cette manipulation. Et de se demander ce que le numérique fait au travail, au travail social, et plus particulièrement à ses utilisateurs professionnels et usagers. En effet, l’appropriation des outils numériques ne peut se décréter et dépend aussi de leur maîtrise par les individus. Aussi, il ne s’agira pas de dénoncer les effets négatifs de l’introduction du numérique dans l’accès aux droits, mais d’en analyser les effets. Autrement dit, le numérique, cette « technologie de l’esprit », pour reprendre les propos de Lucien Sfez, peut être considéré non seulement comme un prétexte à interroger le monde social, mais au-delà comme un nouveau modèle d’organisation sociétale, somme toute un « fait social total »...
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 8-18.
Mots clés : Travail social : Métiers, Care, Travail social, Travail des femmes, Féminisme, Éthique, Valeur sociale
Cet article situe la perspective du care, et plus particulièrement celle de « l’école française du care » telle qu’elle s’est développée depuis 2005, dans le champ plus large des théories féministes. Il discute de la place marginale que celles-ci ont longtemps accordée aux affects et aux activités féminisées de l’espace privé. L’autrice revient sur la difficulté de traduire le mot anglais et souligne l’importance d’une « perspective » orientée vers une nouvelle figure du prolétariat : les travailleuses du care – souvent femmes et migrantes. Elle développe ensuite les articulations entre travail et éthique, pour conclure sur ce qui n’est pas le care, à propos de certaines techniques de vente. L’article en son entier insiste sur la dimension critique et politique du care.