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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Relations éducatives en institution : une approche systémique

Article de Catherine Martin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 331-349.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, MECS, Projet individualisé, Éducateur spécialisé, Réfèrent, Individu, Groupe, Équipe éducative, Parole, Réunion d'équipe, Coordination, Adolescent, Relation travailleur social-usager, Approche systémique

Psychologue, chef de service et éducateur(trice)s spécialisé(e)s dans un service éducatif d’une maison d’enfants à caractère social, accueillant des adolescents en grandes difficultés, nous nous sommes interrogés sur la pratique de la référence éducative. Cette méthode est couramment répandue, elle impacte considérablement la relation éducative entre les professionnels et les adolescents. La façon dont cette référence est désignée peut avoir des répercussions psychiques importantes en lien avec la manière dont les relations, les interactions, interviennent dans la construction de l’individu. Par la mise en place de la « référence collective », qui utilise les relations privilégiées que le jeune pourrait lui-même développer au sein du service, nous expérimentons le fait que celle-ci pourrait constituer un véritable outil systémique générateur de changements à différents niveaux.

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Être parent… tout un cheminement

Article de Béatrice Gabet, Jalal Jerrar Oulidi, Marie Thomas

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 25-35.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Famille, Groupe, Médiation, Jeu, Protection de l'enfance, Parole, Accompagnement social, Soutien à la parentalité, MECS, Contrainte, Souffrance psychique, Travail social, Relation équipe éducative-famille, Émotion

Dans le cadre de leur travail en protection de l’enfance, les auteurs de ce texte proposent une réflexion sur une expérience particulière de groupes de parents. L’utilisation d’objets médiateurs est pensée comme support aux processus individuels et familiaux. L’expérience de près de cinq ans d’un dispositif (« Chemins de parents ») a montré que le jeu peut devenir un espace tiers lorsque la pensée est en panne, lorsque le dire n’est pas possible. Cet article reprend les supports théoriques qui furent une base du travail mené avec les familles pendant plusieurs mois et présente concrètement le dispositif tel qu’il a pu être mis en place. Il montre comment un objet de médiation ludique a permis d’ouvrir les champs du possible en matière d’accompagnement, poussant les professionnels à sortir du conventionnel et apportant une légèreté facilitant de la part des parents l’expression de souffrances difficiles à évoquer.

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Les directives anticipées en Ehpad, accompagner la parole

Article de Céline Marigard Guyader, Christian Richard

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 130, mars-avril 2018, pp. 32-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Fin de vie, EHPAD, Loi, Vulnérabilité, Accompagnement social, Accompagnement de fin de vie, Parole, Personne âgée, Gérontologie

La rédaction des directives anticipées en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes est une démarche complexe. Il est question, d’une part, d’évoquer la fin de vie ce qui n’est pas simple pour le résident et, d’autre part, il s’agit de connaître la loi pour l’institution.
Garantir la liberté d’expression du résident est en outre essentiel. Une étude a permis de faire le point à ce sujet en Ehpad où différents acteurs sont présents autour du résident. Elle a également permis aux professionnels de s’interroger sur leurs pratiques.

Jeunes autochtones et protection de la jeunesse : leur point de vue sur leur prise en charge

Article de Marie Hélène Gagnon Dion, Jacinthe Rivard, Céline Bellot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Parole, Communauté, Perception, Prise en charge, Famille en difficulté, Québec (Province du)

La surreprésentation des jeunes autochtones dans les systèmes de protection de l’enfance au Canada est une réalité préoccupante. Cet article vise à partager le point de vue de jeunes autochtones quant à leur prise en charge par le système québécois de protection de la jeunesse. L’article s’appuie sur les données d’une recherche sur la judiciarisation de la pauvreté dont l’un des volets s’est tenu à Val-d’Or, au Québec, auprès de jeunes autochtones vivant en milieu urbain. L’étude s’inspire de la perspective de l’interactionnisme symbolique et aborde sous un nouvel angle la surreprésentation des jeunes autochtones dans le système de protection de l’enfance, en questionnant la signification qu’ils donnent à l’intervention de la protection de la jeunesse dans leur vie. Les jeunes autochtones rencontrés voient leur prise en charge comme une mesure de protection qui leur a permis de se soustraire à des conditions de vie difficiles. Ces résultats mettent en évidence qu’une action au niveau des conditions de vie des familles autochtones devrait être privilégiée pour éviter la surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance.

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Parole(s) et savoir(s) des personnes directement concernées : l’exemple du programme expérimental « Un chez-soi d’abord »

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 73-84.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Santé mentale, SDF, Logement, Savoir, Expérience, Parole, Vulnérabilité, Empowerment, Rétablissement, Un chez soi d'abord

Le contexte expérimental du « Chez-soi d’abord » démultiplié par l’option « rétablissement » a été au carrefour de confrontation de différents savoirs (scientifiques, professionnels, expérientiels). L’évaluation de ce programme expérimental montre que les personnes directement concernées par un parcours de rue et des troubles mentaux sévères ne dissocient pas leurs vécus ayant trait à des situations vulnérables de ceux qui se caractériseraient par des capacités d’agir. En mettant particulièrement la focale sur la parole et sur les savoirs de ces personnes, comment la recherche, immergée dans cet environnement de savoirs multiples, peut-elle se situer ? La perspective ici tenue converge vers le fait que la voix des gens enquêtés est insubstituable en ce qui concerne notamment les choses qui comptent le plus pour elles (entendre des voix, « faire avec » une agoraphobie, traverser des épisodes anxieux ou dépressifs, avoir des ennuis administratifs, solder ses dettes avec la justice, etc.) et la manière dont elles font face à ces épreuves et trouvent les moyens de les dépasser ou sont en partie défaites par elles. In fine, notre posture de recherche a consisté à mieux comprendre comment la parole et les savoirs des personnes concernées rendent visible et documentent une situation de « relance personnelle » où vulnérabilité(s) et capabilité(s) sont inextricablement entrelacées.

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Identité et transmission : XVème colloque du CAPA, 3-4 octobre 2015, Bordeaux

Article de François Richard, Jean Picard, Jean Michel Rey, Alain Braconnieret al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 2, vol. 35, n° 100, avril-juin 2017, pp. 237-456.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Histoire familiale, Parole, Identité, Filiation, Transmission, Psychisme, Rupture, Élève, Silence

« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n'y a pas d’identités, il n'y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.

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Débuts de traitements

Article de Catherine Chabert, Vassilis Kapsambelis, Emmanuelle Chervet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 9-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Transfert, Névrose, Identification, Adolescent, Consultation, Psychanalyse, Parole

Les débuts de traitement d’adolescents ou de jeunes adultes confrontent à des éprouvés de transfert d’emblée fortement mobilisés. L’excitation pulsionnelle et l’ambivalence caractérisent la situation analytique et les résistances renforcées par la crainte de trahir les objets d’amour originaires. La cure d’un jeune homme obsessionnel de vingt-trois ans, et sa mise en perspective avec L’Homme aux rats soutiennent cette hypothèse.
Les débuts de soin avec les adolescents doivent tenir compte de leur difficulté à investir une parole adressée au thérapeute, et de l’état de crise permanente qu’ils vivent tant qu’ils ne peuvent s’appuyer sur des représentations corporelles personnelles et qu’une organisation interne conflictuelle n’a pu se réinstaurer. L’histoire clinique en deux temps d’un long suivi en consultations thérapeutiques illustre ce double processus.

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L’Atelier des enfants : un espace de liens au cœur de l’hôpital

Article de Emmanuelle Frère

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 13-33.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Parole, Émotion, Atelier, Accueil, Affectivité, Hôpital, Enfant, Famille, Maladie, Maladie invalidante, Mort, Méthodologie, Projet, Récit de vie, Équipe soignante

Premier prix des jeunes auteurs - L’article évoque la création d’un espace singulier pour accompagner, en milieu hospitalier, des enfants confrontés à la maladie grave d’un proche. L’auteure réfléchit, en termes systémiques, aux bouleversements que la maladie peut occasionner chez la personne malade, son entourage familial et plus particulièrement aux impacts laissés chez les enfants si on ne leur permet pas de faire face à cette expérience, d’y participer à leur manière et de l’intégrer à leur histoire de vie, quel que soit leur âge. La mise en place de l’Atelier des enfants a pu se concrétiser grâce à un important travail de collaboration avec l’ensemble des soignants et donner naissance à un lieu contenant et sécurisant où peut émerger, grâce à divers outils symboliques, une multitude d’émotions.

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Ce que la loi fait aux victimes. Construction de la figure de la "femme-victime" par la loi contre la violence de genre en Espagne

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez, Sandrine Revet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 45, 2017, pp. 125-138.

Mots clés : Justice-Délinquance, Loi, Violence, Genre, Femme, Victime, Justice, Tribunal, Distance, Parole, Espagne

En Espagne, en 2004 la loi organique dite « des mesures de protection intégrale contre la violence de genre » (LOIVG) est votée. Cet article, basé sur une enquête qualitative dans l’espace judiciaire créé par cette loi, explore comment sa mise en œuvre, dans ses dimensions spectaculaires et dans ses dimensions les plus banales et ordinaires, contribue à la production d’un nouveau personnage sur la scène sociale espagnole, celui de la « femme-victime ». Cette recherche s’inscrit dans un cadre plus vaste, qui s’intéresse aux mouvements récents de transformation de l’espace social des victimes en Espagne. Un espace traversé aujourd’hui par un double mouvement : il inclut toujours plus de sujets, et il s’administre et se normalise toujours plus.

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Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine