PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 157-162.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Âge, Sexualité, Rapport sexuel, Désir, Santé, Libido, Stéréotype, Représentation sociale, Féminicide, Engagement
Dans sa pratique, C. Grangeard considère l’individu dans sa globalité et dénonce les préjugés. Ceux sur les corps des femmes, par exemple la minceur qui n’est pas un sujet mineur, superficiel, mais un mythe fabriqué. L’environnement social pèse et prendre conscience des stéréotypes permet de s’en libérer et s’en affranchir. Elle est spécialiste des relations intergénérations, de l’obésité et de la sexualité, à tout âge.
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 135-138.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Inégalité, Discrimination sexuelle, Âge, Travail des femmes, Précarité, Revenu, Rémunération, Prestation sociale, Célibat, Veuvage, Territoire, Milieu rural, Retraite, Niveau de vie, Vulnérabilité, Réforme, Insertion professionnelle, Homme, Chômage de longue durée, Chômage, Niveau de qualification
Rachel Silvera experte des questions d’égalité a également conduit des études sur la discrimination liée à l’âge et au genre dans le cadre des programmes EQUAL « La situation des femmes en fin de carrière en France » Agender (projet européen dans le cadre d’Émergences).
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 121-129.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Inégalité, Discrimination sexuelle, Âge, Travail des femmes, Précarité, Revenu, Rémunération, Prestation sociale, Célibat, Veuvage, Territoire, Milieu rural, Retraite, Niveau de vie, Vulnérabilité, Réforme, Insertion professionnelle, Homme, Chômage de longue durée, Chômage, Niveau de qualification
L’emploi des femmes séniores se caractérise par une plus grande vulnérabilité, comparé à celui des hommes seniors et comparé à celui de leurs cadettes. Les critères de l’âge et du sexe se cumulent pour fragiliser le maintien ou l’accès à l’emploi, et constituent des freins spécifiques. Maintenir les sénior.e.s (femmes et hommes) en emploi est un objectif des politiques publiques, en particulier dans le cadre des réformes des retraites. Pour éclairer ce débat sur la prolongation de l’activité et mettre en lumière les inégalités et les discriminations que subissent les femmes, il est nécessaire d’analyser les évolutions passées et la situation actuelle de l’activité et de l’emploi. L’accent sera mis sur les évolutions de l’insertion dans le marché du travail des femmes, comparées à celles des hommes. Plusieurs questions en découlent pour l’avenir, en particulier quant au partage de l’emploi et du non-emploi, aux difficultés d’insertion et de réinsertion, à l’ampleur de la précarité et à la moindre qualité de l’emploi (en particulier le temps partiel et la reconnaissance des qualifications)
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 113-119.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Inégalité, Discrimination sexuelle, Âge, Travail des femmes, Précarité, Revenu, Rémunération, Prestation sociale, Célibat, Veuvage, Territoire, Milieu rural, Retraite, Niveau de vie
Une étude internationale publiée dans le Lancet en août 2021 démontre que les politiques publiques mises en place dans les domaines clés du vieillissement de la société favorisent davantage les hommes que les femmes. Les femmes âgées subissent ainsi des inégalités à la fois économiques et sociales qui sont surtout le fait de politiques publiques nationales.
Dans cet article, il s’agira de comprendre ce que recouvrent ces inégalités et leurs conséquences, notamment en termes de manque de données statistiques, d’implication des femmes dans le travail non marchand, et des répercussions des inégalités économiques au cours du parcours de vie sur le niveau de vie à la retraite.
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 105-112.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Inégalité, Discrimination sexuelle, Âge, Travail des femmes, Précarité, Revenu, Rémunération, Prestation sociale, Célibat, Veuvage, Territoire, Milieu rural
La précarité étant habituellement définie comme une exposition majeure aux aléas de l’existence et prenant généralement un sens économique, peut-elle s’appliquer aux populations âgées et retraitées ? C’est une affirmation apparemment paradoxale car si l’on considère un certain nombre d’indicateurs statistiques, la grande majorité de ces personnes n’est pas en situation précaire
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 87-92.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Violence, Maltraitance, Enquête, Statistiques, Violence conjugale, Féminicide
Malgré certaines avancées, on continue à invisibiliser les violences faites aux femmes âgées, aucune disposition particulière n’a été prise pour la reconnaissance de ces victimes. Le collectif « Féminicides par conjoint ou ex » a recensé 16 meurtres de femmes de plus de 75 ans depuis janvier 2019. Mais il reste toutefois impossible d’évaluer l’ampleur des violences conjugales dans cette classe d’âge. En 2011, la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles affirmait que les violences subies par les femmes âgées constituent « un sujet évacué des campagnes de sensibilisation », et qu’aucune statistique spécifique n’existe.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 79, décembre 2021, pp. 59-65.
Mots clés : Traumatisme, Personne âgée, Enfant, Prise en charge, Mémoire, Vieillissement
À partir de son expérience de psychologue en gériatrie, Cécile Guillaume interroge le processus de vieillissement dans le contexte d’expériences traumatiques vécues dans l’enfance. Elle s’appuie sur deux cas cliniques auxquels elle a été confrontée. La réflexion sur ces cas interpelle les professionnels non seulement sur la souffrance et la prise en charge des personnes âgées, mais aussi sur les conséquences pour l’entourage proche et plus généralement sur l’attention à porter aux traumatismes dès l’enfance et l’adolescence.
Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.