PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n y a pas d’identités, il n y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.
« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n'y a pas d’identités, il n'y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.
Article de Patricia Attigui, Angélique Gozlan, Barbara Smaniotto, et al.et al.
Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 95, juin 2017, pp. 7-176.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Réseau d'information et de communication, Jeu vidéo, Jeu en réseau, Internet, Psychanalyse, Psychopathologie, Médiation, Identité, Soin, Addiction
Article de Grégoire Zimmermann, Marlène Barbosa Carvalhosa, Gillian Albert Sznitman, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 69, n° 2, avril-juin 2017, pp. 239-261.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Conduite à risque, Transgression, Identité
Au cours des dernières décennies, on a assisté à une « pathologisation » de plus en plus importante des conduites à risque à l’adolescence rarement considérées comme de simples comportements de transgression constitutifs de cette période. Pourtant plusieurs auteurs ont souligné l’importance des conduites d’exploration dans la résolution des processus identitaires, d’individuation et de socialisation au cours de cette période développementale. Cet article a pour objectif de proposer une réflexion critique sur les conduites à risque à l’adolescence et examine en quoi l’approche théorique d’Erikson et les travaux néo-eriksonniens sur la construction identitaire offrent des pistes intéressantes par rapport à la compréhension du rôle de la prise de risque au cours de cette période développementale.
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 124-130.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Errance, Trouble du comportement, Échec scolaire, Adolescent, Accompagnement, Travail social
Ce témoignage présente l’évolution d’un adolescent souffrant de troubles relationnels importants. D’abord extrêmement passif et observateur, le jeune homme devient de plus en plus fuyant. Un comportement aux conséquences significatives sur l’accompagnement qui lui est proposé. L’auteur, éducateur spécialisé, propose une immersion dans son quotidien professionnel et tente de décrire la complexité du travail avec ce garçon.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 203-224.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Relation familiale, Famille, Parents, Couple, Relation triangulaire, Conscience de soi, Conflit, Cognition, Émotion, Modèle
Cet article aborde, à l’aide de la notion de coparentage (McHale, 1995), la question des mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes. Après avoir contextualisé les termes de notre problématique, nous exposons les résultats d’une recherche clinique effectuée auprès de trente-quatre triades père-mère-adolescent réparties en deux groupes en fonction de la présence/absence de troubles internalisés chez l’adolescent. Nos résultats montrent dans le groupe cible qu’un conflit coparental ouvert apparaît paradoxalement baisser le vécu de triangulation de l’adolescent, laissant entrevoir ainsi le caractère clandestin des mécanismes de triangulation, et l’importance des inférences cognitives des adolescents dans ces contextes.
Article de M. Ludot, M. El Husseini, R. Radjack, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 3, mai 2017, pp. 155-163.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Psychologue, Jeune majeur, Adolescent, Radicalisation
Les jeunes dits « radicalisés » ne consultent pas ou très peu dans les structures sanitaires. C’est sur le terrain et dans les structures sociales et pénitentiaires que les professionnels les rencontrent. L’objectif de cette recherche était d’étudier la manière dont les professionnels, psychologues et éducateurs étaient impactés par la « radicalisation » des adolescents et jeunes adultes.