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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 48 sur un total de 48

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Aide aux aidants : une offre à soutenir

Article de Flavie Dufour

Paru dans la revue Direction(s), n° 155, juillet-août 2017, pp. 20-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Accompagnement, Vulnérabilité, Dépendance, Maintien à domicile, Personne âgée, Handicap, Coordination des services sociaux, Partenariat, Culture professionnelle, Mutualité Sociale Agricole, Paris, Strasbourg

En première ligne face aux difficultés des proches de personnes vulnérables, les organisations du secteur médico-social multiplient les dispositifs de repérage, de soutien et d'accompagnement. Ce foisonnement d'initiatives masque toutefois de grandes disparités liées à une absence de pilotage national et de politique concertée.

De quelques enjeux contemporains autour de l'aide humaine à domicile

Article de Eve Gardien, Eve Gardien, Jean Yves Barreyre, Ciril Desjeuxet al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 17, mars 2017, pp. 83-157.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Adolescent, Handicap, Accompagnement, Contrainte, Loi, Qualification professionnelle, Union européenne, Autonomie, Assistance, Soin, Personne âgée, SAAD (Service d'aide et d'accompagnement à domicile), SPASAD (Service polyvalent d'aide et de soins à domicile)

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Construction d'hôtels à insectes

Article de Sadek Deghima

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 123-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Action collective, Identité, Handicap, Insertion sociale, Stigmatisation, Appartenance sociale

En France, certaines catégories sociales (chômeurs, personnes en situation de handicap, bénéficiaires du Revenu de solidarité active…) sont souvent dévalorisées. De nombreuses personnes du fait de leur situation sociale et de leur appartenance à ces catégories peuvent ressentir un sentiment d’inutilité sociale accentuée par le regard de la société. Ces individus se voient souvent « attribuer » des « identités négatives » du fait de leur appartenance à ces groupes sociaux. Les phénomènes de « stigmatisation » dont sont victimes ces individus les amènent à construire une image dévalorisée d’eux même, une identité négative qui les freinent dans leur insertion. Aussi des professionnels se sont posé la question suivante : comment permettre aux personnes accompagnées de passer d’une identité « subie » à une identité « revendiquée » et de retrouver le sentiment d’utilité sociale ?

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L'autonomie en tension

Article de Christian Bergeron, France Defrenne, Christophe Bartholome, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 88, juillet-septembre 2016, pp. 5-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Soin, Handicap, Majeur protégé, Personne âgée, Accompagnement social, Logement, Insertion sociale, Travailleur social, VULNERABILITE, EMPOWERMENT

En ces temps de crise, les politiques sociales tendent à faire rimer autonomie avec activation, contractualisation et responsabilisation, la transformant en une injonction qui n’est pas sans paradoxes... L’autonomie demeure néanmoins un idéal émancipatoire qui occupe une place centrale dans les pratiques psycho-médico-sociales, animant des professionnels soucieux de faire avec l’usager plutôt qu’à sa place, de le rendre acteur et de l’aider à s’émanciper.
L’autonomie semble aujourd’hui érigée comme un idéal performant à atteindre, une forme de liberté suprême, garante sinon de bonheur, de la joie de ne dépendre de personne. Comme si dépendre des autres, de l’autre, était devenu insupportable. C’est là sans doute une conséquence d’une société qui pousse chacun plus avant dans l’individualisme.
Pourtant, l’autonomie n’a pas toujours eu ce relent de chacun pour soi, elle a d’abord été émancipation : du patriarcat, du conservatisme, de la raideur, de l’autoritarisme patronal, universitaire, parental...
Dans les politiques sociales, l’autonomie a pareillement été comme une révolution pour changer les règles, cesser de voir de haut celui qui d’en bas demandait de l’aide. Elle s’est donné comme objectifs sous-jacents de faire "avec" plutôt que "pour", d’apprendre, d’expliquer, d’accompagner, de solliciter l’avis, de solliciter la participation, de susciter la motivation, l’adhésion...
Cette vision de l’autonomie où la personne est acteur, sujet, et l’intervenant, relais, facilitateur, accompagnateur, est toujours présente et prégnante dans tous les secteurs du social. Et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes, décrets, règlements, principes de dispositifs et référentiels pédagogiques. Mais, aujourd’hui, la crise installant une pénurie des moyens réclamant sans cesse des économies, des restrictions, amène des politiques sociales d’un autre ton, surtout quand y est liée une allocation. L’autonomie rime désormais aussi, et non sans paradoxes, avec activation, responsabilisation, contractualisation.
Ce que nous voulions relever de la place d’observateurs que nous occupons est que, tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’autonomie occupe une place importante dans les pratiques. Ensuite qu’il existe à son égard une extrême diversité de significations, interprétations, connotations. Il s’ensuit ainsi une cacophonie où tout le monde a l’impression de parler de la même chose et qu’au fond, il n’en est rien. Inévitablement, cela génère des tensions dans l’équipe, entre les équipes, dans la conscience professionnelle de chacun, dans le rapport à la hiérarchie et aux politiques publiques. De toute évidence, ce flou mérite qu’on s’y arrête...

L'usager incertain face à l'indétermination du travail social

Article de Jean Luc Prades

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 482-483, juillet-août 2016, pp. 167-179.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Relation travailleur social-usager, Évolution, Liberté, Autonomie, Contrainte, Individu, Handicap, Supervision, Hôpital, Projet d'établissement, Projet individualisé, Foyer d'hébergement, Usager

Cette étude tente de décrire l'évolution des relations entre usagers et professionnels dans le cadre du travail social. La mise en exergue de rapports complexes et paradoxaux s'appuie sur deux interventions menées par l'auteur : la première réalisée au sein d'une association d'aide à des personnes handicapées physiques ; la seconde prenant la forme d'une supervision auprès d'une équipe de travailleurs sociaux évoluant dans un hôpital public. L'ensemble des questions posées par ces deux interventions en milieu social et médico-social en pose d'autres quant au devenir largement indéterminé de ce secteur.

Sexualités

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 60, juin 2016, pp. 1-19.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Identité sexuelle, Homosexualité, Accompagnement, Suicide, Psychiatrie, Handicap, Inégalité

La sexualité, dans les pays occidentaux, s’affirme dans sa pluralité. Ce titre « sexualités » nous invite alors à interroger les conséquences de cette affirmation plurielle et publique, notamment à propos des effets sur les vulnérabilités psychiques et sociales, tout autant que sur la clinique et l’Institution. Cette perspective, et c’est le premier enseignement des articles reçus, modifie le statut de la santé mentale. Elle est moins ce qui qualifie psychiquement le sujet que ce qui est convoqué quand il s’agit de venir étayer la personne dans ses choix. De ce numéro, retenons trois perspectives : sexualités publiques et politiques, inégalités et sexualités et sexualités et cliniques.

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Juste distance et juste attachement, de l'imposture à la posture

Article de Marc Lesage

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Distance, Relation d'aide, Accompagnement, Attachement, Personne âgée, Vieillissement, Personne handicapée, Handicap, Confiance, Posture professionnelle

La juste distance est une thématique qui questionne beaucoup de professionnels. On s'attache, mais ça fait peur, alors on se détache, on se met à distance, on veut se préserver, à tort ou à raison. Mais si nous sortons un peu des sentiers balisés de nos accompagnements, une question survient : la personne a-t-elle besoin que nous soyons distants, justement ? Si nombre de situations manquent de clarté, il en est de même pour certains d'entre nous, les professionnels.

Une question au coeur du respect de l'autre

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 14-16.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Distance, Relation d'aide, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Personne handicapée, Handicap, Respect, Cadre thérapeutique, Transfert, Contre-transfert, Empathie, Usure professionnelle, EHPAD, Bientraitance

Instaurer une distance professionnelle devrait permettre, a priori, de recréer une sorte de lien social avec un usager. Cette distance, issue d'expériences personnelles, professionnelles ou encore de formations, a pour fonction de souvent poser, voire proposer, un cadre rassurant évitant tout "dérapage" relationnel. En tout état de cause, la création d'une distance professionnelle est, peut-être, l'un des moyens pour favoriser une relation d'aide objective et raisonnable, mais aussi la bientraitance et le respect de l'autre.