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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 175

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Les enjeux de la coparentalité

Article de Emmanuel Gratton

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 150-158.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Coéducation, Autorité parentale, Relation équipe éducative-famille

Les configurations familiales, dans leur diversité, questionnent ce qu’un enfant fait de ses héritages filiaux et des loyautés qui lui sont associées. Un enfant a toujours affaire à de la mixité parentale, voire socio-familiale, d’autant que ces deux mixités interagissent entre elles.
En distinguant, comme pour la parentalité, les différents axes définis par Houzel, nous définirons les conditions du co-exercice, de la co-expérience et de la co-pratique ou co-éducation parentale, le « co » pouvant désigner deux ou plusieurs personnes, et pas toujours les mêmes sur chaque axe, mais aussi la « pluralité parentale en soi » liée à ses héritages et à son histoire. « Un parent ne suffit pas à faire un enfant ». Un enfant a aussi besoin de toute une société et de ses institutions pour advenir.

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Les enfants qui jouent le rôle d’interprète pour leurs parents : de la parentification à la parentalisation

Article de Muriel Bossuroy, Perrine Jouve

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 175-193.

Mots clés : Enfance-Famille, Interprétariat, Parentification, Enfant de migrant, Rôle, Parentalité, Famille, Migration, Langue

Les enfants de migrants sont souvent plus à l’aise que leurs parents dans la langue du pays d’accueil et peuvent jouer de ce fait un rôle d’interprète au sein de la famille. Cela peut-il entraîner une inversion des rôles parents/enfants et avec quelles conséquences ? L’analyse de treize protocoles d’enfants de 8 à 14 ans (un dessin de famille et un entretien semi-directif accompagné de supports visuels et de figurines, pour aider les enfants à exprimer leurs ressentis et leur perception de la dynamique familiale dans diverses situations) donne de nombreux indices d’une parentification douloureuse : peur de ne pas être à la hauteur, sentiments d’injustice, dévalorisation des parents, conflits fraternels et non-reconnaissance de leurs efforts et de leurs compétences pour traduire. Les indices d’une parentalisation fonctionnelle plus positive, telles que la fierté ou le sentiment de maturité, sont toujours associés à des expériences de remerciements ou de félicitations. Ces résultats invitent à sensibiliser les professionnels et les parents sur l’importance des signes de reconnaissance à l’égard des enfants interprètes qui contribuent à les maintenir à une place d’enfant.

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Accueillir un nouveau-né au temps du coronavirus : la fabrique de la famille au défi des interdictions de visite à l’hôpital

Article de Gaëlle Pradillon

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 137-158.

Mots clés : Enfance-Famille, Nourrisson, Épidémie, Hôpital, Maternité, Relation enfant-parents, Enfant malade, Famille, Maintien du lien, Covid-19

Les mesures sanitaires prises dans les hôpitaux durant l’épidémie mondiale de Covid-19, notamment au cours de la « première vague », sont venues questionner l’auteure dans le cadre de sa pratique au sein d’un service de réanimation néonatale. La fermeture de l’institution hospitalière aux visiteurs au nom de la sécurité sanitaire a ainsi conduit à fermer les services de suite de couches aux pères et à limiter, voire interdire, les visites des parents auprès de leur nouveau-né hospitalisé. Comment inventer des moyens de faire famille au moment où la famille se constitue ou se réaménage dans des conditions aussi extrêmes ? Au travers de quelques observations et de l’analyse d’un cas clinique, l’auteure invite à repenser les pratiques limitant les visites des parents mais également des frères et sœurs auprès des bébés hospitalisés.

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Emprise dans le couple et dans la famille

Article de Alessandra Duc Marwood, Véronique Regamey

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 3, septembre 2021, pp. 247-263.

Mots clés : Enfance-Famille, Emprise, Famille, Couple, Approche systémique, Victime, Contrôle, Violence conjugale, Enfant, Relation enfant-mère, Estime de soi

Dans notre expérience, ce qui permet, en tant que professionnel.le, d'aider les victimes à se libérer de l'emprise conjugale et familiale est la bonne connaissance des étapes et des mécanismes de l'emprise. Nous les exposons dans cet article en présentant d'une part comment ce type de relation s'installe dans un couple et d'autre part comment il a un impact sur l'estime de soi et l'autonomisation de jeunes ayant grandi auprès d'un parent auteur.e d'emprise. Nos propos sont illustrés par une vignette clinique.

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Violences conjugales : accompagner l'ensemble de la famille

Article de Ivy Daure, Catherine Vasselier Novelli

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 389, juillet-août 2021, pp. 51-57.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Victime, Enfant, Accompagnement, Thérapie, Famille

Pour lutter contre les violences conjugales, il est fondamental d’accompagner tous les membres de la famille : la personne victime, l’auteur des faits de violence, mais également les enfants, victimes secondaires, tout en prenant en compte différents facteurs. C’est le constat dressé par Catherine Vasselier-Novelli, psychologue praticienne qui exerce à Marseille, dont l’équipe avait imaginé un dispositif pour protéger les victimes de violences conjugales dès 1995.

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Familles issues de l’immigration et actions de soutien à la parentalité : typologie des formes d’agentivité parentale

Article de Anne Unterreiner

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 275-295.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Famille, Immigration, Norme sociale, Intervention sociale, Travail social, Coopération, Adaptation, Parentalité, Vulnérabilité

Si l’on suit la philosophie des dispositifs de soutien à la parentalité telle que pensée par les Caisses d’allocations familiales (CAF), les parents devraient être les acteurs centraux des dispositifs, participant volontairement aux actions, voire y étant moteurs, les intervenants sociaux adoptant une posture d’accueil non jugeante face à eux. Dans les discours politiques, médiatiques d’intervenants sociaux voire de familles elles-mêmes, certaines familles issues de l’immigration sont supposées évoluer dans des univers normatifs différents de ceux qui dominent en France. Dans ce contexte, la question se pose de savoir comment elles s’adaptent dans les faits à l’action proposée et au contexte d’interaction avec les intervenants sociaux et les autres familles. Afin d’y répondre, une enquête multisite combinant différentes méthodes qualitatives a été privilégiée. Des observations ethnographiques de dispositifs de soutien à la parentalité (n = 27, en LAEP, REAAP et CLAS) [1] ont été effectuées en 2018 et combinées à des entretiens semi-directifs avec les différents acteurs sociaux (92 entretiens avec des intervenants, des parents et des travailleurs sociaux) dans trois départements. Il est ainsi apparu que les parents issus de l’immigration semblent fréquenter les dispositifs de soutien à la parentalité et y trouver leur place en fonction de l’articulation de leur propre contexte de vie avec les modalités d’organisation des actions (entendues au sens large, c’est-à-dire à la fois selon le cadre institutionnel, l’organisation de l’action et les postures des intervenants). C’est la manière dont les positions respectives des acteurs sociaux dans l’interaction et le degré de liberté des familles s’entrecroisent qui impacte l’agentivité des parents. Il est ainsi possible de distinguer quatre types de capacités d’action selon la perception des actions parentalité et le caractère plus ou moins contraignant des interactions entre parents et intervenants : l’adhésion, la coconstruction, la participation et enfin l’opposition parentale.

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Clinique et soins psychiques des enfants exposés aux violences intrafamiliales

Article de Emmanuelle Bonneville Baruchel

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 95-113.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Famille, Traumatisme, Enfant, Insécurité, Carence affective, Psychothérapie

De nombreux enfants sont confrontés à des violences intrafamiliales de forme, nature et origine différentes. Elles peuvent susciter des vécus émotionnels susceptibles de constituer des expériences traumatiques et avoir des effets délétères à long terme sur leur développement et leur vie psychique, particulièrement lorsqu’elles sont répétées et subies à un âge précoce. Inscrit principalement dans le référentiel de la métapsychologie psychanalytique, cet article propose une présentation de la clinique des troubles relationnels qui peuvent mettre en danger ou en échec l’offre de soins psychiques. À partir de cas cliniques issus de la pratique en hôpital de jour puis en réseau libéral de l’auteure, psychologue clinicienne et psychothérapeute, cet article propose des pistes d’aménagement du dispositif et du projet thérapeutique afin de soutenir la relance des processus et des fonctions psychiques demeurés en latence et le traitement élaboratif des expériences traumatiques.

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Devenir parent, un défi

Article de Béatrice Kammerer, Boris Cyrulnik, Marie Aimée Hays, Anne Lamyet al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 639, avril-juin 2021, pp. 26-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Éducation, Épanouissement, Famille, Soutien psychologique, Professionnel de l'enfance, Père, Psychologie du développement, Résilience, Carence affective, Soutien à la parentalité, Dépression post-partum, Relation enfant-mère, Prématurité, Nourrisson, Enfant handicapé, Fratrie, Accueil enfant-parents, Sage-femme, Épidémie, Anxiété, Politique familiale, Immigré, Culturalisme

Devenir parent est devenu un défi. Plus isolés qu’autrefois, plus désireux de concilier leurs vies familiale et professionnelle, les parents d’aujourd’hui sont soumis à de multiples injonctions, entre autres « réussir » l’éducation de leurs enfants, qui doivent être épanouis, compétents et en bonne santé, si possible avant leurs 3 ans, âge au-delà duquel tout serait joué ! Une pression que beaucoup peinent à supporter.

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Education familiale et systèmes éducatifs inclusifs

Article de Véronique Francis, Anna Pileri

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 1, n° 89-90, Février 2021, pp. 5-166.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Bilinguisme, Apprentissage, Lecture, Famille, Langue des signes, Surdité, École maternelle, Coopération, Participation, Jeune enfant, Migration, Mineur non accompagné, Autorité parentale, Intégration, Parentalité, Technologie numérique, Orphelin, Enseignant, Adolescent, Orientation professionnelle, Animateur, Autisme

L’objectif de ce dossier est d’examiner la contribution des recherches scientifiques au développement des systèmes éducatifs inclusifs. A partir des axes définis par la Déclaration de Salamanque (Unesco, 1994), des politiques éducatives prenant en compte les besoins particuliers de tous les enfants ont été développées. Si les droits des personnes touchées par la maladie ou le handicap ont connu des évolutions depuis la Convention relative aux droits des personnes handicapées (ONU, 2015), c’est, plus globalement, le droit à l’éducation sans discrimination qui encadre aujourd’hui les systèmes éducatifs de nombreux pays. Les lieux de garde et d’éducation, l’école et les institutions de formation, tout comme les structures de loisirs et de culture sont engagés à se positionner dans la dynamique d’inclusion définie par l’Unesco (2009, 2014). Si L’école se trouve placée en première ligne dans un contexte qui s’attache non seulement à reconnaître le droit effectif à l’éducation pour tous les enfants, mais tente aussi de redéfinir l’organisation des structures éducatives pour réduire les phénomènes d’exclusion, les conditions d’un système éducatif inclusif reposent sur la protection des plus vulnérables et sur le soutien de tous et toutes pour une accessibilité de qualité aux structures éducatives et aux savoirs, sans se limiter aux espaces scolaires.
Il s'agira donc d’examiner la place faite au développement des systèmes éducatifs inclusifs et aux formes de soutien et d'accompagnement, d'accueil... dans les structures éducatives ordinaires, des enfants et des familles qui risquent de connaître des situations de marginalisation et d'exclusion : maladie, limitation et handicap, grande difficulté scolaire, rupture dans la famille, précarité, grande pauvreté, exclusions linguistique, culturelle ou ethnoraciale...

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