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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 59

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« Joue papa joue ! » Présentation d’un outil thérapeutique utilisant le jeu pour travailler sur le lien d’attachement en thérapie de famille

Article de Marjorie Faivre, Valérie Le Goff Cublier

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 1, mars 2020, pp. 19-32.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeu, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Outil, Relation enfant-parents, Attachement, Émotion, Théorie, Approche clinique, Évaluation, Vidéo

Cet article présente un outil développé à l’Unité de la consultation pour le couple et la famille qui utilise le jeu pour travailler sur le lien d’attachement et les relations parentales. Cet outil thérapeutique s’inspire du Theraplay® et de notre usage de la théorie de l’attachement. La première partie de l’article présente le cadre théorique et les différentes phases d’utilisation de cet outil. La seconde partie consiste en la présentation d’un cas clinique. Finalement, la discussion porte sur les limites et les avantages de cet outil.

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Les "parents hélicoptères" : une socialisation incertaines des adultes en devenir

Article de Jennie Bristow

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 9-20.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Étudiant, Relation enfant-parents, Contrôle social, Université, Travail

Les "parents hélicoptères" surveillent, tels un drone l'éducation et la vie sociale de leurs enfants. Ce problème est considéré comme une cause des difficultés des enfants à faire face aux exigences de la vie universitaire.

Beau-parent avant de devenir parent : une parentalité « à l’essai » ?

Article de Justine Vincent

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 125-146.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille recomposée, Beau-parent, Implication personnelle, Relation enfant-parents, Naissance, Conjoint

Cet article entend analyser, à partir d’entretiens biographiques menés auprès de couples en famille recomposée et ayant eu un enfant ensemble, l’impact de l’expérience de la beau-parentalité pour des nullipares au début de la recomposition, dans la projection de leur propre « devenir parent ». Si la présence des enfants de leur conjoint·e les conduit à endosser des tâches parentales, celles-ci demeurent investies différemment selon les situations et restent sous la médiation des parents, faisant de la beau-parentalité une expérience « pratique » incomplète. Il n’en demeure pas moins qu’elle constitue l’occasion de rationaliser et expliciter les attentes, à l’échelle du couple, quant à l’enfant commun à venir : il s’agit parfois de réajuster la parentalité de l’autre. Les beaux-parents, et plus spécifiquement les belles-mères, manifestent ainsi un sentiment d’ambivalence à l’égard de l’expérience parentale antérieure de leur conjoint, que leur propre entrée en parentalité peut venir renforcer. L’incertitude et le caractère pointillé des rôles beaux-parentaux se confrontent avec le tournant biographique que constitue le passage au statut de primo parent, pour les femmes notamment.

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Les changements d’organisation de la résidence des enfants après une séparation : des arrangements consentis au nom de l’intérêt de l’enfant ?

Article de Marie Clémence Le Pape, Pauline Virot

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 97-124.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Séparation, Intérêt de l'enfant, Autorité parentale, Vie quotidienne, Lieu de vie, Changement, Garde alternée, Organisation

L’objectif de cet article, qui s’appuie sur une enquête qualitative menée auprès de soixante-dix parents séparés, est de mettre la focale sur les changements d’organisation des modalités de résidence des enfants après une séparation. Derrière une apparente stabilité juridique et statistique des modes de résidence se jouent des ajustements informels entre les ex-conjoints au gré des aléas du quotidien. Ils s’articulent autour de trois préalables tacites – l’anticipation, la réciprocité et une relation apaisée – mais dépendent aussi des conditions matérielles qui pèsent sur ces arrangements. L’analyse du passage d’un mode de résidence à un autre, moins fréquent, met au jour un gradient de situations allant d’une décision consensuelle des parents à un affrontement sur la résidence des enfants. L’analyse des justifications de ces changements d’organisation laisse, par ailleurs, entrevoir une rhétorique de la « bonne parentalité » dans le contexte des séparations. Le souci de « faire au mieux » pour l’enfant est la raison qui prédomine dans les discours. Cette norme altruiste de « l’intérêt de l’enfant » est mobilisée autant par les hommes que par les femmes. Elle renvoie à trois acceptions prédominantes : respecter le principe d’une coparentalité, privilégier l’unité de la fratrie et écouter son enfant. D’autres registres plus personnels s’y mêlent, de façon plus ou moins assumée, comme des raisons professionnelles, une remise en couple ou, plus rarement, la dénonciation du désinvestissement de l’autre parent.

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La passion de la famille ? Nouvelles perspectives dans les institutions

Article de Gérard Neyrand, Patricia Bessaoud Alonso, Gilles Monceau, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 112, juillet-décembre 2019, pp. 11-169.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Parentalité, Relation famille-institution, Famille, Relation équipe éducative-famille, Homoparentalité, Gestation pour autrui, Relation enfant-parents, Interculturel, Approche clinique, Psychanalyse

Dans un environnement multiculturel, les questions et les enjeux relatifs aux nouvelles formes de parentalités sont au cœur des débats politiques depuis un demi-siècle et ont été encore accentuées par les récentes lois régissant l’union civile, la procréation médicalement assistée, les droits de l’enfant et l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, les dispositifs de « soutien à la parentalité » font florès et sont considérés comme une priorité nationale.
Dans ce contexte, il apparaît légitime et nécessaire d’interroger ce que recouvrent les pratiques en direction de la « parentalité » et des familles. Comment les parents existent-ils dans les espaces institutionnels ? Qui sont précisément les enfants dont les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés ? De quelles normes sociales relève cet accompagnement ? De quelle nature sont les rapports que parents et professionnels entretiennent à l’égard des dispositifs à destination des familles ? Que nous apprennent-ils des liens de chacun aux ensembles institutionnels dans lesquels ils sont engagés et de leurs modalités d’investissement réciproques ?

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Actualités et questionnements théorico-cliniques à propos de l’incongruence de genre chez l’enfant et de la parentalité

Article de Jean Baptiste Marchand

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 151-166.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Genre, Parentalité, TRANSSEXUALISME, Identité sexuelle

Alors que les premiers cas d’incongruence de genre chez l’adulte remontent au début du XXe siècle, le cas particulier de l’incongruence de genre chez l’enfant connaît actuellement d’importants changements constituant une véritable mutation du phénomène. Afin d’exposer et de mieux comprendre ce changement, dans un premier temps, cet article présentera les travaux théoriques et/ou cliniques pouvant être considérés comme incontournables sur ce sujet, à savoir les travaux de Stoller, de Butler et de Laplanche. Ensuite seront abordés le changement de paradigme du syndrome transsexuel à la santé transgenre et les oppositions entre l’approche « prudente » et l’approche gender affirmative. Enfin, dans le but d’illustrer ces éléments, l’article présentera le cas de Marcia, mère de trois enfants dont George, le petit dernier, présente une incongruence de genre.

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Les jeunes au cœur de la « coparentalité satisfaisante » après la séparation parentale

Article de Alexandra Stolnicu, Stéphan Hendrick

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 125-145.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Couple, Adolescent, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Besoin, Qualité, Rôle, Parentalité, Relation familiale

L’objectif de notre étude est d’enrichir la compréhension du concept de coparentalité « satisfaisante » post-rupture conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale ? Nous avons analysé le vécu de cinq jeunes issus de deux couples parentaux hétérosexuels séparés. L’analyse phénoménologique interprétative – IPA (Smith et coll., 2009) nous a permis de dégager deux thèmes principaux qui semblent décrire la manière dont les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale : le vécu de la dynamique familiale et la satisfaction de leurs besoins spécifiques.

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Motivation des parents à s’engager dans l’accompagnement scolaire de leur enfant au préscolaire : l’influence des croyances émotionnelles

Article de Débora Poncelet, Mélanie Tinnes Vigne, Christophe Dierendonck

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Soutien scolaire, Rôle, Réussite scolaire, Motivation

L’intérêt croissant des sciences de l’éducation pour la problématique de l’engagement parental est indéniable ; nous en voulons pour preuve le nombre important et en augmentation constante de publications scientifiques sur le sujet. La recherche a mis en évidence l’influence positive de l’investissement des parents dans la scolarité de leur enfant au niveau des performances scolaires mais également au niveau des variables conatives telles que la motivation à apprendre, l’attention, l’engagement dans les tâches scolaires ou encore, les comportements scolaires. S’il est important de définir avec rigueur le concept à l’étude mais aussi de cibler les aspects de l’engagement parental qui sont positivement associés aux comportements et aux performances scolaires, il est également nécessaire de s’intéresser aux leviers susceptibles d’expliquer pourquoi les parents décident ou non de s’investir dans la scolarité de leur enfant. Ce sont les déterminants psychologiques et plus particulièrement les croyances motivationnelles recouvrant les dimensions de la construction du rôle parental et du sentiment d’efficacité des parents qui retiennent notre attention dans cet article. Deux résultats ressortent plus notablement de notre recherche. D’abord, nous pointons l’influence positive et significative du rôle éducatif parental sur l’engagement à l’école à travers ses deux dimensions : la participation aux activités et la communication. Ensuite, nous relevons que le sentiment d’efficacité à aider son enfant à réussir à l’école explique l’engagement parental à la maison et plus particulièrement, la dimension « fréquence selon laquelle les parents proposent des activités mathématiques informelles ».

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C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

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