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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Constructions des savoirs en psychiatrie

Article de Jacques Fortineau, Michel Wawrzyniak

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 8-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche historique, Organisation, Soin, Recherche clinique, Consensus, Pratique professionnelle, Savoir, Étude de cas, Psychiatrie, Fédération Française de Psychiatrie

Ce dossier a trouvé son inspiration dans une réflexion et un questionnement de Bernard Odier, alors président de le Fédération Française de Psychiatrie, qui, lors d'une réunion qu'il animait dans ses fonctions fédératives, a estimé qu'il vaudrait la peine de rédiger un article sur l'évolution de la place des sociétés savantes dans la construction des savoirs en psychiatrie.

Le rétablissement en psychiatrie : le définir et le soutenir

Article de Brice Martin, Nicolas Franck, Elodie Gilliot

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 201-234.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Expérience, Volonté, Autonomie, Stimulation, Liberté, Éthique, Psychothérapie, Yoga, Empowerment, CRR (Centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive)

L’évocation de différentes dimensions du rétablissement (clinique, social, fonctionnel) permet de mieux saisir ses définitions et ainsi de dégager un certain nombre d’entraves ou, à l’inverse, de déterminants du processus de rétablissement. L’étude des facteurs de rétablissement conduit à envisager plusieurs principes pouvant orienter les pratiques des professionnels de santé, dont l’autodétermination constitue le fil conducteur. Les pratiques dites de « réhabilitation psychosociale » semblent aptes à soutenir le processus de rétablissement, notamment par leur volonté et capacité à restaurer, au moins en partie, le pouvoir d’agir et de choisir de l’usager souffrant de troubles psychiques sévères. La remédiation cognitive, en tant qu’outil issue du champ de la réhabilitation psychosociale, apparaît alors comme indispensable pour la visée du rétablissement des personnes ayant à composer avec des déficits cognitifs aux impacts fonctionnels importants. Mais au-delà de la création de pratiques innovantes, c’est d’une organisation territoriale de ces pratiques de soin dont nous avons besoin si l’on vise effectivement le développement du rétablissement. C’est notamment la mission du Centre Ressource de Réhabilitation Psychosociale (CRR) que de diffuser, former, et structurer les pratiques et connaissances orientées vers le rétablissement de la personne.

Douleur et souffrance : modes d'expression d'un corps en exil

Article de Emilie Maillet, Benoit Maillard, Fréderic Gillot

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 235-240.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance, Absence, Exil, Déracinement

Contexte : La littérature scientifique souligne l’impact des événements de vie traumatiques et la confrontation aux situations de stress dans l’installation du syndrome douloureux chronique. Si dans une proportion significative, des événements traumatiques et des chocs émotionnels sont repérables dans les antécédents du patient douloureux, nous interrogerons d’un point de vue psychodynamique les liens entre la douleur chronique et l’effraction corporelle.

Méthode : À partir de l’observation clinique d’une patiente présentant un syndrome douloureux chronique, nous proposons une analyse des coordonnées du message polysémique de la douleur et sa fonction pour le sujet.

Résultats et discussion : Cette analyse psychopathologique met en évidence trois registres fondamentaux : la cristallisation douloureuse située au lieu de l’effraction traumatique corporelle, l’installation des douleurs en lien avec une séparation sans traces de l’exil et le rôle économique de la douleur dans l’investissement nostalgique d’un objet absent.

Conclusion : Après le repérage de l’effraction traumatique, la prise en charge psycho thérapeutique consiste à accompagner le patient dans un processus de reconstruction et de mentalisation des affects avec la mise en oeuvre de différents étayages.

Quand et comment prescrire dans la dépression de l'enfant ?

Article de Emmanuel de Becker, Anne Sophie Quintart

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 248-256.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prescription médicale, Enfant, Souffrance, Antidépresseur

La question de la prescription d’antidépresseurs dans les tableaux dépressifs de l’enfant demeure délicate par les appréhensions qu’elle suscite tant dans le chef des professionnels que dans l’entourage de l’enfant quand ce n’est pas chez le jeune sujet lui-même. S’étayant sur leur expérience clinique, les auteurs réfléchissent aux modalités qui permettent de dépasser les positions idéologiques en proposant un canevas de prise en charge se basant sur la co-intervention. En respectant le cadre des entretiens anamnestiques avec l’enfant et sa famille, trois plans d’analyse devraient nourrir la réflexion du clinicien. Ils concernent la symptomatologie regroupant les éléments du Réel de l’enfant, la souffrance et la dimension psycho-affective, le champ symbolique, ouvrant sur la sphère des significations, représentations et fonctions de la dépression. À la lumière cette investigation, on envisagerait le traitement médicamenteux lorsque le diagnostic de dépression est posé, que la souffrance du sujet est intense, que l’élaboration est rendue impossible, qu’il est fermé à toutes perspectives de rencontre d’ordre psychothérapeutique et qu’un risque de passage à l’acte existe.

Psychopathologie de l'hystérie : de l'hysthérie aux processus hysthériques

Article de Marielle Vuillod

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 2, avril-juin 2017, pp. 108-114.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hystérie, Symptôme, Diagnostic, Histoire sociale, Psychisme, Recherche clinique, Méthodologie, Étude de cas, Psychopathologie, Narcissisme, Théorie, Étiologie

Clinique psychosociale de l'adolescence : place du médecin de santé publique

Article de Io Sharshar

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 2, avril-juin 2017, pp. 115-122.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pathologie, Psychisme, Prise en charge, Innovation, Adolescent, Délinquance, Psychosociologie, Santé publique, Politique sociale, Médecine, Éthique

Les attentats... et après ? (2ème partie)

Article de Didier Cremniter, Carole Damiani, Eric Ghozlan, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 2, avril-juin 2017, 142-180.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Terrorisme, Traumatisme, Psychisme, Soin, Prise en charge, Accompagnement, Éthique, Stress, Vulnérabilité, Résilience, Émotion

Cliniques et soins psychiques contemporains : quelles perspectives ?

Article de Marielle Vuillod, Anne Brun, Xavier Briffault, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 2, avril-juin 2017, pp. 97-141.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Évaluation, Diagnostic, Thérapie, Thérapie de groupe, Hystérie, Théorie, Prise en charge, Politique sociale, Éthique, Schizophrénie, Insertion sociale, Histoire sociale, Santé mentale, Évolution, Recherche clinique, Soin, Étude de cas

Une envie de vivre noyée dans la souffrance : analyse des appels d'urgence en situation de crise suicidaire

Article de Mélania Andronicos, Jacques Besson, Monique Seguin

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 54-65.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Souffrance psychique, Suicide, Urgence, Télécommunication, Technologie de l'information et de la communication, Analyse comparative, Langage

Le but de cette étude est de contribuer à la compréhension du dépistage du comportement suicidaire dans un contexte d’appel d’urgence. Pour mener à bien ce travail, nous avons procédé à l’analyse d’appels téléphoniques de personnes suicidaires ayant eu recours à un centre d’appels d’urgence psychiatrique. Sur la totalité des 2 521 appels psychiatriques répertoriés au cours d’une année, seuls les contacts directs avec les personnes en crise suicidaire ont été retenus pour la retranscription. Au total, 102 appels répondaient aux critères de sélection et ont été pris en compte dans l’analyse. Les résultats de notre étude font ressortir la complexité de l’acte suicidaire et légitiment l’hypothèse que les outils prédictifs peuvent avoir une certaine efficacité dans l’analyse des facteurs de risque. Ils ne permettent cependant pas d’obtenir le niveau de précision nécessaire pour l’analyse de l’urgence et de la dangerosité.