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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 96

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Le travail au quotidien dans un EHPAD : comment apprivoiser nos peurs ?

Article de Françoise Peille

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 154-159.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Perte, Anxiété, Peur, Deuil, EHPAD, Fonction contenante, Créativité, Institution, Culpabilité, Abandon, Prise en charge

Si l’EHPAD est un lieu de vie pour personnes âgées dépendantes, c’est aussi un lieu de deuil, le deuil étant une façon de traiter la perte. La perte est pour les accueillis, les soignants et les accompagnants familiaux. Cela génère angoisse, peur et terreur, parfois. Les institutions sont des caisses de résonance de la peur et de l’angoisse de chacun. Cheminer au soleil couchant n’est pas chose facile mais grâce à la créativité de chacun, la traversée de la vie est possible.

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Entre injonction institutionnelle et réalité de terrain, quelle place pour les habitants ? Territoires et habitants : moteurs des centres sociaux et culturels

Article de Chantal Peyrin

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 60-67.

Mots clés : Territoire-Logement, Centre social, Démocratie participative, Institution, Usager, Empowerment, Territoire

À partir de son expérience de directrice de centre social dans le Tarn, l’auteur nous invite à suivre l’évolution et les transformations de cette structure polymorphe, notamment à travers la place de l’habitant usager.
Au fil du temps, le vocabulaire des circulaires d’action sociale et le jargon professionnel se sont enrichis de termes évocateurs : la participation des habitants, le pouvoir d’agir, le champ des possibles. Qu’en est-il sur le terrain ? Prise en étau entre les choix des politiques locales, institutionnelles et leur financement, la question de la place et de l’initiative des habitants reste entière.

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Quand la direction décide d’un changement institutionnel : entre mythe fondateur, crise et examens de passage

Article de Michel Hanot

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 299-311.

Mots clés : Travail social : Établissements, Direction, Management, Changement, Besoin, Crise, Équipe, Enfant handicapé, Projet d'établissement, Institution, Réunion d'équipe, Identité professionnelle

Quand la direction décide d’un changement institutionnel : entre mythe fondateur, crise et examens de passage – En 2003, je suis devenu le directeur d’une petite institution ayant deux ans d’ancienneté dans le secteur du handicap. La vie institutionnelle est faite de continuité et de changement. L’arrivée d’un nouveau directeur crée à la fois de l’incertitude et de l’espoir pour le personnel. Si, de surcroît, il est le dernier arrivé, il se retrouve dans la position paradoxale de devoir proposer une direction, un cap tout en ayant le moins d’informations et d’expérience concernant l’histoire institutionnelle, avec ses règles, ses croyances, son mythe fondateur. Arrive le moment où des changements sont nécessaires. Ceux-ci émergent à partir d’une ou plusieurs insatisfactions, parfois aussi à partir de nouveaux besoins. En tant que directeur, j’ai souhaité modifier l’offre de service à l’intention des bénéficiaires et procéder à une description de fonction du personnel. S’en est suivie une crise importante au sein de l’équipe car ces changements venaient modifier le mythe fondateur de l’institution, basé sur une indifférenciation des fonctions. J’ai été alors confronté à toute une série d’épreuves qui constituent de véritables examens de passage. Au terme de cette crise, un nouvel équilibre a émergé, apportant beaucoup de sérénité et de confort à l’ensemble de l’équipe ainsi qu’aux jeunes en situation de handicap.

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Le Mai 68 des psys

Article de Annick Ohayon

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 279-286.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Approche historique, Crise, Étudiant, Groupe, Institution, Liberté, Pouvoir, Psychanalyse, Psychosociologie, Société, Valeur sociale, Vie institutionnelle, Anzieu (Didier), Lacan (Jacques), Mendel (Gérard)

Parmi les analyses qui ont été produites à chaud sur les événements de mai 1968, deux ouvrages sont le fait de psychanalystes et il est piquant de constater que leurs auteurs ont choisi de signer d’un pseudonyme : Epistémon, Ces idées qui ont ébranlé la France. Nanterre, novembre 1967-juin 1968 (Fayard, 1968) et André Stéphane, L’univers contestationnaire ou les nouveaux chrétiens, étude psychanalytique (Payot, 1969). Le seul ouvrage relié à Mai 1968 signé de son auteur est celui de Gérard Mendel, La révolte contre le père, mais en fait il a été écrit juste avant mai 1968 et, certes, considéré comme tout à fait prémonitoire – plutôt à cause de son titre qu’en raison de son contenu, que très peu de personnes avaient lu alors.

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La consultation de santé au travail : un espace transitionnel au sein de l'institution aux prises avec les injonctions du nouveau management public

Article de Myriam Froment, Frédéric Garcia, Célye Ferret Bosch

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 265-278.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Approche clinique, Bien-être, Collectivité territoriale, Conditions de travail, Environnement socioprofessionnel, Étude de cas, Expérience, Fonction publique, Institution, Organisation, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Risques psychosociaux, Santé, Souffrance psychique, Vie institutionnelle

Notre société fait face à des mouvements contradictoires : les institutions sont plébiscitées et rejetées, entre attente abyssale d’aide, nécessaire affiliation pour les solliciter et défiance. Après avoir mentionné certains fondements théoriques des dispositifs d’accompagnement, l’objectif des auteurs est d’éclaircir le positionnement de la consultation de santé au travail au sein de l’institution en tant que gage de neutralité, de sérieux et d’authenticité. Les psychologues sont intriqués dans des mouvements paradoxaux dont ils tentent de se dégager afin de gagner en neutralité tout en s’affiliant à la fois à l’institution et aux bénéficiaires de leurs dispositifs. La consultation en santé au travail doit garantir la sécurité psychique des personnels. Quelles sont les collusions ou antagonismes auxquels font face les psychologues ? Quelle préemption est à l’œuvre entre les valeurs de l’institution, du service public, du psychologue et les attentes des agents ?

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L'artisanat de l'analyse de la pratique face aux mutations actuelles du travail social. De l'emprise transférentielle au risque de la fétichisation

Article de Julien Payet, Sarah Gomez

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 251-263.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aliénation, Analyse de la pratique, Approche clinique, Changement, Désinstitutionnalisation, Emprise, Expérience, Institution, Intervention sociale, Organisation sociale, Pratique professionnelle, SESSAD, Témoignage, Vie institutionnelle

Les fantasmes de toute-puissance et d’impuissance traversent les métiers de l’aide. Face à ces risques d’emprise du professionnel sur l’usager et ses dérives potentiellement fétichisées, le dispositif « analyse de la pratique » peut répéter ces mouvements aliénants et favoriser un dessaisissement créatif. Cet article présente une figuration possible de ces enjeux au travers de trois représentations ; partisan, artison et artisan, et les articule aux effets désinstitutionnalisants actuels du champ social. Ceux-ci entraînent des distorsions qui instituent une forme d’emprise transférentielle, isolant le professionnel dans un rôle d’expert, illusoirement savant, inféodé aux « bonnes pratiques professionnelles ». Cet article soutient l’idée que le bricolage artisanal en analyse de la pratique offre un réarrimage au collectif, favorise le travail de culture ainsi qu’une maîtrise suffisante d’un art professionnel réflexif.

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"Faire institution" en contexte de réorganisations à répétition dans la protection de l'enfance

Article de Philippe Petry

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 237-249.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse de la pratique, Association, Cadre, Changement, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement pour enfant et adolescent handicapé, Expérience, Institution, Intervention sociale, Management, Organisation, Organisation sociale, Politique sociale, Procédure, Protection de l'enfance, Témoignage, Vie institutionnelle

Cet article décrit les profondes transformations organisationnelles qui ont marqué le secteur de la protection de l’enfance depuis les années 2000. Il tente de décrire les effets sur les pratiques professionnelles des équipes éducatives et de l’encadrement. Il part de pratiques d’intervention en formation en analyse des pratiques et en régulation dans une multiplicité d’institutions. Il mobilise les notions de sociologie des organisations et de psychologie sociale clinique pour tenter d’en analyser les divers effets imaginaires. La notion de constance du cadre (Bleger) ainsi que l’importance du holding institutionnel collectif (Delion) permettent de comprendre les dimensions archaïques de l’imaginaire individuel et groupal qui sont à la base du travail institutionnel. Cet article se termine par une réflexion critique sur la notion de désinstitutionnalisation et sur les conditions de mise en place des analyses de pratiques dans un tel contexte.

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Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

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Travailler à faire (ré)emerger des collectifs

Article de Vincent Bompard, Georges Gaillard, Khedidja Benarab

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 209-221.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Changement, Changement social, Conditions de travail, Conflit, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement social et médicosocial, Étude de cas, Évolution, Institution, Intervention sociale, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Responsabilité, Valeur, Vie institutionnelle, Violence institutionnelle

Les profondes transformations contemporaines des organisations institutionnelles nous conduisent à nous rendre attentifs à la manière dont les fonctions instituantes peuvent être garanties dans ce contexte de mutations et permettre la continuité de l’investissement de la « tâche primaire ». L’extension du libéralisme dans le champ des pratiques du soin met en péril les agencements groupaux d’équipes potentialisant leurs fragilités narcissiques et leurs paradoxes mortifères. Les auteurs se proposent d’interroger ces mouvements à partir d’une intervention d’« analyse institutionnelle » dans une institution de soin. Cette intervention conduite à plusieurs vise dès lors à maintenir vivant entre professionnels d’une institution ce que produit la vie psychique groupale, de travailler à faire (ré)émerger un ou des collectifs institutionnels par le passage par la conflictualisation et la métaphorisation afin de réouvrir du futur.

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Crise de modernisation associative : la dimension institutionnelle oubliée

Article de Delphine Vincenot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 197-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Changement, Évolution, Institution, Organisation, Organisation sociale, Professionnalisation, Recherche, Sociologie, Valeur, Vie associative, Vie institutionnelle

Le phénomène associatif français, aux objets éclectiques, est unifié par ses obligations statutaires, régies par la loi du 1er juillet 1901. Depuis quelques décennies, les organisations de ce tiers-secteur, par analogie au service public et au secteur marchand, doivent inévitablement se professionnaliser. L’article étudie la dimension institutionnelle associative à travers la crise de modernisation d’une association de coopération internationale. Il montre que la logique instituante, qui préside à la création d’une association, est mise à mal par l’imposition de changements gestionnaires visant à sa sécurisation financière. Ceux-ci disqualifient la dimension symbolique des pratiques et du fonctionnement du collectif. L’analyse d’approche clinique du processus critique dévoile la centralité d’une dimension institutionnelle associative fondée sur un triple axiome : solidarité, démocratie et non-lucrativité.

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