PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Françoise Giromini, Marie Françoise Livoir Petersen, Catherine Potel, et al.
Paru dans la revue Thérapie psychomotrice et recherches, n° 186, avril-juin 2017, pp. 4-331.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Pratique professionnelle, Psychomotricien, Art, Conscience de soi, Implication personnelle, Jeu, Symbole, Écriture, Jeu vidéo, Cancer, Soins palliatifs, Corps
Ces 44e journées annuelles de thérapie psychomotrice consacrées aux médiations se sont déroulées en trois temps : le premier jour fut une introduction générale pour nous mettre au travail, puis nous avons consacré une journée portant sur la théorie, la clinique et la pratique psychomotrices et enfin notre dernière journée fut consacrée à la présentation de nouvelles méthodes, à la transculturalité et à l’art. C’est à Bernard Chouvier, enfin, qu’est revenue la tâche de conclure, lui qui nous a tellement appris sur la médiation thérapeutique et nous l’en remercions vivement.
Article de Charline Grossard, Stéphanie Hun, Sylvie Serret, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 1, février 2017.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Émotion, Rééducation, Technologie de l'information et de la communication, Jeu, Jeu vidéo, Technologie numérique
L’utilisation de jeux sérieux pour favoriser l’émergence de capacités d’interactions sociales plus abouties chez les personnes avec autisme est de plus en plus explorée. Après une revue de la littérature concernant les jeux sérieux focalisés sur la reconnaissance des émotions ayant été proposés et utilisés avec des personnes autistes, nous décrirons l’architecture d’un nouveau jeu sérieux JEMImE dont l’objectif est de travailler la production émotionnelle uni et bimodale en contexte social. Nous décrirons le principal verrou technologique, à savoir la programmation d’un algorithme de reconnaissance émotionnelle capable de donner en temps réel un feed-back au joueur. Cet algorithme sera développé suivant des principes d’apprentissage machine sur une base de données d’émotions produites par des enfants tout-venant recrutés dans des écoles et spécifiquement créée pour le projet.
Article de Miguel M. Terradas, Vincent Domon Archambault
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 537-574.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Psychothérapie, Psychiatrie infantile, Psychisme, Approche clinique, Protection de l'enfance, Jeu, Interprétation, Traumatisme, Méthodologie
Les enfants consultant en pédopsychiatrie ou qui sont sous la responsabilité des autorités garantes de la protection de la jeunesse présentent souvent un fonctionnement psychique axé sur l’agir au détriment de la pensée, de la parole et de la symbolisation. Il est donc nécessaire pour le clinicien de faire des adaptations des techniques d’intervention associées à la psychothérapie d’enfants d’approche psychanalytique dite classique pour être en mesure de les aider à développer ces processus psychiques, préalables à l’entreprise de ce type de psychothérapie. Les auteurs proposent une reconceptualisation de la psychothérapie d’enfants selon trois modalités d’intervention, soit le travail thérapeutique des conflits intrapsychiques et relationnels du jeune, la psychothérapie visant à rétablir la capacité à jouer et à faire semblant de l’enfant, et l’intervention centrée sur le développement des processus et fonctions psychiques nécessaires au travail thérapeutique du jeu traumatique chez le jeune. Ces trois modalités d’intervention sont illustrées à l’aide de cas cliniques.
Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 25-40.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Jeu, Psychanalyse, Objet, Transmission
En famille, on joue avec son corps, avec des objets, avec des mots, individuellement ou à plusieurs. Cette activité naturelle et universelle participe à la fonction mythopoïétique de la famille et aux processus de transformation que nécessite la transmission de la vie psychique. Lorsque ces fonctions font défaut, la famille est en souffrance. Cas pratiques à l’appui, l’article montre que la thérapie familiale psychanalytique offre alors un néo-groupe pour (ré)apprendre à jouer, où objets bruts, objets de relation, peuvent être des embrayeurs ou des médiateurs des différents moments du processus thérapeutique.
Cet article vise à rendre compte du succès des jeux de hasard, en dépit de leur irrationalité économique supposée, puisque ces prises de risques financières conduisent généralement à perdre de l’argent. L’enquête s’appuie sur un traitement inédit du volet « Jeu pathologique » du « Baromètre santé » de l’Inpes-OFDT (2010) et sur une cinquantaine d’entretiens avec des joueurs destinés à montrer qu’une approche sociologique permet de comprendre l’attraction de ces produits. Une typologie des modalités d’investissement dans ces pratiques ludiques est proposée, croisant le degré de prise de risque et le sentiment de contrôle du joueur. Ces usages des jeux traduisent des attitudes différentes face au risque et aux décisions instrumentales, qui ont des conséquences sur le développement éventuel d’une dépendance à la pratique. Il apparaît que les prises de risques ludiques sont d’autant moins maîtrisées qu’elles sont perçues par celui qui les prend comme des voies alternatives d’enrichissement dans un contexte de limitation des ressources et comme des moyens de regagner une forme de contrôle sur son devenir social. Les carrières d’addiction constituent l’aboutissement extrême d’une série de pièges de la raison.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 38, 2015, pp. 35-44.
Mots clés : Souffrance, Travail, Jeu, Espace transitionnel
La souffrance relève de l’insupportable. Les analyses en sociologie et en psychodynamique du travail opposent, dans une tentative d’explication, les facteurs macrosociaux à la dimension microsociale. Si souffrance au travail il y a, la question qui se pose est « pourquoi et comment ça tient ? ». Ne faut-il pas faire intervenir un troisième terme au niveau de l’explication ? Des concepts tels ceux d’espace intermédiaire ou de jeu prendront toute leur importance.