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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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Se remettre debout : marcher pour se sentir vivant

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 15-21.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Activité physique, Loisir, Sédentarisation, Sens, Lien social, Jouissance, Corps, Technologie, Communication, Travail social, Bien-être

Dans les années 1950 en France, on marchait en moyenne sept kilomètres à pied par jour. Aujourd’hui, à peine trois cents mètres. La sédentarité est un souci majeur de la santé publique. Marcher, c’est reprendre corps dans son existence, retrouver une jouissance du temps, renouveler sa curiosité, se déconnecter pour se sentir vivant. C’est certes une pratique de santé, mais surtout une jouissance du monde.

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Les réseaux sociaux et la vie sociale : une synthèse de la connaissance

Article de Josiane Versini

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 179-187.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Réseau social, Sociabilité, Travail social, Précarité

Ce texte, après avoir rappelé la définition des réseaux sociaux (notamment de Facebook) et l’histoire de leur développement au cours de ces dernières années, étudie leur impact en termes de sociabilité en particulier pour des populations en situation de précarité. Il s’appuie pour cela sur certains travaux notamment réalisés au Québec. Il pointe l’utilité de ces nouveaux médias pour les pratiques des professionnels de l’insertion sociale.

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L’usage d’outils numériques dans les pratiques professionnelles du champ social et médico-social : opportunités ou risques ?

Article de Quentin Chibaudel, Véronique Lespinet Najib, Karima Durand

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 105-120.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Travail social, Compétence professionnelle, Usager, Établissement social et médicosocial, Handicap mental, Vieillissement, Suivi médical

Les outils numériques, de plus en plus utilisés, notamment dans le champ des établissements sociaux et médico-sociaux, présentent de multiples intérêts : aide dans l’accompagnement des usagers, transmission de l’information facilitée, assistance pour établir un diagnostic ou encore propositions de modes de communication adaptés. Pour autant, ces outils ne doivent pas constituer des obstacles, ni être sources d’appauvrissement des compétences, ni accentuer des inégalités déjà présentes. L’enjeu réside alors dans leur appropriation et leur utilisation par l’ensemble des usagers concernés, c’est-à-dire les professionnels, mais également les personnes en situation de fragilité et leurs familles, en prenant en compte l’ensemble des contraintes (économiques, organisationnelles, humaines, etc.). Cet article propose une réflexion sur le développement et l’appropriation des outils numériques dans les établissements sociaux et médico-sociaux en intégrant l’ensemble des usagers, leurs besoins, leurs envies et leurs attentes. À travers différents exemples relatifs à l’accompagnement d’une population fragile spécifique (les personnes en situation de handicap mental avançant en âge), les auteurs montrent comment ces outils peuvent être des supports facilitateurs pour différents aspects comme la formation, la communication et la transmission d’informations. Pour cela, les usagers doivent être accompagnés et les outils proposés doivent s’intégrer dans le parcours de vie et de soin des personnes concernées.

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Les réflexions, productions et recommandations du groupe de travail "Numérique et travail social" du Haut Conseil du travail social

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 89-103.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Travail social, Technologie numérique, Accompagnant éducatif et social, Accès aux droits, Médiation, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à porter à la connaissance du lecteur l’état de la réflexion menée au sein du Haut Conseil du travail social au regard de la transition numérique et des bouleversements qu’elle apporte dans ce secteur. Il présente les travaux de sa commission numérique et travail social et s’attache à décrire le contenu des documents produits. Le groupe a rédigé dans un premier temps un avis intitulé « Pourquoi et comment les travailleurs sociaux se saisissent des outils numériques ? ». Il fait état de préoccupations mais aussi de propositions. Préoccupations avec des risques d’amplification du non-recours aux droits pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas ou n’utilisent pas l’Internet, risques d’atteinte à la vie privée et risques de perte d’autonomie… Les réponses à apporter nécessitent des moyens qui figurent dans une série de recommandations en direction des services de l’État, des collectivités ainsi que des institutions qui développent des services en ligne. Plusieurs fiches dites techniques ont ensuite été élaborées. La première porte sur les enjeux et les conditions de la réussite d’une transition numérique adaptée par les différents acteurs du travail social. À ce titre, un document spécifique aborde les articulations nécessaires entre les acteurs du travail social, de la médiation sociale et de la médiation numérique. Il préconise la création sur le territoire de « réseaux de solidarité numérique » au plus près des besoins de la population. Enfin deux fiches spécifiques présentées ici abordent en détail les problématiques traitant de l’accès aux droits ainsi que de l’accompagnement social et éducatif.

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Evolutions en cours du travail social, impact sur les professionnels et les personnes accompagnées

Article de Luki Mundaya, Paola Parravano

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 125-132.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Collectivité territoriale, Organisation du travail, Management, Adaptation, Usager, Protection de l'enfance

Cet article en trois parties aborde en premier lieu la gouvernance des organisations du travail social à travers notamment le questionnement des assistants de service social sur le terrain. Ensuite, il scrute l’adaptation des professionnels à ce mode de management porté sur des logiques de gestion des dispositifs : « un problème-une solution », leurs répercussions sur les pratiques et les postures de ces professionnels habitués à une approche holistique, c’est-à-dire une vision globale et multidimensionnelle de la personne accompagnée. Le dernier point abordé est un exemple de politique publique qui, à elle seule, illustre le fait que les prescriptions pour effectuer le travail social varient d’un territoire à l’autre d’où les inégalités territoriales constatées.

Présentation du collège officiel de travail social de Catalogne (TSCAT) et du conseil de déontologie professionnelle (CDP)

Article de Elisa Abellan

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 81-91.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Déontologie, Travail social, Organisation professionnelle, Espagne, Catalogne

Le Collège officiel de travail social de Catalogne (TSCAT) est une corporation professionnelle qui existe depuis trente six ans, elle est connue pour son dynamisme, ses potentialités, et constitue une référence professionnelle et sociale pour la profession de travail social. Cet article se propose de montrer son évolution et son fonctionnement et de donner une vision globale de ses activités pour des professionnels d’un autre pays, la France en l’occurrence. On y souligne l’importance des collèges professionnels et de leur activité tant interne qu’externe, ainsi que le nécessité de promouvoir l’éthique de manière transversale pour relever les défis de demain.

Le Design Sprint : une boîte à outils pour l'innovation en travail social ?

Article de Aline Félix

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 213-226.

Mots clés : Travail social : Métiers, Innovation sociale, Travail social, Méthodologie, Équipe pluridisciplinaire, Savoir

Le Design Sprint s’inspire des principes méthodologiques et des approches humaines qui invitent à mobiliser singulièrement l’intelligence collective afin de tirer le meilleur du potentiel de chacun. Son processus de conception et de prototypage vise à accélérer la résolution de problèmes et la créativité au sein des entreprises. L’objectif est de répondre rapidement aux besoins des clients et à moindre coût. Avec le Design Sprint, en 5 jours, une petite équipe passe ainsi d’une problématique au test utilisateur d’un prototype. Si l’innovation sociale cherche à améliorer les conditions des personnes et des collectivités en favorisant leur engagement et leur participation démocratique dans les projets qui les concernent, le Design Sprint est-il une méthode transposable à l’innovation en travail social ?

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Chronique d'une Recherche Action Collaborative avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe : enjeux conceptuels, méthodologiques et éthiques

Article de Jenny Ros, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 135-147.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Méthodologie, Concept, Éthique, Problématique, Prostitution, Travail social

Cette chronique vise à documenter et à analyser la phase de construction d’une Recherche Action Collaborative réalisée avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe en Suisse. L’analyse s’articule autour d’enjeux conceptuels (construire de la connaissance avec des partenaires de terrain, à savoir les professionnel·le·s du travail social et les bénéficiaires), méthodologiques (créer des partenariats) et éthiques (favoriser la participation de toutes les personnes concernées). Nous montrons à quelles difficultés et obstacles les chercheurs et chercheuses sont confronté·e·s, dans l’objectif de contribuer au développement de ce type de recherche au service du champ professionnel du travail social.

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L'intervention sociale face à l'impératif sécuritaire. Système de défiance et colonisation du monde vécu

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 41-56.

Mots clés : Travail social : Métiers, Radicalisation, Travail social, Politique, Sécurité, Pratique professionnelle, Prévention, Confiance

L’auteur interroge les effets de la politique publique de lutte et de prévention contre la radicalisation dans le secteur de l’intervention sociale. Suite au discours d’Emmanuel Macron appelant à lutter contre le « séparatisme islamiste », l’auteur s’attache à comprendre les difficultés d’une politique faisant dialoguer grammaire sécuritaire et grammaire sociale. À partir d’une enquête de terrain de quatre ans s’appuyant sur la méthode de la participation observante et sur des entretiens semi-directifs, l’auteur propose une analyse du système de défiance généralisée générée par cette politique. La colonisation du travail social par la grammaire sécuritaire empêche les professionnels de l’intervention sociale d’accomplir leur mission. Pour conclure, l’auteur propose un changement de paradigme à partir du concept de « prévention des polarisations ».

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