PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Catherine VASSELIER NOVELLI, Charles HEIM
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 4, pp. 397-415.
Mots clés : Violence, FEMME BATTUE, Homme, Couple, Famille, Représentation sociale, Psychothérapeute, Groupe de parole, Prison, Détenu, Témoignage, Service pénitentiaire d'insertion et de probation
Article de Sophie CHAULET, Cédric ANNWEILER, Anne Sophie CHOCARD, et al.
Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 611-619.
Mots clés : Maladie génétique, Suicide, Maladie évolutive, Famille, Prévention
La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative héréditaire à transmission autosomique dominante qui survient à l'âge adulte. Les sujets présentant une maladie de Huntington ont un risque de décès par suicide multiplié par deux par rapport à la population générale. Les facteurs de risque de suicide dans la chorée de Huntington sont à la fois intrinsèques et extrinsèques. A côté des facteurs de risque classiques du suicide, des particularités cliniques et environnementales sont à rechercher dans la prise en charge des patients souffrant d'une maladie de Huntington. La dépression est à dépister. L'environnement du patient est à documenter. Au sein de la cellule familiale, la question de la filiation, la souffrance de l'aidant, les conflits conjugaux qui en découlent, influenceraient les comportements suicidaires de ces patients.
La ségrégation entre écoles se caractérise par des différences dans la composition des établissements qui peuvent être analysées à partir d'une diversité de points de vue. Dans ce texte, les auteurs s'intéressent en particulier à l'effet de composition, c'est-à-dire à l'influence sur chacun des élèves des caractéristiques globales de l'ensemble des élèves de leur établissement. Après avoir rappelé les conditions méthodologiques d'une évaluation valide d'un tel effet, une recherche empirique originale (menée en Belgique francophone) relative à l'effet de la composition académique et socioculturelle des écoles est présentée. Dans la discussion qui suit, des pistes sont proposées, dans le but de raisonner sur les conditions institutionnelles favorables à l'émergence d'un effet de composition. Cette analyse vise notamment à rendre compte de la présence avérée d'effets de composition dans les systèmes éducatifs caractérisés par la présence d'un quasi-marché scolaire, combinant le libre choix de l'école par les familles et une autonomie importante des établissements.
Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.