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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 481 à 490 sur un total de 992

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Quelle(s) psychiatrie(s) aujourd’hui ?

Article de Dominique Besnard

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 145, 1er trimestre 2020, pp. 11-80.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Folie, Anthropologie, Schizophrénie, Santé mentale, Sécurité, Danger, Rencontre, Transfert, Accueil, CMPP, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Pluridisciplinarité, Vulnérabilité, Enfant, Parents, Langage, Communication non-verbale, Enfant maltraité, Psychiatrie infantile, Protection de l'enfance, Pharmacie, Psychologue, Acculturation, Hospitalisation d'office, Éthique, Travail d'équipe, Établissement social et médicosocial, MAS, Inconscient, Antipsychiatrie

La psychiatrie, aujourd’hui, ne s’attache plus à l’accueil de la souffrance du sujet, mais à la gestion de ses symptômes. Il ne s’agit plus de soigner la folie de l’autre par la pluralité des soins, mais de diagnostiquer, trier, adapter, éduquer, remettre au travail ou reléguer. Ainsi les institutions sont mises en question dans leurs organisations – qui seraient inadaptées – et non pour le manque de moyens humains et l’inadéquation des formations. Les professionnels sont interpellés sur leurs capacités à faire évoluer leurs pratiques vers des recherches plus « scientifiques ». Le temps long et la continuité des soins ne sont plus les points de référence.
Évacués le travail collectif, le travail d’équipe, la pluridisciplinarité ? Abandonnée la créativité indispensable des professionnels dans l’inattendu de la rencontre singulière ? Rendu invisible le travail de soutien des équipes d’éducateurs et travailleurs sociaux pour adultes en ambulatoire ou en hébergement, qui se débrouillent au jour le jour ? Quelle est la situation aujourd’hui ?

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Tuer les mots

Article de Sabine Prokhoris, Jeanne Favret Saada, Fabio Landa, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 240, mars 2020, pp. 9-117.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Langage, Mensonge, Violence, Littérature, Poésie, Bisexualité, Épistémologie, Bientraitance, Radicalisation, Adolescent

Ivan Klima a créé une formule : « la langue simiesque où quelqu'un fait semblant de parler et quelqu'un fait semblant d'écouter ». Walter Benjamin disait que ce que nous lisons le matin est le produit du viol des mots pendant la nuit. Karl Kraus, implacable défenseur de la langue, qui a été assisté dans ses conférences par des auteurs comme Canetti, Musil, Benjamin, a fondé une revue pour défendre la langue et les mots. Chaque génération est confrontée à la possibilité de la fin des mots et au retour de la force brute sans médiation. De toute évidence, la nôtre n'échappe pas à cette perspective. Les attaques aux mots et, en fin de compte, la hargne contre la possibilité de penser sont bien présentes. Avec les nouveaux outils de communication de masse, les prétendus réseaux sociaux (ou toiles d'araignées) semblent confirmer le sombre diagnostic de Heidegger : le logos est devenu prosa et maintenant reden (blablabla). Tuer les mots par le mensonge, l'hypocrisie, la froideur, l'indifférence, les fake news, les différentes « narratives », le négationnisme, le révisionnisme, etc., c’est aujourd'hui monnaie courante. Où sommes-nous, nous psychanalystes ? En voie de perdre notre raison même d'exister ? Sommes-nous en mesure de d'évaluer l'étendue de la détresse une fois que chaque mot dit tout et son contraire ? Ce numéro aurait la vocation – en suivant très humblement Viderman, comme des naufragés dans une île perdue – de lancer une bouteille à la mer.

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Des mineurs délaissés par le manque de pédopsychiatres

Article de Vincent Adenot, Nadia Graradji, Marie Jeanne Richard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3149, 28 février 2020, pp. 28-32.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Mineur, Manque, Ressources humaines, Accès aux soins, CMPP, Politique sociale, Inégalité, Territoire

Dossier composé de trois articles :
- Des mineurs délaissés par le manque de pédopsychiatres
- Les CMPP aquitains menacés ?
- Marie-Jeanne Richard, présidente de l’UNAFAM : « Les projets territoriaux de santé mentale seront très inégaux »

L’ergothérapie sociale au chevet des demandeurs d’asile

Article de Maïa Courtois

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3148, 21 février 2020, pp. 18-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Personne issue de l'immigration, Droit d'asile, Accompagnement, Soutien psychologique, Traumatisme, Précarité, Inégalité

Mal outillé, l’accompagnement en santé mentale des personnes migrantes a fait l’objet de l’expérimentation Fasda, avec l’intervention d’ergothérapeutes dans des centres d’hébergement. Pour mieux penser le soutien psychosocial de ce public, des professionnels se sont réunis le 14 février à l’établissement de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis.

Autour des « cas complexes »

Article de Anne Quintin, Valérianne Dujardin, Pauline Guézennec, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, février 2020, pp. 3-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social : Établissements, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Santé mentale, Travail social de groupe, Législation, RESAD

Les RESAD ou « Cellules » de situations complexes ont la volonté d’articuler le social, le médico-social et le sanitaire à l’échelle de la commune.
Dans les années 2000, certaines communes, mettent en place une instance, présidée par le maire, qui a pour objectif de présenter des situations psychosociales complexes aux différents acteurs sanitaires et sociaux du territoire. Ces instances doivent pouvoir résoudre des situations de personnes en grande difficulté psychosociale en mettant en réseau les différents acteurs de la prise en charge en santé mentale : la psychiatrie de secteur, les services sociaux de circonscription, le centre communal d’action social, etc. Elles se nomment Réseau d’Évaluation de Situation d’Adultes en Difficulté ou « Cellule » de situations psychosociales complexes. Ces instances se sont aujourd’hui largement développées avec la multiplication dans toute la France des conseils locaux de santé mentale, promus par la nouvelle loi de santé. Néanmoins, bien qu’elles semblent combler un besoin de coordination, ces instances posent un certain nombre de questions. Des questions d’ordre juridiques déjà. En effet, comment se gère au sein de ces instances la circulation des informations sanitaires et sociales d’une personne dont on présente la situation ? Comment parviennent-elles à respecter la loi 2002-2 et l’accord des personnes ? Comment garantir que ces instances respectent l’intérêt des personnes et non celui des communes ?

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La zoothérapie adaptée à l’enfant

Article de François Beiger

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 12-14.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Zoothérapie, Médiation, Animal, Attachement, Objet transitionnel, Jouet, Développement sensoriel, Jeu, Rire, Affectivité, Empathie, Stimulation

La zoothérapie est un soin alternatif non médicamenteux qui se pratique avec un animal soigneusement sélectionné et éduqué pour qu’il soit le médiateur du thérapeute formé à cette discipline. Parmi les animaux le plus adaptés aux enfants, le chien, les équidés, comme le poney et l’âne, et le cochon d’Inde occupent une place importante.

Le cheval, un formidable allié pour aider l’enfant à dépasser ses difficultés

Article de Caroline Moret

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 18-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Animal, Équithérapie, Estime de soi, Médiation, Phobie, École

En médiation équine, les approches pour accompagner des publics en difficulté sont variées. Parmi celles-ci, l’équithérapie est un soin fondé sur des axes psychologiques ou corporels, souvent proposé à des enfants. Le cheval est une source de motivation favorisant la qualité du suivi. Illustration par le cas clinique d’une jeune fille de 7 ans suivie en équithérapie pour une phobie scolaire.

Violence, addictions et émotions : étude d'un dispositif groupal métaphorique

Article de Camille Forrat

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 374, février 2020, pp. 74-78.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Addiction, Émotion, Groupe thérapeutique, Jeu

Comment aider des personnes en souffrance, mais peu capables d’investir les relations individuelles soignant/soigné ? Et si tout n’était qu’une question de symbolisation ? L’auteure de cet article a mis en place un dispositif de soin original, en mettant au cœur d’un groupe de médiation thérapeutique… un jeu de cartes. Ce dispositif a été proposé à des personnes volontaires, concernées par des problématiques addictive et judiciaire.

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La folie en dérision : entretien avec Polo Tonka

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 35, décembre 2019-janvier-février 2020, pp. 90-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Folie, Schizophrénie, Trouble du comportement

"Diagnostiqué schizophrène, Polo Tonka a fait découvrir sa maladie dans un premier livre à succès. Aujourd'hui, dans un roman, il démontre avec humour que la frontière entre folie et normalité est des plus floues."

La paranoïa, une souffrance avant tout : entretien avec Cyrielle Richard

Article de Marc Olano, Cyrielle Richard

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 35, décembre 2019-janvier-février 2020, pp. 72-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Délire, Pathologie, Psychiatrie, Paranoïa

"Le délire paranoïaque est une tentative désespérée de déjouer le hasard aveugle, en introduisant du sens dans des événements anxiogènes. Quitte à faire l'impasse sur le réalisme..."