PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 51-64.
Mots clés : Travail social : Métiers, Formation, Relation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Politique sociale, Travail social, Coopération, Méthode, Valeur, Évolution, Implication personnelle, Posture professionnelle
Conscients des dilemmes et injonctions paradoxales grandissants, de futurs travailleurs sociaux s’interrogent : comment tenir entre deux faces du social ? Certains apports, théoriques ou/et typologiques, permettent de mieux comprendre sur quoi reposent les divergences professionnelles : expert, sauveur ou passeur ? Travailler sur autrui, pour autrui, avec autrui, sans autrui ? Ils peuvent aussi nous aider à réduire l’impact des méthodes concurrentielles développées par les nouvelles politiques publiques. Et peut-être le dilemme du prisonnier peut-il nous aider à développer la coopération entre nous.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 37-50.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Posture professionnelle, Parcours professionnel, Changement, Reconversion professionnelle, Durée, Bien-être, Mobilité professionnelle
Comment fait-on pour durer en travail social ? Comment résiste-t-on aux pressions de l’usager, de l’institution, des politiques ? Peut-on quitter le social et dans quel état ? Diplômée en 1994, après 2 ans de remplacements, j’ai été nommée sur un poste non choisi et aujourd’hui, une vingtaine d’années plus tard, j’y suis encore ! Lorsque je m’exprime sur cette carrière, on me regarde avec incrédulité. J’exposerai donc dans une première partie quelques réflexions sur cette durée de vie professionnelle et, dans une deuxième partie, je propose de rendre compte d’une étude exploratoire sur le sujet, effectuée dans le cadre d’un travail de recherche universitaire.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. Ia-VIIIa.
Mots clés : Travail social : Métiers, Implication personnelle, Usure professionnelle, Assistant de service social, Émotion, Posture professionnelle, Burn out, Écrit, Rencontre, Parcours professionnel
Comment durer dans le travail social sans se bruler les ailes ? 2 assistantes de service social choisissent de répondre à cette question en retraversant leurs 30 années de parcours professionnel. De la découverte des débuts en passant par leur engagement jusqu’aux désillusions menant à l’épuisement, elles se racontent au travers d’un dialogue. C’est en se recentrant sur leurs émotions qu’elles ont transformé leur place, retrouvant ainsi un sens à leurs interventions professionnelles et le désir de s’investir à nouveau, mais différemment…
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 29-35.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Implication personnelle, Journal, Management, Équipe, Collège, ITEP, Projet, Relation professionnelle, Usure professionnelle, Motivation, Adolescent, Témoignage
Cet article présente les réflexions quotidiennes d’une éducatrice travaillant en ITEP, confrontée à la difficulté d’accompagner ces jeunes dans un contexte institutionnel parfois complexe, et partagée entre la passion de son métier et la frustration de ne pouvoir s’épanouir totalement dans son activité professionnelle.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 17-28.
Mots clés : Travail social : Métiers, Récit de vie, Travailleur social, Parcours professionnel, Implication personnelle, Reconnaissance, Confiance
Un retraité revient sur son parcours de 50 ans dans le travail social et la gouvernance d’un établissement de formation en travail social et tente de répondre dans une réflexion/témoignage pourquoi il « dure » encore aujourd’hui dans celui-ci. Sans doute parce que sur cette route, il a pu faire de belles, nombreuses et importantes rencontres qui l’ont conforté dans le désir d’avancer et de poursuivre son chemin au-delà des obstacles, des incidents de parcours et des doutes…
Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.
Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement
SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 296-297, août-septembre 2021, pp. 19-20.
Mots clés : Travail social : Métiers, Crèche, Psychologue clinicien, Prévention, Etablissement d'accueil du jeune enfant
La fonction préventive du psychologue clinicien en crèche évolue avec la société. Il participe à l'élaboration d'un cadre d'accueil suffisamment sécurisant. Son travail de repérage, d'accompagnement et d'orientation de tout-petits ou de parents en difficulté constitue un maillon important de la chaîne préventive. Cette prévention passe par une prise en compte de la psychologie individuelle, groupale, consciente et potentiellement inconsciente, à l'œuvre entre enfants, familles et institutions.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3222, 27 août 2021, pp. 30-31.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Management, Pair aidant, Action sociale et médicosociale, Pratique professionnelle, Sens, Reconnaissance, Action collective
Peut-être davantage qu’ailleurs, le besoin de se regrouper entre pairs habite les champs du social et du médico-social, particulièrement fragmentés. Complémentaires des syndicats, les collectifs favorisent la création d’espaces de réflexion indispensables aux travailleurs sociaux pour reinjecter du sens dans leurs pratiques et les aider à évoluer.
Article de Amélie Bourgeois, Sandra Quié, Séverine Chiesa, et al.
Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 321, juillet-août 2021, pp. 44-48.
Mots clés : Travail social : Métiers, Cancer, Éducateur spécialisé, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnant éducatif et social, Adolescent, Animation socioculturelle
Les équipes pluridisciplinaires dédiées aux adolescents et jeunes adultes dans les centres de lutte contre le cancer comprennent des professionnels de l’éducation spécialisée ou de l’animation socioculturelle. Ces deux professions sont souvent méconnues du milieu hospitalier. L’approche éducative mise en place et l’accompagnement proposé par ces professionnels diffèrent dans les objectifs, mais ont pour objectif commun le mieux-être du patient.
Article de Antonin Amado, Eléonore de Vaumas, Flora Peille
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3219, 23 juillet 2021, pp. 6-12.
Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Épidémie, Travail social, Pratique professionnelle, Changement, Adaptation, Urgence, Coopération, Organisation du travail, Handicap, Personne âgée, Enfant
Dossier composé de 6 articles :
Pandémie : la métamorphose contrainte des travailleurs sociaux
Handicap : tout ce que la crise aurait pu apporter si…
Précarité : pérenniser les nouvelles pratiques
Grand âge et Covid-19 : de profonds stigmates
Enfance : la révolution du travail social de l’après-pandémie aura-t-elle lieu ?
« La crise de la Covid a cassé des routines »