PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3008, 28 avril 2017, pp. 26-27.
Mots clés : Ecole-Enseignement, ASE, Réussite scolaire, Famille d'accueil, Recherche
Les enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance réussissent moins bien à l’école que les autres. Il est vrai que de nombreux obstacles se dressent sur leur route. Pourtant, certains parviennent à décrocher le bac et à poursuivre des études supérieures. C’est à ces « accrocheurs scolaires » qu’Alice Anton Philippon, docteure en sciences de l’éducation, s’est intéressée dans sa thèse.
Le présent dossier est le résultat d’une collaboration entre des chercheur(e) s québécois(e)s et français(e)s à propos des processus et des procédures nationales d’intégration ou d’inclusion des étudiants en situation de handicap à l’université. Cette collaboration trouve son origine du côté québécois à la fois dans un constat et un questionnement.
L’institution du baccalauréat professionnel (bac pro par la suite) en 1985 a profondément transformé la voie professionnelle du système éducatif . Jusqu’à cette date en effet, l’enseignement professionnel est centré sur le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le brevet d’études professionnelles (BEP), diplômes de niveau V conduisant aux emplois d’ouvriers et d’employés qualifiés. Les lycées d’enseignement professionnel (LEP) n’ont de "lycée " que le nom puisqu’ils ne préparent à aucun baccalauréat.
Article de Mélina Brusa, Margot Weber, Jean Louis Le Run
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 175-184.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Élève, Difficulté scolaire
Les conduites d’opposition chez l’enfant apparaissent de plus en plus fréquentes sur la scène scolaire au fil des ans. Les enseignants observent différents degrés d’opposition, allant de refus plus ou moins actifs face au travail à des rejets complets du cadre scolaire, associés à des troubles des conduites importants. L’opposition se manifeste chez des enfants présentant des pathologies ou troubles spécifiques (troubles des apprentissages, hyperactivité, autisme, précocité intellectuelle, etc.) mais aussi chez des enfants sans handicap, invalidité ou trouble psychiatrique repéré. Le cadre scolaire lui-même, par les contraintes qu’il soustend et par le système d’évaluation, peut générer des conduites d’opposition. L’enseignant se retrouve parfois seul et démuni face à l’enfant et sa famille. Cette interview a pour objectif de recueillir les propos d’une enseignante expérimentée afin de comprendre davantage les enjeux de l’opposition à l’école, de mieux saisir les attitudes salutaires ou au contraire propices à amplifier les conduites d’opposition et enfin d’envisager les ressources internes ou extérieures à l’école dont les enseignants disposent lorsqu’ils sont confrontés à ce type de difficultés.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 363, mars 2017, pp. 57-62.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement, Gens du voyage, Discrimination, Scolarisation, Inégalité, Jurisprudence, Droits de l'enfant
La décision litigieuse a eu pour objet l’accueil de douze enfants âgés de cinq à douze ans, exclusivement de nationalité roumaine et d’origine rom, tous issus du même campement précaire situé sur la commune, dans une salle attenante à un gymnase municipal, équipée en salle de classe, hors de toute enceinte scolaire.