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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Thérapies non médicamenteuses et stratégie individuelle

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Psychotrope, Prescription médicale, Neuroleptique, Antidépresseur, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Médecine alternative, Bien-être, Autonomie, Soin, Mémoire, Établissement pour personnes âgées, EHPAD

Une absence de traitements curatifs, des médicaments non remboursés depuis quelques mois faute d'une efficacité reconnue par la HAS, des prescriptions médicamenteuses très élevées en termes de benzodiazépine, de neuroleptique, d'antidépresseurs... A l'heure où l'absorption de psychotropes est particulièrement élevée en France et plus particulièrement pour les personnes de plus de 75 ans, les professionnels ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : surdose, sous-dosage, polymorbité somatique, interaction médicamenteuse. Le tout dans un contexte de manque d'essais cliniques contrôlés chez les patients très âgés. Et pourtant, au quotidien, de nombreux gériatres découvrent les ordonnances à rallonge au moment de l'institutionnalisation des nouveaux résidents. (...) Conséquence ou pas, au cours des dernières années, l'approche non médicamenteuse a émergé pour gagner de plus en plus d'établissements et de services médico-sociaux. Derrière les thérapies cognitives, fonctionnelles, thymiques, comportementales, se cachent des ateliers réminiscence, des soins Snoezelen, la méditation pleine conscience, la musicothérapie, les jeux, la méthode de validation... Pour quels objectifs ? Atténuer les symptômes, ralentir l'évolution de la maladie, stabiliser l'humeur, préserver l'autonomie ou encore améliorer le bien-être. Mais force est de constater que les études mesurant les effets de ces thérapies ne sont pas légion. Seule l'étude française Etna 3 a permis de mesurer, dès 2012, trois thérapies dans 40 centres auprès de 600 patients. Et contre toute attente, c'est la prise en charge individuelle qui s'est révélée être la plus efficace pour différer la dépendance et l'entrée en institution alors que les chercheurs misaient initialement sur la stimulation cognitive ou encore la thérapie par réminiscence. Or, dans la réalité, c'est l'hétérogénéité dans les ateliers qui est privilégiée... La faute au manque d'effectifs évidemment...

Réflexions autour de la place de nos aînés

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3098, 15 fevrier 2019, p. 15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Vieillissement, Solidarité, Lieu de vie, Bien-être, Financement, Statut, TIERCE PERSONNE

La Mutualité française a publié, le 5 février, un livre intitulé « L’avenir du grand âge, comment accompagner nos aînés ? », en partenariat avec Terra Nova, la Fondapol et la Fondation Jean-Jaurès. Il s’agit d’une série d’observations autour de la manière dont il faut repenser les solidarités et le vieillissement de la population.

L'oncogériatrie

Article de Tristan Cudennec, Michaël Bringuier, Rosine Guimbaud, Frédéric Pamoukdjianet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, 135, janvier-février 2019, 11-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Cancer, Care, Chirurgie, Coordination, Diagnostic, Épidémiologie, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Gériatrie, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Risque, Soin, Vieillissement

Transgression et troubles du comportement chez les personnes âgées démentes

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 135, janvier-février 2019, pp. 36-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Risques psychosociaux, Souffrance, Transgression, Trouble du comportement, Vieillissement

Les troubles cognitifs de la maladie d’Alzheimer ne peuvent rendre compte à eux seuls des désordres comportementaux des personnes âgées. Une volonté transgressive peut être sous-jacente, liée à l’histoire de vie ou à des mécanismes de défense psychologiques archaïques. En conséquence, leur environnement humain est en souffrance, ce qui aggrave parfois les troubles du comportement. En établissement, cette situation majore les risques psychosociaux.

"Améliorer le quotidien des professionnels"

Article de Noémie Gilliotte, Agnès Buzyn

Paru dans la revue Direction(s), n° 171, janvier 2019, pp. 20-22.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Protection de l'enfance, Pauvreté, Précarité, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Majeur protégé, Conseil économique social et environnemental, ASE, Mineur non accompagné, Aide à domicile, Financement

Stratégies Pauvreté et Protection de l'enfance, protection juridique des majeurs, futur projet de loi Grand Age et Autonomie et financement d'un 5e risque... Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, dresse un panorama de ses chantiers sociaux et médico-sociaux pour les années à venir.

Exclusion sociale des personnes âgées : dynamiques du parcours de vie et désavantages multidimensionnels. Volume I

Article de Michal Myck, Mateusz Najsztub, Monika Oczkowska, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 81, 2019, 186 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Revenu, Statut social, Santé, Accès aux soins, Qualité de la vie, Pauvreté, Inégalité, Précarité, Lien social, Urbanisme, Parcours professionnel, Italie, Grèce, Suède, Belgique

Ce premier volume de notre numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées a été pensé avec les membres du réseau de Coopération européenne en science et technologie (COST), alors que se mettait en place l’actuel programme intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet). Parmi ce vaste réseau de chercheurs et d’acteurs politiques, certains nous ont fait l’honneur de leur participation. À ce titre, ce numéro se veut résolument européen, avec des contributions d’auteurs et autrices français mais également anglais, italiens, grecs, suédois, suisse, allemand, belges, etc. Ce volume est également pluridisciplinaire. Il convoque aussi bien la sociologie et l’économie que la géographie et l’anthropologie, chacune de ces disciplines offrant une perspective différente au problème de l’exclusion. La plupart des textes évoquent avec force témoignages les parcours de vie de ces personnes en situation d’exclusion à l’âge de la vieillesse, qui s’articulent souvent avec des désavantages cumulés tout au long de l’existence. D’autres s’intéressent plus spécifiquement à la santé ou au chômage en fin de carrière, avec pour facteur commun la faiblesse des revenus qui conditionne souvent un niveau socio-économique peu favorable à l’inclusion.

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Exclusion sociale des personnes âgées : dynamiques du parcours de vie et désavantages multidimensionnels. Volume II

Article de Sabrina Aouici, Dominique Argoud, Claudine Attias Donfut, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 82, 2019, 166 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Inégalité, Lien social, Pauvreté, Précarité, Isolement, Alimentation, Sociabilité, Niveau de vie, Minimum vieillesse, Retraite, Allemagne, France, Europe

Le second volume du numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées est tout aussi ouvert que le précédent aux collaborations internationales. À l’heure où se clôturent devant la Commission européenne les quatre années du programme de recherche intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet), cet opus aborde principalement la question de la solitude et de l’isolement dans la vieillesse en s’intéressant à ses causes possibles ou probables comme la précarité, ainsi qu’à son évolution dans le temps. Il évoque aussi les difficultés que rencontrent outre-Rhin certaines personnes âgées dans la participation sociale et la prise en charge sanitaire, des facteurs susceptibles de renforcer leur isolement. Autre écueil pouvant mener la personne âgée à s’isoler : la dénutrition, sujet du dernier article de la partie scientifique.
Le concept d’exclusion sociale est complexe mais il se révèle très pertinent dans son application à la problématique du vieillissement. C’est pourquoi il est si important aujourd’hui d’envisager quels pourraient être les leviers pour le combattre et y remédier, à l’échelle de l’Europe.

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Soutien aux personnes âgées immigrées : recueil de bonnes pratiques.

Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 232, décembre 2018, 27-35 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Immigration, Vieillissement, Adulte en difficulté, Besoin, Formation professionnelle, Accès aux droits, Santé, Logement

La population française vieillit avec un pourcentage de personnes âgées de plus de 60 ans qui s'élevait à 25,7 % au 1er janvier 2018, contre 22,6 % en 2010. Et les personnes issues de l'immigration n'échappent pas à ce mouvement. Mais celles-ci, pour des raisons qui tiennent de la singularité de leur histoire et de leur parcours, rencontrent des difficultés particulières dans l'accès au droit commun. C'est pourquoi l'Odas a mené une étude, dont nous reproduisons les principaux extraits - qui révèle que cette réalité n'a pas été suffisamment prise en considération par les pouvoirs publics, alors que l'on pourrait mettre en place des solutions innovantes. Les auteurs de l'étude nous invitent donc à mieux appréhender les difficultés particulières des personnes âgées immigrées (1ère partie). Et ils recensent une vingtaine d'initiatives adaptées dont ils recommandent de s'inspirer. (2ème partie)

Les aidants, les interlocuteurs indispensables

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Équipe soignante, Démence sénile, Relation, Communication, Dépendance, Accompagnement

Au fil des années, les aidants familiaux sont sortis du bois où ils étaient bien cachés. Ils sont désormais visibles et même recensés. Depuis la loi ASV (Adaptation de la société au vieillissement), ils bénéficient d'un droit au répit pour ceux qui accompagnent des personnes âgées en perte d'autonomie. Et pourtant, malgré ces avancées, le lien entre aidants familiaux et aidants professionnels n'est pas une évidence. Loin de là. Force est de constater que c'est toujours une épreuve, un choix mûrement réfléchi lorsqu'un aidant familial décide de passer le relais en faisant appel à des professionnels, que ce soit à domicile ou en établissement. Une fois cette décision prise, le plus difficile reste à faire : apprendre à se connaître, se faire confiance. Certes, l'objectif est le même, à savoir accompagner au mieux la personne malade. Mais les attentes et le regard sont forcément différents. D'où une difficile conciliation. (...) Le professionnel, même s'il est bien formé, a besoin de clefs pour un accompagnement de qualité, que ce soit à domicile ou en établissement. Les échanges avec les aidants permettent de gagner du temps, de gagner en qualité. Ce sont donc de véritables alliés qui ont à apprendre les uns des autres. Or, dans la pratique, sur le terrain, les crispations sont bien réelles. La faute à qui ? La faute à quoi ? A un manque de communication. Car à domicile ou en établissement, évidemment, la place du professionnel n'est pas la même, mais la communication reste l'outil indispensable pour que l'aidant familial d'un côté et le professionnel de l'autre puissent trouver leur place, s'épanouir, avec en ligne de mire le bien-être de la personne aidée.