PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 11-15.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Consentement, Enfermement, Soin, Droits des usagers, Contrôle, Hospitalisation d'office
Créé en 2007, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté visite chaque année une vingtaine d’établissements de santé mentale habilités à recevoir les patients placés en soins sans consentement. Il observe que la plupart des établissements demeurent des structures très fermées dans lesquelles la priorité semble souvent donnée à la sécurité, au détriment des droits des patients, parfois même au détriment des soins. Pourtant, à l’étranger et en France des expériences innovantes montrent qu’une autre forme de psychiatrie, plus ouverte et plus en relation avec la cité, permet de soigner mieux en enfermant moins.
Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité
L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !
Retrouver la passion de soigner exige que l'on remette les métiers du soin à l'épreuve de leur sens premier . Toutes les professions ayant comme projet d'aider l'humain à faire face à ses difficultés sont en danger du fait de la rationalisation extrême des fonctions ...
Article de Faustina Défayes, Stéphanie Habersaat, Sébastien Urben, et al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 81, janvier-mars 2019, pp. 152-165.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Droits de l'enfant, Adolescent
L’objectif de l’étude présentée dans cet article est d’analyser, sous l’angle du respect des droits de l’enfant, les raisons ayant entraîné un arrêt prématuré de suivi dans le cadre de consultations pédopsychiatriques ambulatoires. Soixante-neuf participants ayant interrompu leur suivi ont été interrogés sur les raisons de cet arrêt. Ces raisons ont été analysées à l’aide d’une grille de lecture correspondant à des droits fondamentaux de l’enfant. Les résultats montrent que si l’atteinte aux droits n’est pas fréquente, il est certains droits qui, mal respectés, sont reportés comme des motifs réguliers d’arrêt de suivi, tels que le droit aux services de soins, le droit au développement, le droit d’exprimer son opinion, le droit d’être entendu, le respect de l’intérêt supérieur ou le besoin d’une bonne relation thérapeutique. Il nous semble important de mieux faire connaître les droits de l’enfant aux professionnels des soins psychiques ainsi qu’aux enfants et adolescents eux-mêmes.
Partant du constat que les représentations d’une maladie influent sur la prise en charge que les médecins en proposent, une équipe de recherche multidisciplinaire s’est intéressée aux représentations et à la prise en charge de la dépression chronique par les médecins généralistes, au moyen de focus groups. Dans un premier temps, nous présentons les types de patients qui sont décrits par les médecins généralistes lorsqu’est évoquée la dépression chronique. Dans un second temps, nous nous intéressons aux savoir-faire et aux savoir-être qui sont déployés par les généralistes pour faire face à ces situations complexes. Enfin, nous interrogeons la place qu’occupent les antidépresseurs dans la prise en charge de cette maladie. Il apparaît que la prise en charge proposée par les généralistes relève davantage d’un cadre conceptuel de médecine générale – qui pourrait s’appliquer à différents troubles psychiques ou psychosomatiques – que d’une compréhension spécifique de la dépression chronique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3077, 28 septembre 2018, pp. 6-8.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Santé mentale, Psychiatrie, Adolescent, Enfant, Financement, Établissement social et médicosocial, Droit, Ressources humaines
Du 19 au 21 septembre, Paris accueillait la 22e conférence annuelle du réseau européen des défenseurs des enfants (Enoc) sur le thème « Droits de l’enfant et bien-être, promouvoir la santé mentale ». A cette occasion, le réseau a publié un rapport sur le sujet et des recommandations afin d’améliorer la qualité des soins et de l’accompagnement.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3068, 6 juillet 2018, p. 15.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Bien-être, Conditions de vie, Insertion sociale, Handicap psychique, Budget
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté, jeudi 28 juin, sa feuille de route pour « changer le regard sur la santé mentale et les personnes atteintes de troubles psychiques ». 37 mesures déclinées en trois grands axes d’intervention, qui sont loin de faire l’unanimité.
Il arrive qu’au cours des soins, les professionnels immobilisent un patient. Les situations concernées sont très diverses, pourtant, nombreuses sont celles qui soulèvent des interrogations dans le débat public ou parmi les professionnels, notamment dans le champ de la santé mentale.
Paru dans la revue Direction(s), n° 165, juin 2018, pp. 20-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Politique sanitaire, Handicap psychique, Souffrance psychique, Coordination des services sociaux, Accompagnement, EHPAD, GEM, Professionnalisation, Psychose, Psychiatrie
Reconnu comme un acteur à part entière de la politique de santé mentale, le secteur social et médico-social accompagne de plus en plus de personnes souffrant de troubles psychiques. Malgré des difficultés prégnantes, il multiplie les initiatives afin de répondre à cet enjeu de société majeur. La solution ? Désenclaver les institutions et les pratiques. Au bénéfice de tous les publics, et de tous les parcours.