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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le risque de perte d'autonomie en question(s)

Article de Blanche Le Bihan, Claude Martin, Maryse Badel, et al.

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 1, janvier-février 2021, pp. 3-75.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Autonomie, Aidant familial, Dépendance, Protection sociale, Politique sociale, Droit, Financement

- Le Bihan Blanche, Martin Claude. Quatre décennies de rapports et de propositions pour dessiner le chemin vers une cinquième branche du système français de protection sociale
- Badel Maryse. L'autonomie comme charge et comme risque : fusion ou confusion ?
- Lafore Robert. La structure institutionnelle de la nouvelle branche "Autonomie"
- Fragonard Bertrand. Le risque de perte d'autonomie : les problèmes de financement
- Kessler Francis. Le risque de perte d'autonomie : quelle place pour les aidants ?
- Delblond Antoine. Perspectives et enjeux de la dépendance : la spécificité du "risque de perte d'autonomie" Outre-mer
- Belorgey Jean-Michel. Le risque autonomie : de l'euphémisme à la stigmatisation

« Ça fait des années qu’on est confinés ». La crise sanitaire du Covid-19 révélatrice de la condition des proches aidant·e·s de personnes en situation de dépendance

Article de Olivier Giraud, Anne Petiau, Barbara Rist, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 243-260.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Épidémie, Aidant familial, Personne âgée, Personne handicapée, Isolement, Aide à domicile, Enquête, Autonomie, Adaptation, Soins à domicile, Prévention sanitaire, Auxiliaire de vie sociale, Soutien psychologique, Solidarité, Voisinage, Rythme, Vulnérabilité

L’épidémie de Covid-19 a mis sous tension l’ensemble des institutions sanitaires et bouleversé la vie quotidienne de tout un chacun. Particulièrement fragiles face à ce risque sanitaire, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap ont traversé durant cette période des moments difficiles, illustrés notamment par le strict confinement dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et les vagues de décès qui y ont malgré tout sévi. Les expériences vécues au domicile des personnes vulnérables n’ont pas la même visibilité, bien que l’on puisse redouter un renforcement des situations d’isolement social et une intensification de l’aide apportée par les proches face à la fermeture de nombreux établissements et services d’accueil de jour, au retour à domicile de certaines personnes hospitalisées ou internalisées et à la discontinuité des services d’aide à domicile (difficultés de déplacement, manque de matériel de protection, arrêts de travail, maladie, etc.).

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A quoi ressemblera la prise en charge du futur ?

Article de Antonin Amado

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3186, 27 novembre 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Prise en charge, Problématique, Personne âgée, Lieu de vie, Autonomie, Dépendance, Thérapie, Pratique professionnelle

Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.

Les différentes facettes de la colocation

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3180, 16 octobre 2020, pp. 10-11.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Insertion sociale, Individu, Vulnérabilité, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Dépendance, Autonomie, Liberté

Dossier composé de 4 articles :
- Ty Mosaïk : une colocation pour personnes handicapées / « La liberté d’aller et venir »
- En Allemagne, les personnes âgées dépendantes vivent entre elles / « Les personnes sont chez elles »
- La Maison du Thil, une colocation pour personnes Alzheimer / « Un pont entre domicile et maison »
- L’habitat intergénérationnel, une réponse à l’isolement / « Une charte qui incite à la solidarité »

PAERPA : un modèle inspirant

Article de Laura Taillandier, Brigitte Bourguignon

Paru dans la revue Direction(s), n° 190, octobre 2020, pp. 4-6.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Autonomie, Réforme, Coordination des services sociaux, Prévention

Un décloisonnement, une fluidité de parcours, mais une application hétérogène... Alors que l'expérimentation Prévention de la perte d'autonomie des personnes âgées (Paerpa) est close, ses acteurs pointent ses bénéfices et ses limites. Des enseignements qui vont nourrir la future réforme de l'Autonomie, assure la ministre déléguée, Brigitte Bourguignon.

Pour la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, l'expérimentation a montré la nécessité d'une démarche parcours grâce à un décloisonnement des secteurs de santé, social et médico-social.

Le rapport « Vachey » pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3177, 25 septembre 2020, pp. 8-9.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection sociale, Dépendance, Autonomie, Handicap, Personne âgée, Financement, Finances publiques, Solidarité

Remis au gouvernement la semaine dernière, le rapport de Laurent Vachey liste des propositions en apparence très techniques sur l’architecture ou le financement de la 5e branche de la sécurité sociale dédiée à l’autonomie. Il porte pourtant des enjeux éminemment humains et politiques, et les propositions retenues détermineront un projet de société.

Préserver les capacités restantes

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 38, juillet-septembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Adaptation, Pratique professionnelle, Auxiliaire de vie sociale, Projet individualisé, Observation, EHPAD, Stimulation, Autonomie

Les déficits, les pertes et les incapacités sont toujours répertoriés et connus des équipes à l'ère de la prise en charge de la dépendance. Or, depuis quelques années, certains professionnels ont décidé de changer de regard sur les personnes fragilisées par la maladie d'Alzheimer. Et pourquoi ne pas, au contraire, mettre en avant les capacités préservées ? Car malgré les atteintes cognitives, les personnes sont encore capables de réaliser des actes de la vie quotidienne. Encore faut-il que les professionnels procèdent à une évaluation efficace des capacités restantes et soient en possession des bonnes clefs. Et c'est là que le bât blesse. Les grilles habituellement utilisées comme AGGIR, pour ne citer qu'elle, révèlent justement les incapacités. Dépendance versus autonomie ? Pour sortir de ce cercle vicieux, les soignants doivent se tourner vers d'autres outils pour ensuite adopter la bonne attitude. C'est en observant qu'ils peuvent mieux connaître la personne et savoir exactement ce dont elle est encore capable de faire. C'est en détectant les capacités préservées que l'accompagnement peut s'adapter. Il ne s'agira alors plus de prendre en charge mais de guider. C'est un réel changement de pratique et de culture professionnelle que de plus en plus de professionnels adoptent. Certains depuis longtemps, que ce soit les disciples de l'Humanitude, de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées ou encore Carpe Diem et Ama Diem. Cette révolution des pratiques ne se décrète toutefois pas. Les professionnels de terrain doivent être accompagnés, sensibilisés et dotés d'outils pragmatiques. En établissement mais aussi à domicile. C'est d'ailleurs un autre défi pour les auxiliaires de vie sociale qui doivent promouvoir l'autonomie des personnes aidées. Ce n'est pas qu'une question de temps ou de moyens financiers mais bien de regard et d'accompagnement différenciés.

Temps et qualité incompatibles ?

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Marcel Nuss, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 58, mai-juillet 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Temps, Qualité, Rythme, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Autonomie, Handicap, Vieillissement, Soin

Surveiller sa montre et accélérer la cadence. C'est malheureusement le quotidien des aides à domiciles, que ce soit en zone rurale ou au cœur des grandes métropoles... Quand le temps file et les interventions s'enchaînent, difficile de proposer un accompagnement qualitatif. Difficile certes, mais pas impossible. Les professionnels de terrain savent pertinemment que leur posture, attitude, écoute, observation peuvent faire la différence pour mieux comprendre la requête d'une personne qui ne peut plus s'exprimer, savoir exactement quel geste nécessitera plus ou moins d'efforts. La connaissance de l'usager, les formations, le savoir-être et le savoir-faire sont heureusement autant d'outils dont disposent les aides à domicile... Car force est de constater que le système mis en place ne joue pas en leur faveur. A l'heure où le minutage de chaque soin est une réalité, où la morcellisation des actes s'est démocratisée, les accompagnements nécessitent paradoxalement de plus en plus de temps avec une population en perte d'autonomie qui vieillit à domicile et des personnes en situation de handicap qui choisissent de rester chez elles pour ne pas être institutionnalisées. La logique du financement ou de l'accompagnement ? C'est une question qui va se poser. La prochaine loi Grand Age et Autonomie permettra-t-elle de passer de la gestion de la dépendance au soutien à l'autonomie ? C'est en tout cas la volonté des professionnels et des personnes accompagnées qui souhaitent rester le plus longtemps actrices de leur quotidien. Encore faut-il le pouvoir, pouvoir avoir le temps de se lever, de se laver, de s'habiller, de manger ou encore d'échanger... sans subir une course contre la montre perpétuelle.