PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 6-10.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Représentation sociale, Perception, Accompagnement, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Violence, Femme, Stéréotype, Formation, Travail social
Dossier composé de 3 articles :
Genre : déconstruire les représentations
Un « chantier prioritaire » à Carton plein
« Nous sommes tous vecteurs de normes »
Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 40-44.
Mots clés : Travail social : Métiers, Écologie, Travail social, Sciences humaines et sociales, Sociologie, Pratique professionnelle, Intervention sociale
Le propos de cette contribution est une réflexion sur les apports de la théorie de la résonnance susceptible d’enrichir le cadre conceptuel comme les pratiques professionnelles dans les interrelations travail social/écologie. Hartmut Rosa, qui se présente lui-même dans la ligné de l’École de Francfort, opère un renouvellement sans précédent dans la pensée sociologique. Son plaidoyer pour une sociologie de la relation au monde, met au centre de ses préoccupations et des sciences humaines et sociales en général la question de l’urgence écologique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3255, 15 avril 2022, pp. 24-25.
Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Formation professionnelle, Travail social, Cadre, Adaptation, Terrain, Care, Pratique professionnelle, Compétence
D’un côté, des cursus « traditionnels » permettent d’évoluer vers des postes d’encadrement ; de l’autre, une myriade de formations visent à acquérir de nouvelles compétences ou à conforter des pratiques. L’offre destinée aux managers, devenue pléthorique, s’adapte aux évolutions du secteur.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3253, 1 avril 2022, pp. 26-27.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Pratique professionnelle, Spiritualité, Religion, Accompagnement, Jeune, Travailleur social, Enquête, Terrain, Radicalisation, Laïcité
En France, intégrer la dimension spirituelle dans l’accompagnement socio-éducatif ne va pas de soi. Spécialiste du fait religieux et de la laïcité dans le travail social, Daniel Verba analyse dans quelle mesure les croyances peuvent constituer une ressource pour certains jeunes comme pour les professionnels qualifiés qui les accompagnent.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 97-110.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Sens, Pratique professionnelle, Langage, Métaphore, Photographie, Imaginaire, Observation, Barthes (Roland)
Intégrer dans le dispositif formatif le langage photographique et plus particulièrement l’apport de Roland Barthes comme espace potentiel de métissage est resté longtemps une préoccupation intellectuelle, à la fois ludique et créative. Comment sa pensée vient s’immiscer dans le monde des travailleurs sociaux ? C’est à partir des notions de punctum, de signifiance que le texte rappelle combien l’acte photographique rejoint, éclaire la rencontre, la relation éducative ou formative, la clinique de la relation éducative ou formative.
Un peu dans la ligne de Jacques Ladsous, la photographie permet, ici, de métaphoriser le travail social et « La chambre claire » de Roland Barthes sert de moteur à cette métaphorisation.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 85-95.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Travail social, Sens, Écrit, Pratique professionnelle, Langage, Culture professionnelle, Valeur
Qu’en est-il de ce savoir y-faire du travailleur social ? Comment le transforme-t-il en un faire savoir ? Cela ne relève-t-il pas d’un Word in progress, pour le dire à la façon de James Joyce, qui exige de remettre sans cesse sur le métier la question que François Tosquelles nous a laissée en héritage « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ». Pour soutenir la question, pour donner à voir et à lire non seulement la pratique sociale, mais encore ce que chaque travailleur y engage de son propre désir, pas d’autre issue que d’en passer par des productions de formes.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 95-99.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Parcours professionnel, Approche historique, Transmission, Expérience, Changement, Expertise, Pratique professionnelle, Mémoire, Filiation
Les soignants comme les personnels médico-sociaux qui ont fait leur carrière dans le même service sont devenus des « dinosaures » décriés dans leurs pratiques, ce sont les « ok boomers ». Si l’histoire nous a appris des leçons, il semble que le changement annoncé par cette génération fasse fi de ce mouvement de transmission dans un élan de nouveauté, de tabula rasa. Le langage s’en trouve modifié, et nos pratiques également.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3242, 14 janvier 2022, pp. 26-27.
Mots clés : Travail social : Établissements, Éthique, Travail social, Management, Décision, Justice, Implication personnelle, Travailleur social, Échange, Pratique professionnelle, Bien-être, Travail, ANESM, Haute autorité de santé
« Prendre des décisions les plus justes », « donner du sens », « renforcer les relations de confiance », la réflexion éthique est recommandée par les autorités. Mais, dans un secteur sous tension, sa mise en œuvre reste perçue comme secondaire et demande aux dirigeants de se remettre en question pour s’assurer de la mobilisation des professionnels.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 124-130.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Identité professionnelle, Pratique professionnelle, Travail social
Les éducateurs de jeunes enfants (EJE) sont des travailleurs sociaux atypiques : ils exercent pour leur majorité dans des crèches, c’est-à-dire des établissements qui fournissent une prestation de service aux familles et qui répondent ainsi à leur besoin de garde. On peut donc s’interroger sur ce qui fait d’eux des travailleurs sociaux et à qui ces pratiques sociales sont destinées. Construites à la crête entre l’éducatif, le sanitaire et le social, l’identité professionnelle des EJE semble bousculée par ces questions qui laissent peu de place à des pratiques institutionnalisées. Pour autant, n’est-ce pas dans une évolution de la représentation des fonctions d’une crèche que peuvent se jouer ces transitions et laisser advenir des propositions jusqu’ici marginalisées ?
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 93-104.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Travail social, Pratique professionnelle, Travailleur social, Organisation du travail, Conditions de travail, Contrôle, Règle, Déontologie, Bruxelles
Le pouvoir discrétionnaire des agents de terrain, inhérent au travail social, émane de la nécessité d’adapter les règles générales aux situations singulières, et participe à la redéfinition de la politique publique (Lipsky, 2010). À partir d’une analyse de terrain auprès des différents intervenants (représentants politiques, responsables administratifs et travailleurs sociaux) dans sept CPAS bruxellois, nous nous sommes proposé de vérifier l’impact des normes censées encadrer les pratiques du travail social sur la marge de manœuvre des assistants sociaux. Au départ de la question des freins au pouvoir discrétionnaire, nous considérons l’impact du contexte organisationnel et des conditions de travail sur la non-mobilisation par les agents de leur marge de manœuvre – davantage que l’impact de leur attachement aux normes. Dans un contexte marqué par une complexité légale et normative, une surcharge de travail et des techniques managériales d’objectivation et de contrôle des pratiques, nos observations nous amènent à penser le suivi de la norme aussi en tant que pratique discrétionnaire.